lundi 22 décembre 2014

Joe Cocker, Udo Jürgens: in Heaven, two musicians more.

Joe Cocker, chapeau bas !
Pour saluer un artiste, on peut se découvrir sur son passage. C'est avec une grande tristesse que le monde de la musique  a appris le départ de l'anglais  Joe Cocker en cette fin décembre 2014, quelques jours avant Noël. Le géant du Rock and Blues , à la voix rocailleuse et à la gestuelle saccadée, avait su enflammer le monde par des  tubes   devenus succès interplanétaires, interprétés avec fougue, conviction,  et implication, parmi lesquels : 
- You can leave your hat on 
https://www.youtube.com/watch?v=PyQ2UFuo7E0
- You're so beautiful
https://www.youtube.com/watch?v=2Uhub5jm1LY
et des reprises très personnalisées de chansons d'autres compositeurs, notamment "With a little help from my friends", soutenu mélodiquement  par un orchestre et des chœurs très présents. 
Influencé aussi bien par la musique rock que  par le Skiffle, la carrière de Joe fut jalonnée de concerts mythiques (dont une participation au  festival  Woodstock en 1969 ,  en 1994, au festival Riviera 76 ( en France), à celui de Ruoms en 2011 ),  et a croisé celle des Beatles, des Rolling Stones, de Carlos Santana. Des USA à l'Australie, Joe Cocker ne laissait pas indifférent,  car il  avait su rallier de nombreux  fans à sa conception particulière de l'interprétation artistique.
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" Griechischer Wein" est bien amer ..." aber.... bitte mit Sahne "
https://www.youtube.com/watch?v=8BpZesJK1Wc
 L'austro-suisse  Udo Jürgens,  à l'élégante silhouette,  a rejoint, lui aussi en cette fin décembre 2014, le paradis des musiciens sans frontière...
https://www.youtube.com/watch?v=fpNnkGK3hJc

Photomontage NLM
 De concerts internationaux en émission de TV, Udo le pianiste, compositeur, interprète, avait développé  une relation intense avec son public. Un répertoire, composé de chansons populaires alliées à des arrangements orchestraux soignés, a fait la gloire de ce chanteur.  Les mélodies harmonieuses, sur des paroles sentimentales, avec souvent un brin d'humour,   ont su parler  au cœur des fans. De grands thèmes comme: la vie quotidienne, la paix, les émotions, étaient évoqués dans les compositions d'Udo Jürgens.
Une période parisienne fut couronnée de reconnaissance et de succès dans une époque (1966- 1972) où le romantisme semblait passé de mode. Et pourtant des chansons comme
"Un air sur mon piano", "Merci Chérie ", " Adagio", "A mes amours", " Dis-moi le nom de ton île", "Chagrin d'amour"... ont su trouver un auditoire très réceptif .. Lauréat du concours  de chanson de la télévision autrichienne (ORF) en 1950 avec la chanson "je t'aime",il fut également  lauréat de l'Eurovision de la chanson  en 1966 avec le  titre "Merci, chérie". On distingue aussi dans le listing très éclectique de cet artiste au  long parcours musical, une remarquable interprétation personnelle  du thème du film Le chevalier des sables (The Sandpiper (1965): "The shadow of your smile".(Johnny  Mandel, P-F. Webster).
Quelques chiffres pour plus de 50 ans de carrière :
1000 chansons composées, 50 albums enregistrés, plus de 100 millions de disques vendus...


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mardi 16 décembre 2014

Hello, Elvis, and ..Aloha

Pour revoir  Elvis, the king, (1935-1977)  il faut se rendre en plusieurs lieux, et dans plusieurs pays,  en cette fin d'année 2014.
Photomontage NLM
  1. -"THE LARGEST ELVIS EXHIBITION EVER IN EUROPE" : 

                           Elvis at the  London's O2 Arena

    http://www.theo2.co.uk/venues/detail/elvis 

A London, une exposition, venue directement de Graceland, d'une partie de ses affaires personnelles,  est proposée au public du 12 décembre 2014 au 31 août 2015. Dans les vitrines on peut admirer plus de 300 objets (souvenirs ou "cultes") , qui vont du costume de scène à l'automobile Cadillac, et même au billard, autour duquel les membres du quatuor de légende "The Beatles" ont disputé quelques parties avec Elvis.
Cette exposition est la plus grande jamais consacrée au chanteur en Europe.  Derrière chaque pièce exhibée il y a trace d'un événement, d'un concert, d'une rencontre. La plupart n'avaient jamais quitté la demeure-musée du King, dans le Mississippi. Ce sont donc autant de précieux témoignages d'une existence, certes auréolée de gloire,  mais  trop brève. Elvis Presley, recordman,  est réputé pour être l'artiste dont les disques ont été le plus vendus dans le monde (plus d'1 milliard).




2- Spectacle : Au Palais des Sports à PARIS  les 30 et 31 décembre 2014 et les 2 et 3 janvier 2015
http://elvisexperience.fr/
" Elvis Experience"   époustouflante reprise par Martin Fontaine  de succès incontournables  . On n'hésite pas à parler de performances multiples : physique, vocale, attitudes... . Avec 8 choristes 24 musiciens qui entourent le chanteur sur scène , l'hommage est saisissant. 
3-Le concert mythique Aloha ( qui s'était déroulé à Hawaï en janvier1973) :
https://www.youtube.com/watch?v=ct4bFKwZJRo
L'occasion exceptionnelle de réentendre les tubes personnels du King et les reprises fameuses (dont "Something" -Beatles- , "My Way" en version Paul Anka- "Johnny be good", "What now my love" , "Fever"...) . En dépit de ses parts d'ombre, de doutes , causés par un succès planétaire pesant lourd sur d'humaines épaules d'artiste adulé,  Elvis est un musicien complet, de la présence scénique à l'interprétation vocale, nuancée ou puissante, selon la chanson.  Il a traîné avec bonheur ses boots et sa voix si prenante, dans un répertoire étendu :  du rock , au blues, en passant par le rockabilly, la variété internationale, les standards made in US, y compris jusqu'à la ballade sentimentale. En véritable Showman il savait être  proche du public (en bord de scène, en plein spectacle, le jet de l'écharpe, en un geste désinvolte et gracieux,  à une nuée de fans féminines, qui se seraient battues pour attraper, au vol,  ce précieux morceau d'étoffe légère...); L'oeil toujours vers les musiciens, pour une symbiose rythmique parfaite, le sourire complice vers le public, le chanteur avait néanmoins également la concentration très  "professionnelle" et la capacité de "vivre ses chansons".   Elvis avait tout de l'idole. Même après sa disparition, l'impact est là, on le cite toujours en référence, et nombreux sont les "suiveurs" qui se réclament de lui, reconnaissant volontiers avoir eu "envie de faire ce métier" après avoir entendu ou vu Elvis en concert.   Donc, sans exagérer, on peut dire que dans le genre musical qui fut le sien, il y a eu un avant et un après Elvis. .
Quelques ouvrages biographiques:
Franck Bertrand (2012) :Elvis Presley
Peter Guralnick (plusieurs tomes):  Elvis Presley caresless love
Albert Goldman : Un phénomène américain, Elvis Presley
Sebastian Danchin: Elvis ou La revanche du Sud (Fayard édit. )
Les Presley : Elvis ( M. Lafon -2005)

