mercredi 13 février 2013

Ski hivernal et estival

En édition blanche ( hiver) ou verte ( été), la vitesse en sports de glisse est très prisée. Joie des pratiquants aussi bien que des spectateurs, ce sport , comme tous les autres, s'apparente à un vrai spectacle. Non exempt de risques ( chutes comiques, ou  sévères, douloureuses et parfois dramatiques) , l'enjeu est de décrocher la médaille du plus rapide, du meilleur descendeur sous les ovations d'une foule enthousiaste, qui, en hiver, n'hésite pas à braver le frimas en de longues heures de patience et d'attention.
Les championnats du monde de ski alpin, organisées par la F.I.S.( Fédération Internationale de Ski)  ont la vedette, à Schladming, Österreich (en Autriche), en cette mi-février 2013. Les disciplines  qui y sont disputées sont ouvertes aux femmes et aux hommes : la descente, le super g., le slalom géant, le slalom, le super combiné. Pour cette 42e édition de la compétition, (se déroulant du 4 au 17 février), certains sportifs se sont déjà distingués  en montant sur le podium.
                                                      Chez les dames
Ted Ligety
Maria Höfl-Riesch (Germany):médaille d'or (Super combiné) et médaille de bronze (Descente)
Chez les messieurs:
Ted Ligety ( USA) médaille d'or (Descente et Super Combiné) .
Pour espérer réussir une prestation, et décrocher un titre, il faut, on le sait, comme dans tous les sports de haut niveau, une forme physique satisfaisante, un entraînement sérieux et régulier, un mental d'acier. Certes, mais on doit compter également avec
des conditions météorologiques  parfois aussi capricieuses que dérangeantes. Mauvaise visibilité avec le brouillard, vent importun et violent, neige trop dure ou trop souple, peuvent modifier l'adhérence des skis, la glisse, et gêner les mouvements, donc amoindrir les résultats et même coûter une victoire.
Emile Allais
Evoquer le ski alpin, son histoire, ne peut se faire, en ce mois de février 2013,  sans rendre hommage à l'un des pionniers de la technique française: Emile Allais (né le 25 février 1912, décédé il y a quelques mois en octobre 2012), trois fois champion à Chamonix en 1937, l'homme qui savait"faire parler la poudreuse"  .
Mais l'attrait du ski n'est pas uniquement réservé aux grands champions. La fréquentation des stations le prouve de plus en plus chaque année. On vient en famille, entre amis, changer d'air, s'amuser,  et pratiquer de l'exercice, en n'hésitant pas à faire quelques sacrifices financiers car, entre l'équipement, le logement, l'intendance, les forfaits des remontées...,  le séjour  a un coût certain.
Une  version estivale se déroule dans l'ouest de la France,  du côté d'Arcachon. Le support n'est plus la neige, mais un tapis,  épais de 5 à 10 cm, formé d'une couche d'aiguilles de pin (le garbaye, garbach ou grépin, est le sol de la forêt landaise) posé sur le dénivelé d'une dune . Il existe aussi une version "sable" .
En 1912,  une première course-descente est organisée ...  en luge. Quelques années plus tard, en 1938, c'est une course en ski, dont les participants les plus rapides pouvaient atteindre les 60 km/h ! Le saut, avec élan sur un tremplin, comme dans la version hivernale, était également pratiqué.  Entre histoire et tradition, l'activité a connu, depuis lors, des aléas, des controverses, des oppositions, des difficultés d'organisation,  mais également un regain d'intérêt et de motivation. La Grande Dune a ses défenseurs , dont l'Association des amis de la piste de ski sur aiguilles de pins d'Arcachon, auprès de laquelle l'on peut se renseigner ainsi que sur le blog ci-dessous:
skiaiguillesdepin.com
On y retrouvera photos, histoire, explications... concernant cette discipline, qui  ne fut et n'est forcément  pas bien connue du grand public, car peu médiatisée.

Freelance Writer
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