Photomontage NLM
Les fans inconditionnels pourront ainsi dire, une fois de plus :
Elvis is back, Elvis is there...
dans le souvenir, l'hommage,
for Christmas time .
https://www.youtube.com/watch?v=1pRNMeIAqKk

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jeudi 11 décembre 2014

All Winter lights

Début décembre: la fête des lumières de Lyon vient à peine de se terminer, que l'on poursuit l'ode à la clarté en hiver, avec les préparatifs des fêtes de fin d'année,  sous les illuminations citadines.
 http://www.blogdeslumieres.fr/fete-des-lumieres-2014/#player
 Mais, à l'extérieur des grandes cités, un autre phénomène lumineux se prépare.: le solstice du 21 décembre . Pour se rendre  à ce rendez-vous exceptionnel, il faut rejoindre les millénaires passés. Car, . à travers l'histoire, on va à la rencontre d'autres civilisations, d'autres techniques, d'autres croyances. Un monde qui pourrait sembler étranger, et lointain à notre XXIe siècle, et qui, pourtant,en est le creuset.
Stonehenge le 21-12-2014
Simiane le 21-12-2014
Des bâtiments funéraires, des édifices religieux, savent encore capturer ce  précieux rayon du solstice d'hiver.. Sans évoquer obligatoirement un culte obscur, mais en s'étonnant des savoirs des architectes, on ne peut qu'apprécier la prouesse technique de construction, et les savants calculs qui ont pu rendre réalisable un tel projet. Si l'on s'émerveille devant ces facultés théoriciennes mises en pratiques avec des moyens assez rudimentaires, il faut admettre que  l'époque contemporaine possède, depuis lors, des outils très précis  qui permettent une utilisation assez poussée de l'énergie solaire :
http://www.sunearthtools.com/dp/tools/pos_sun.php?lang=fr

Lorsque l'on parle du solstice, on évoque souvent les constructions mégalithiques: les pyramides et les temples égyptiens ( Abydos), les alignements de pierres dressées. Et, dans la suite chronologique des siècles qui défilent, on cite également les temples grecs, romains, les chapelles romanes, les églises gothiques.. : d'une manière générale, tous les bâtiments qui ont un  lien avec une certaine idée de la spiritualité.. Or, ce défi de la lueur rayonnante ciblée, a été aussi une évidence pour les architectes contemporains, dans leurs constructions modernes non religieuses. Le procédé architectural n'est donc pas uniquement dévolu à  la célébration de cultes en hommage aux divinités. Il devient, dans ce cas,  purement esthétique, même s'il est souvent associé à une forte symbolique ( La passerelle du solstice, et les pyramides de la Grande-Motte - France) .
Site de Stonehendge
Temple cénotaphe de Séthi Ier (Abydos)
Le paganisme des siècles passés n'était pas imperméable aux dévotions faites à la Mère nature, et à ses diverses manifestations. La course nocturne de la lune, celle , diurne, du soleil, les éclairs, la foudre, étaient lors perçus comme des événements  non contrôlables pouvant être aussi redoutables que magnifiques. Personnifiés, ces astres, ces phénomènes météorologiques, étaient assimilés à de puissantes Divinités de la mythologie et à leur inséparable cortège. Il était donc prudent et préférable de s'attirer leurs bonnes grâces. C'est dans cette optique  que la captation de la lumière venue du ciel ,pour   éclairer un point précis d'un monument, devint autant un défi qu'un symbole. Dans le temple funéraire cénotaphe de Séthi Ier (Merenptah)  à Abydos (Egypte), dans les temples Incas dédiés au culte du soleil, le rai frappe la paroi murale, ou le sol, à un moment précis de l'année. Certains esprits à l'imagination fertile y ont voulu déceler l'indication d'emplacement de trésor, ou de documents celés. Mais les films et romans d'Aventure ont largement exploité le filon, sans que la concrétisation réelle des fouilles archéologiques ne soit venue  accréditer de telles espérances. C'est alors la porte ouverte aux mythes et aux légendes, et même au surnaturel ..
Abbaye de Valsaintes(Simiane)
Déambulations, processions, célébrations, au son de chants incantatoires ou de louanges, la musique était présente aux cérémonies. Cette tradition perdure. L'homme contemporain, qui n'a pas perdu la faculté de s'extasier, a renoué depuis quelques décennies, avec  ce patrimoine culturel empreint de respect envers l'environnement et les vestiges d'autres temps. Sur les sites (aujourd'hui restaurés, aménagés), nombreux sont ceux qui vont assister à l'apparition du rayon du solstice pour participer à l'événement, et en garder trace en films ou en photos.La musique Celte se prête volontiers à l'accompagnement du prodige. Si l'on ne retrouve pas toujours les chants originels, quelques mélodies anciennes conviennent à la magie du moment. Un exemple parmi tant d'autres :la série de concerts  prévue, du 18 au 22 décembre 2014, dans la chapelle de l'abbaye de Valsaintes ( Simiane la rotonde) pour cette occasion. C'est la harpiste Murielle Schreder  (médaille d'or du conservatoire de musique de Nantes) qui se produit cette année encore dans ce cadre étonnant.
 Pour plus de renseignements et (ou) assister au concert:
http://www.valsaintes.org/abbaye/visite/animations/solstice-dhiver.php
à lire aussi sur ce même blog:
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2013/10/architecture-et-spiritualite.html

Soleil Inca de Cuzco

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mercredi 3 décembre 2014

Un Musée pour un Maître

Le Musée Picasso, inauguré en 1985, dans l'hôtel Salé (bâti au XVIIe s. à Paris ),   a fait peau neuve.  Après une longue  période de travaux (5 années) il s'est (ré)ouvert, en 2014, sur une mise en espace de la plus grande  collection mondiale des œuvres du Maître. La date choisie (le 25 octobre) coïncidait avec celle  de l'anniversaire de Pablo (qui aurait eu ce jour-là ...133 ans). Le président du Musée Laurent Le Bon a veillé personnellement au retour des œuvres , qui furent mises à l'abri en divers lieux, pendant les réaménagements dudit Musée.
Période bleue, surréalisme, cubisme : l'art de Picasso a pris des  formes aussi multiples que les courants d'un art en pleine évolution dans un XXe siècle qui explosait, en se dégageant des contraintes du classicisme.  Se démarquer sans renier ses références, c'est l'une des grandes qualités du Maître. En effet, Pablo Picasso a aimé s'entourer de toiles prestigieuses. Quelques pièces de  Monet, Renoir, Rousseau, Chardin, Corot, Braque... faisaient partie de sa collection privée. Interférences, mutations, inspirations personnelles, le talent de l'Ibère Pablo, rythmé par ses élans passionnels et passionnés, habite sa production.
Silhouettes déstructurées, sans ombres, sans volumes, dans un à plat aux contours torturés, les sujets s'imposent sur les toiles, sur les céramiques et dans les sculptures, comme des évidences. Si chaque tableau évoque un souvenir personnel et familial pour l'entourage du peintre, le visiteur n'en est pas,  pour autant, exempt d'émotions.  Comprendre ou ne pas comprendre l'art moderne n'est plus un questionnement. L'art est en constante évolution depuis que  l'homme a choisi ce moyen d'expression.. Du style rupestre des empreintes de mains sur les parois  des grottes, les techniques se sont succédé, puis ont été abandonnées,  reprises, mêlées, adaptées, dans des pratiques en mouvement constant, au gré du génie des artistes plasticiens. Dérangeant, non conformiste, le trait s'est émancipé des canons de la géométrie antique. Il a pris, certes, des libertés. Il s'est affirmé, afin de mieux souligner une attitude, une posture, ou une teinte. Car les couleurs elles-mêmes ont acquis et conquis un certain pouvoir.  Telles des confirmations qui s'étalent sur la toile pour magnifier un thème, les nuances colorées marquent l'empreinte de celui qui tient le pinceau. C'est à cela qu'on reconnaît "la patte"de l'artiste. .  
S'il y a toujours des détracteurs, des réfractaires,  au style  de peinture moderne, ils ne peuvent nier cependant  que l'exposition Picasso ne manque pas de sel.

à voir et revoir :
https://www.youtube.com/watch?v=957Czo1Cel0
et le film-documentaire de H-G. Clouzot:  "Le mystère Picasso" (1955)
https://www.youtube.com/watch?v=X39aJnte2y0
à signaler également:
le film de James Ivory (1996 )"Surviving Picasso "
https://www.youtube.com/watch?v=sAuijQSc4Q0
(extraits)
pour visiter le musée :
http://www.museums-of-paris.com/musee_fr.php?code=290
pour en savoir plus sur l'histoire de Hôtel Salé:
http://www.museepicassoparis.fr/musee/hotel-sale/

et sur ce même blog :
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2013/08/de-terre-et-de-feu-picasso-aubagne.html

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samedi 29 novembre 2014

Going to Xmas

Le temps d'Avent ouvre ses portes  4 semaines avant Noël . Si les adultes se lancent dans la course aux cadeaux, les enfants doivent réfréner leur impatience. Les astuces  sont nombreuses pour les aider à maîtriser leurs trépignements: les vitrines décorées, la rédaction de la lettre au Père Noël, les stands ciblés des grandes surfaces, les illuminations citadines, les villages de Noël qui se mettent en place dans les centres urbains, et les "Noëls d'antan", ouverts au public et célébrés par les associations locales..
La lettre au Père Noël:
voir sur ce même blog l'article
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2013/12/des-mots-pour-le-dire-et-lecrire.html
Le sapin:
 sur ce même blog :
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2012/12/amabilis-nobilis-grandis-il-est-le-roi.html

Noël sous les Tropiques :
Sur certains continents, la météo ne "joue pas le jeu", car  c'est sous un soleil radieux, dans un ciel d'azur,  que les traditionnelles couleurs du temps de  Noël : rouge blanc et or,  pavoisent. La neige et ses flocons , la glace et le givre sont posés et saupoudrés artificiellement  pour actualiser le décor.
Noël dans son mystère  :
Au Moyen-âge où toute la population n'était pas lettrée,  Noël était l'occasion de réjouissances et d'enseignements. Sur le parvis des cathédrales on donnait des mystères . Ces spectacles étaient des épisodes théâtralisés des Saintes Ecritures, joués grandeur nature. 
L'Officium Stellae, de la tradition médiévale se jouera cette année encore à Strasbourg.
à consulter pour en savoir plus : 
http://mystere-de-noel.fr/page-d-exemple/
http://mystere-de-noel.fr/wp-content/uploads/2011/10/saisons-dalsace_nov2010.pdf 

Noël sur le calendrier :
24 petites fenêtres closes, chaussettes, paquets, ou sachets (sur des surprises, des gourmandises), ..à n'ouvrir qu'un seul à la fois !
Belle histoire pour ce calendrier dont l'origine (allemande) remonte au début du XXe siècle! C'est en 1908 que l'éditeur Gerhard Lang décide de commercialiser cet objet qui, jusque là, n'était présent que dans les familles protestantes. L'Adventskalender  n'était alors qu'un simple carton, illustré de petits graphismes colorés. Puis, en 1920, la formule devint plus sophistiquée. Le nombre d'ouvertures variant en fonction du jour où tombait Noël,  l'on pouvait découvrir derrière chaque case un verset biblique.. S'éloignant de la référence religieuse, le biscuit ou le chocolat  furent inclus en 1958. Depuis lors on trouve des calendriers de l'Avent sous toutes les formes : sapins, maisons, trains, ribambelle de chaussettes . Même si le chocolat est encore très présent,  le contenu lui aussi a changé : petits jouets, confiseries briolées... En Allemagne, leur  pays d'origine,  ces calendriers prennent une dimension à la hauteur de leur histoire.. En effet, maints villages et villes l'installent en façade du Rathaus (mairie). Et si la présentation évolue au cours des années une constante demeure: la tradition.  Donc :  patience., les enfants, . patience...jusqu'au soir du 24 décembre !

                                        Noël pour tous et chacun :
Cependant, outre la liesse populaire, l'euphorie anticipée causée par l'approche  de la fête, on peut prendre un peu de recul, et s'accorder un moment afin de  reconsidérer l'impact d'une célébration aussi commerciale que religieuse. Date fixée par la main de l'homme, Noël est, certes, un symbole. C'est également un prétexte, et une opportunité pour faire plaisir à l'entourage, recevoir famille et amis, s'octroyer une pause dans un emploi du temps chargé (carrière professionnelle, vie privée, vie parentale, problèmes personnels divers..). Pour d'autres, (souvent victimes des aléas et chagrins de la vie), devant les déballages (parfois indécents) d'aliments et de cadeaux luxueux, c'est une raison de se sentir encore plus démunis, encore plus seuls. La vraie misère, la vraie solitude ne s'exhibent pas.  Les mouvements solidaires et caritatifs l'ont bien vu, et  compris..:  Noël n'est pas une fête pour tous.


Alors, Rouge "Coca", ou Vert "Secours Populaire", il faut se souvenir qu'il est là, le vieil homme barbu, et qu'il a une hotte (ou un caddy) à remplir,  afin de mieux redistribuer.


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(illustrations : 2 collages NL M )

lundi 24 novembre 2014

Toulouse à Albi

Henri Marie Raymond ...  (1864-1901), fils du Comte et de la Comtesse  de Toulouse-Lautrec-Monfa,  était un peintre témoin de son époque. Personne n'a su, aussi bien que  lui,  dessiner, et transcrire les mouvements d'une fin de siècle, vécus par  la  société parisienne entre la guerre de 1870 et celle de 1914.
D'une enfance entre l'Aude (Celeyran , château maternel)  et l'Aveyron (Camjac, château des gds-parents) Henri garda le goût des paysages de la campagne. (toile : "Chemin dans le bois de Celeyran" -1880, )



Moqué , raillé, affublé de surnoms méprisants, à cause de la taille de ses jambes, l'artiste, victime d'un accident qui gêna  sa croissance,  connut une vie entre noble grandeur et lieux mal famés. Cette existence très brève (37 ans), mais dense,  a été le sujet de plusieurs adaptations biographiques à l'écran, et de nombreux ouvrages.  Lithographe, affichiste, Henri de Toulouse Lautrec a peint les  portraits des personnages  qui savaient habiter  les nuits de la capitale de leurs fortes personnalités : la Goulue, les danseuses du Moulin Rouge, le chansonnier Aristide Bruant, les filles des maisons closes, les bourgeois attablés dans les salles de café concert : le  monde de la nuit, des arts, des plaisirs. Henri oscillait entre l'observation et le quotidien. Venant en  ces lieux pour croquer quelques traits (visages, attitudes, expressions particulières), il cédait parfois aux instances de ces rencontres. Du croquis à l'atelier, puis à la lithographie, sur grandes affiches (de format 191 x 117 cm) en chaudes couleurs appuyées,  se détachaient ces silhouettes caractéristiques et immédiatement reconnaissables, qui firent le succès de ce peintre inspiré, considéré comme le "père de l'affiche moderne" .
Si les œuvres d'Henri de Toulouse-Lautrec se rencontrent dans plusieurs musées internationaux (Orsay (Paris), Museum of Modern Art ( NY), National Gallery of Art (Washington), Museum  of Art (Cleveland), c'est dans sa ville natale : Albi, la rouge, que le Musée municipal  en regroupe la majorité.
Albi, la ville :
http://www.mairie-albi.fr/pano/albi_virtuel.htm
le Musée T-L  d'Albi : sis depuis 1922, dans le Palais de La Berbie, ancienne demeure épiscopale.
http://www.museetoulouselautrec.net/
le film de John Huston (1952) -extrait-
https://www.youtube.com/watch?v=muMC7-pB730
le film de Roger Planchon (1998 ) Lautrec
https://www.youtube.com/watch?v=L3PtyWSDECQ
la chanson du film (1952) par André Claveau
https://www.youtube.com/watch?v=ocnP7rWwvPY

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jeudi 20 novembre 2014

20 novembre: L'enfant et ses droits

Contrairement à ce que le laisse supposer un certain modus vivendi de  l'époque actuelle, on est parfois bien loin de "l'enfant-roi". La journée du 20 novembre,  traditionnellement  consacrée aux Droits de l'enfant  est un rappel indispensable et nécessaire à l'heure où bon nombre des articles de ce texte sont  ignorés, bafoués, non appliqués ni respectés .
 2014: c'est la 25e édition de ce jour spécial, qui rappelle que les adultes ont des devoirs envers les enfants. En effet, si plusieurs tentatives (de traités nationaux ou internationaux) avaient été effectuées auparavant, au début du XXe siècle, ce n'est qu'en 1959 que la convention des USA publie la Déclaration des Droits de l'enfant. Et,  plus tardivement encore, en 1989,(le 20 novembre), la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (C.I.D.E.) est proclamée.  D" objet", l'enfant devient "sujet " à part entière.  On mesure le chemin parcouru depuis les temps où l'enfant n'était perçu que sous certains aspects :" bouche de plus à nourrir", "moyen d'assurer une descendance", " chantage aux épousailles", " bras supplémentaires pour aider aux travaux des champs".... Il fut même une époque où  l'on pensait que les  jeunes enfants n'avaient pas d'âme, et n'avaient pas la conscience de la souffrance physique. Alors, on traînait  souvent sa progéniture derrière soi, dans les diverses vicissitudes du quotidien, sans trop s'en soucier, ou, si l'on  en avait les moyens financiers, on la plaçait en nourrice ...
Avec de tels comportements parentaux l'éducation pâtissait, mais, de cela non plus, on ne s'en souciait guère. L'école n'étant pas obligatoire, on estimait que seuls, quelques rudiments de calcul, de lecture et d'écriture faisaient largement l'affaire pour "se débrouiller dans la vie". Il est évident que pour les filles,  cela était pire que pour les garçons..
Les lois sur l'école primaire, du ministre de la 3e république française: Jules Ferry, ne datent que de la fin du XIXe s. (1881-1882). Elles concernent la gratuité de l'enseignement public, laïque,  et l'obligation d'instruction. Même si ces mesures ont eu un retentissement politique, elles correspondaient à une volonté, issue de constats et de prises de conscience. Au XXIes. , la concrétisation de l'application  de ces lois , n'est pas, cependant, une évidence, ni un automatisme, et cela crée trop souvent encore débat. Plusieurs voix (associations, ONG...) s'élèvent pour dénoncer ces manquements aux droits les plus élémentaires. Comment vouloir faire  progresser,  sans éduquer ?
Comment un individu peut-il prétendre être un adulte responsable  en lésant délibérément les droits d'un enfant ?

Montage NLM

Les droits :
Ils concernent plusieurs secteurs. Depuis la rédaction de la Convention, ils sont ajustés, mis à jour, améliorés.   Ils sont civils, sociaux, économiques, politiques, culturels. ...
Rappel des textes :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/Conv_Droit_Enfant.pdf
http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001473/147379f.pdf
 http://www.humanium.org/fr/
Outre ses droits, l'enfant a lui-même des devoirs, dont : 
Profiter utilement, sans la gâcher,   de la chance de s'instruire, d'être instruit.
Respecter les droits des autres enfants.  

"Il n'existe pas d'autre voie vers la solidarité humaine que la recherche et le respect de la dignité individuelle" (P. Lecomte du Noüy/ 1883-1947)
"L'égalité a un organe : l'instruction gratuite et obligatoire."
(Victor Hugo /1802-1885)

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lundi 17 novembre 2014

Dernière pose pour un photographe

Académicien (des Beaux Arts de l'Institut de France), au style   non académique, Lucien Clergue (1934  -2014)  a porté l'art photographique au zénith de l'expression en N&B (noir et blanc). Il devient véritablement un  professionnel  en 1960.  C'est   Arles,  point de mire, qui a vu naître sous son impulsion, en 1970,   un festival international, entièrement dédié à la photographie: les rencontres internationales de la photographie d'Arles.  Créé en collaboration avec Michel Tournier et J-Maurice Rouquette (en l'hôtel d'Arlatan), il est actuellement sous la direction artistique de François Hebel (depuis 2002) et c'est le premier festival de renommée mondiale. Il attire chaque année plusieurs milliers de visiteurs.
 Fidèle à une technique habilement maîtrisée, Lucien Clergue avait quelques thèmes de prédilection,  qui ont fait sa renommée, parmi lesquels on retrouve : le milieu de la tauromachie, les paysages, les nus, le monde des gens du voyage, les portraits ..
Impressions, clichés , surimpressions, travail sur pellicule, jeux d'ombre et de lumière, angles de prise de vue et perspectives,  le photographe étonne toujours le public qui visite les expositions de ses œuvres. Dans la lignée de ces grands professionnels de l'image, on cite également:  Man Ray, R. Mapplethorpe, H. Newton, et surtout Edward Weston, dont le travail fut un réel déclencheur pour L. Clergue.... 
On peut s'extasier sur un procédé photographique, sur l'habileté et le savoir-faire technique du preneur de vues, mais pour la réussite d'un cliché, un autre élément important intervient : le choix . Et celui-ci est multiple, car il concerne plusieurs secteurs. En effet,  se posent à l'artiste:
- le choix de l'appareil et du matériel,
- le choix du décor, et des effets de luminosité
- le choix du thème,
- le choix du modèle.
Car, de la même manière qu'une seule erreur dans cette liste peut gâcher le rendu final, on peut envisager le challenge : un même sujet traité par plusieurs photographes. Et l'on obtient des  résultats très personnels,  très différents qui sont, certes,  la marque individuelle d'un style propre, d'une intention, mais d'une vision particulière très aboutie.
Dans le parcours de vie de Lucien Clergue, il y a des "rencontres " . Ce sont  des artistes issus de tous horizons et de toutes les disciplines (peinture, musique, poésie..),  de fortes personnalités, qui  deviennent ses amis  : Pablo Picasso, Jean Cocteau, Manitas de Plata, Saint-John Perse...
Les plages de Beauduc, de Faraman,  la Camargue secrète, sont alors les décors  pour des séries de photos qui deviendront plus que célèbres :   cultes !
A Arles, sa ville natale,  Lucien Clergue s'investit  dans une mission essentielle: le partage et la transmission du savoir, en participant à plusieurs projets . 
En 1965 : création du département photographie dans le site du Musée Réattu,
En 1982 : création de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie.                                
Auteur de plusieurs ouvrages (75), de plus de centaines de milliers de photos (800 000), Lucien Clergue laisse à la postérité une production éclectique, foisonnante, empreinte de son  regard sur les réalités poétiques, crues,  mais concrètes, du monde au sens large du terme. Les éléments jouant avec la flore, la faune, sur les corps dénudés, les portraits sublimés par l'oblique des rayons de l'intense soleil provençal, la réalité sans fard de la vie quotidienne des gitans.. : rien ne semble avoir  échappé à l’œil exercé de l'artiste derrière son appareil argentique. Depuis l'annonce en 1889, par Arago, de la naissance du procédé de  la photographie, on en mesure le chemin parcouru, et son extraordinaire apport, aussi bien dans l'information journalistique que dans le domaine de la culture. 

 à lire :
http://www.culture-13.fr/mobile/agenda/lucien-clergue-a-corps-et-a-mes.html
et sur ce même blog (I.C.B.) :
Helmut Newton 
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2012/04/helmut-newton-la-mise-nu.html
Robert Mapplethorpe
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2014/06/deux-expos-parisiennes-pour-un.html



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vendredi 14 novembre 2014

La mélodie des étoiles ou space song ?

Telstar 1
Plus attractive que le chant des sirènes, la chanson stellaire n'est pas, pour autant,   un miroir aux alouettes. Quelques groupes musicaux,  aux noms évocateurs, ont néanmoins saisi l'opportunité pour s'en inspirer, et composer des airs qui furent, en leur temps, des "tubes" .. comme : les Spotniks "Telstar", repris notamment par The  Shadows,  et the Tornados "All the stars in the sky" , , Les Lionceaux "le spoutnik theme", Les Missiles  ".., David Bowie "Space Oddity"..(1969), Vangélis "Cosmos"...

https://www.youtube.com/watch?v=_GTPyVmkKpo
Telstar est le nom d'un satellite de communication qui a fonctionné 6 mois, et qui fut   lancé en 1962 depuis la base américaine de Cap Canaveral. Il a permis la 1ere mondovision.
Depuis plus d'un demi-siècle l'homme s'est essayé à tutoyer les galaxies et l'espace intersidéral.
 
Comète Tchouri
Du 1er pas sur la lune, en juillet 1969 , au récent (et très espéré) exploit du robot Philae, les scientifiques n'ont pas cessé d'améliorer la performance en affinant les calculs, les stratégies, les trajectoires et les points de chute...
Novembre 2014: 
Philae, ayant laissé son support: la sonde Rosetta lancée en 2004, est donc partiellement ancré (avec quelques difficultés inattendues dues au système anti-rebonds) sur la comète   Tchouri, (Tchourioumov-Guérassimenko: Чурюмова- Герасименко), découverte en octobre 1969, par les 2 savants russes dont elle porte les noms respectifs. 
 La conquête spatiale se poursuit donc,  inexorablement. C'est  à la fois une histoire  d'engins, de corps célestes,  d'animaux,  et d'humains. Les buts de ces expériences sont multiples. Outre l'exploit technique renouvelé à chaque opération réussie, c'est une course à la possibilité de  la survie de l'être humain, ailleurs que sur la terre. On cherche également de nouveaux territoires à explorer, des moyens de communication hyper-performants, en  temps et en durée (rapides, efficaces, fiables). La réussite doit être à la hauteur des dépenses colossales, engendrées par ce type de spectaculaires tentatives.  Depuis le tout premier : Y.Gagarine (1961), et la toute première :V. Terechkova(1963), les astronautes (spationautes, cosmonautes ...): Glenn, Aldrin, Baudry, Collins, Cooper,  J-L. Chrétien, Haigneré... ont gravé leurs noms dans la prestigieuse liste des pionniers de l'espace.
Viser la lune ne fait plus peur, mais chaque nouvelle mission est un défi à relever. La prouesse tient aussi bien des efforts de l'équipe restée au sol que de celle qui pilote l'engin spatial. La présence humaine dans l'espace revêt plusieurs formes: elle peut être aussi directe qu' effective, ou représentée par mécanismes et matériel interposés. C'est donc le cas de Philae,  sous contrôle,  depuis une dizaine d'années, et qui rend compte  actuellement des diverses observations programmées. Ainsi a-t-on pu voir  la structure de la comète Tchouri,  et même entendre les sons émis ..
Pour en savoir plus sur cet événement exceptionnel,  et sur l'agence spatiale française : le  CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) :
http://www.rtl.fr/actu/sciences-environnement/video-mission-rosetta-le-robot-philae-s-est-pose-avec-succes-sur-la-comete-tchouri-7775299490

http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/rosetta-philae-osiris-tchouri-petit-lexique-pratique-de-la-mission-spatiale-de-l-esa_1621419.html

Plus que jamais, cartésiens comme on peut l'être au XXIe siècle,  il faut certes avoir la tête dans les étoiles, et  tourner les regards vers la voie lactée,  pour y déceler l'avenir du genre humain,  mais sans forcément  faire appel aux  signes astrologiques.

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dimanche 9 novembre 2014

November days



Photos Montage NLM
 La météo de la saison s'accorde aux sujets d'actualité, non par mimétisme mais pour des raisons d'agenda .. Cette année 2014 est particulière,  par sa teneur en événements. Mais, fêter l'anniversaire, en certaines circonstances,  ne convient pas . On parle alors d'évocation, de célébration, de commémoration.. Ainsi en est-il du centenaire de la " Grande Guerre", largement célébré dans toutes les communes de l'hexagone, et au-delà des mers et des frontières. Sous forme de films, d'expositions, de conférences,mais aussi de publications multiples, le devoir de mémoire auprès des adultes, et d'information auprès des jeunes générations a grandement  occupé le calendrier 2014. Cependant, toutes ces manifestations ne se termineront pas avec l'année civile, elles se poursuivront encore, pour certaines d'entre elles,  jusqu'en 2018. Si l'on a beaucoup insisté sur les faits militaires, les conditions de vie (et de trépas) des malheureux bidasses au combat, on a également rappelé celles  des civils : femmes et enfants , Mais  il fut question également des privations, des traumatismes et dommages post conflit.: les veuves blanches, les morts et les blessés colons,  l'endoctrinement des enfants, la haine de l'ennemi....
Pour en savoir plus :
http://centenaire.org/fr
 et de  l'autre côté du Rhin :
http://www.faz.net/aktuell/politik/der-erste-weltkrieg/historisches-e-paper/
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Nov. 1989- nov. 2014 : Le mur de Berlin (Berliner Mauer): 25 ans après .. Loin du romantisme populaire, parfois récupéré par quelque courant politique,  l'actualité événementielle se réfère néanmoins à la littérature, et au cinéma pour rappeler à la mémoire collective  ce que fut" l'époque du mur". .Des  RDA, et RFA,  vers la BDR, le chemin fut parfois pavé de bonnes intentions, et bordé de roses aux tiges épineuses. Mais il s'est fait. La chute du mur ( "le rideau de fer") s'est muée en un symbole fort, ayant un retentissement international..Si les murailles  de Jéricho tombèrent au son des trompettes, c'est souvent  aux accents de l'emblématique mélodie du groupe musical : "Scorpion", que l'on associa l'événement berlinois. .Les artistes ne sont pas restés indifférents, ils ont témoigné du fait, à leur manière, dans leurs créations respectives.Les plasticiens et les graphistes ont utilisé le mur comme support. Et si le violoncelle de Mstislav Rostropovitch a retenti le 11 novembre 1989,  pour  transcrire un message de liberté et de paix,  au-delà de cette inoubliable image véhiculée par les médias,  c'est un réel courant de changement qui fut évoqué dans la chanson :
"Wind of change" 
https://www.youtube.com/watch?v=pMSrXUXLjgE
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Manitas de Plata  : Una Alma Gitana además al cielo. 
 Derrière l'image galvaudée de roulotte et de feu de camp, le peuple  gitan défend une identité culturelle ancestrale, aux racines aussi profondes que multiples. Manitas (Ricardo Baliardo)  fut l'un des leurs. Même si la gloire l'a porté  haut sur ses ailes, l'homme n'en était point émoussé dans ses convictions,  car il  était resté aimable, souriant,  et abordable .. En étant parfaitement "artiste", nourri de ses souvenirs de célébrité heureuse et fêtée, il savait cependant, au détour d'une conversation, jeter, de ses yeux d'un bleu de  porcelaine,  un regard aigu sur la vie,  sur la destinée. Avant que la maladie
Montage NLM d'après photos CV
ne le condamne au fauteuil, puis à l'immobilité au lit, on pouvait apercevoir  ce guitariste exceptionnel déambuler pendant quelques étés,  sur les quais de la Grande Motte. Sa silhouette digne, cintrée dans un costume clair, était ponctuée par une chevelure blanche ondulante tombant sur ses épaules. L'homme avait fière allure. Il jouait de temps à autre de la guitare à la terrasse d'un café,ou dans un restaurant du littoral, entouré de quelques musiciens, ou de membres de sa famille,  reprenant ces airs qui firent sa renommée. Le style mélodique était immédiatement identifiable. Les doigts effilés,agiles, n'avaient alors  rien perdu de leur dextérité. Et la foule des badauds qui s'approchait pour l'écouter, se laissait gagner par les chaudes tonalités d'un flamenco personnel, enfiévré  et spécifique, comme seul, Manitas était capable d' interpréter, de cette façon, puisqu'il en était le compositeur.
https://www.youtube.com/watch?v=kUsZJP3SPcQ

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La Boétie et Montaigne
G. Brassens : le demi-siècle des copains..1964-2014 ...
La chanson "Les copains d'abord "a été publiée il y a 50 ans .. Sa ligne mélodique est toujours aussi entraînante et le texte , même s'il peut sembler aujourd'hui désuet, reste bien d'actualité.. L'éloge de la fidélité en amitié, et de la solidarité, à l'heure de l'individualité où les sentiments se délitent derrière le paravent technique des mobiles et des tablettes, prend tout son sens. ..
           "Parce que c'était lui, parce que c'était moi "
Le discours pourrait prêter à sourire.. or,  les pacifistes le savent pertinemment : au regard des leçons de l'Histoire, les conflits peuvent revêtir un caractère d'absurdité. Les décennies  passant apportent un recul qui autorise la réflexion en commun,  et qui aide à l'entente. Alors prôner la paix, l'espoir,  n'est pas qu'affaire de philosophes philanthropes idéalistes, mais ce peut être aussi  l'œuvre collective de gens de bonne volonté.
http://www.dailymotion.com/video/x1qwmtp_georges-brassens-les-copains-d-abord-live-officiel-archive-ina_music
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jeudi 6 novembre 2014

Lisboa: festival au Portugal

Même si ce n'est pas en avril au Portugal, les cloches de Lisbonne pourront sonner quand même pour faire un festival au  cinéma, du 7 au 16 novembre 2014. De très nombreux invités (50 environ) , personnalités issues du milieu du 7e Art, sont au nombre des participants de cette manifestation attendue. La sélection de l'année retient l'attention, avec notamment une rétrospective de l’œuvre du réalisateur et comédien:  Philippe Garrel.
Une fois de plus le Lisbon & Estoril Film Festival se distingue par sa programmation. L'expression artistique y est mise en exergue. La créativité est valorisée, en dépit des pressions diverses d'un marketing qui monte en puissance,  par ses exigences de rendement, ou de conformité à un style de mode. L'originalité omniprésente ne masque pas, cependant, un cadre plus traditionnel. En effet, on retrouve dans le LEFFEST , des projections, des débats, une réflexion profonde concrète sur des problèmes et des thèmes particuliers au cinéma.
On ne saurait évoquer équitablement  le cinéma au Portugal sans parler d'un autre volet : l'INDIELISBOA - Festival international du cinéma indépendant de Lisbonne, avec la version éponyme Junior . Créée en 2003, la manifestation, dirigée par Miquel Valverde et Nuno Sena,  fêtera donc sa 12e édition, en 2015 (du 23 avril au 3 mai). Dans la liste des grands rendez-vous du 7e Art ( Venise, Cannes, Berlin ..) la capitale portugaise a su se tailler une place au format de ses ambitions. Chaque génération peut y apprécier un programme ciblé. Les novateurs de la pellicule, comme les adeptes du traditionnel classicisme,  peuvent se risquer à concourir. Les déclinaisons de genre sont multiples, originales, étonnantes, émouvantes, parfois inattendues, mais toujours en recherche d'une certaine  qualité.
Autre facette de l'organisation  de ces "movies festival",  La MONSTRA : Festival de Animação de Lisboa - Le  Festival du film d'animation de Lisbonne ,  du 12 au 22 mars 2015 (13e édition), sous la direction de Fernando Galrito, recevra la Hongrie en invitée d'honneur.

Si la compétition est, assurément,  le moteur essentiel de toutes ces réunions cinématographiques, 
elle n'en est pas le but essentiel. En effet, la découverte, la présentation au milieu professionnel, et au public, la confrontation aux autres œuvres en lice, permettent aux créateurs de  mieux jauger l'impact de leur travail. On considère souvent, avec raison, la participation  à ces manifestations comme une opportunité de  tremplin artistique et professionnel. Les jeunes réalisateurs s'y font remarquer par le style, la technique employée,  et le sujet  de leur  film. Les acteurs s'y font repérer par leur jeu d'interprétation, leur "présence" à l'écran,  et leur photogénie. Et l'on connaît bien l'importance de ces  étapes, d'un parcours professionnel difficile, dans la longévité d'une carrière cinématographique. Un grand nombre de célébrités actuelles  ont commencé par le film d'animation, le court métrage.
 On peut donc se laisser emporter volontiers  par de fantastiques ou romantiques histoires, dont les héros sauront crever l'écran blanc des salles obscures  afin d'emmener le spectateur sur les rives du Tage..., dans la vieille cité du Portugal: Lisbonne, ville au riche passé, chantée par la grande Amalia,  ville  qui sait néanmoins s'ouvrir  aux projets créatifs de l'avenir. 
                                          
                                          

Pour en savoir plus : 
sur le LEFFEST- 
http://www.cm-cascais.pt/noticia/lisbon-estoril-film-festival-8a-edicao-homenageia-maria-de-medeiros-e-john-malkovich
http://www.radiocinema.it/89892/news/nuovo-film-per-garrel
sur l'INDIELISBOA -
http://indielisboa.com/regulamento-2015/
sur la MONSTRA- 
http://en.monstrafestival.com/
Lisboa par Amalia Rodrigues
https://www.youtube.com/watch?v=WwYwdqyB4Og

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vendredi 24 octobre 2014

Langues anciennes : par Zeus, ou par Neptune.

Zeus (Ζεύς)
Neptune ( Neptūnus)
Si des générations de collégiens, de lycéens, ont décliné "Rosa ,  la rose"  ce la n'a jamais été en pure perte.  La lecture et l'usage du "Gaffiot"  (pour le latin) , ou  celui du  suiveur d' "Henri Étienne" (pour le grec ancien) ....   ont permis à des milliers d'élèves un savant jonglage avec les cas les plus ardus de la grammaire, et  de venir  ainsi à bout de versions et de thèmes,  latins et grecs,  qui semblaient bien hermétiques pour les néophytes.
 L'intérêt pédagogique de l'apport culturel grâce à l'étude du  grec ancien et du latin, n'est plus à prouver. On pourrait même dire que l'apprentissage des langues anciennes est incontournable, si l'on veut pratiquer certaines activités et professions. Alors, si la scolarité ne le permet pas (ou ..plus ), il faut s'y mettre .. tardivement, et dans l'urgence. Or, l'on sait pertinemment que les apprentissages les plus solides, ceux qui s'ancrent durablement dans l'esprit, sont ceux qui sont précoces..  De là à dire qu'il vaut mieux s'y mettre tôt ... il n'y a que le constat de la réalité concrète de l'usage, qui peut le confirmer.  On ne nie pas que l'apprentissage des langues anciennes requiert concentration, efforts de mémoire, logique, et travail. Mais le choix de ces options d'études peut aider grandement les élèves qui doutent, qui sont indécis, au sujet de leur avenir scolaire et professionnel. Or, les débouchés sont multiples, ou du moins,  les voies, pour lesquelles latin et grec seront utiles, car impliquant l'emploi d'un vocabulaire spécifique (que les mots soient encore dans la graphie originale, ou de racine gréco-latine). La médecine, la botanique, la phytothérapie,  l'herboristerie, l'astronomie, la géographie, la cartographie, l'histoire, la géologie, l'archéologie,la paléographie, l'histoire de l'art, la littérature, le jardinage paysager, les mathématiques, la philosophie, la psychologie, le journalisme,..
Jusque dans certaines  activités du quotidien, que l'on qualifie d'anodines, de hobbies, de passe-temps, on retrouve ces mots indispensables, que l'on n'a parfois même pas traduits , mais conservés dans leur forme initiale. 


Que l'on ne s'y trompe point le milieu professionnel  n'est  pas le seul concerné. Les loisirs également ont leur "latin touch" .. Difficile, lorsque l'on est spectateur, visiteur de musée, de comprendre certains opéras, et  pièces de théâtre, de (re)connaître la peinture, la sculpture,  sans avoir quelques notions élémentaires  de mythologie gréco-latine. Faire un petit tour du côté des Dieux, c'est donc s'approcher de l'Olympe, pour y découvrir tout un monde fascinant de personnages, qui furent objets de dévotion, de légendes, ayant  peuplé les temples, étant idoles de  culte, certes , mais qui ont façonné la vie  de nos lointains ancêtres,  en s’immisçant  dans leurs foyers (dieux lares), et en présidant à la destinée des gouvernements.
Electre (J. Giraudoux)

Si l'on s'interroge, souvent, sur les capacités à commercer de nos vénérables aïeux de l'Antiquité, en se disant que la multiplicité des langues ne devait pas faciliter les échanges, il faut considérer le monde contemporain et l'usage généralisé de l'anglais, pour se faire une opinion concrète. Le grec, puis le latin (avec une période charnière) ont  officié sur les quais des comptoirs méditerranéens et dans les villes des grands Empires  Antiques. Il en fut de même au Moyen-Age, et à la Renaissance: périodes où les langues anciennes étaient celles des études, des conversations savantes, littéraires, des traités scientifiques, des bulles pontificales, des actes notariés,  parfois des édits royaux,  mais également de certaines activités commerciales.
L'église a longtemps gardé l'usage du latin pour les célébrations liturgiques. Actuellement, si la langue parlée de l'office est contemporaine, certains chants, psaumes, ou répons sont encore en grec et en latin ( Kyrie, requiem, credo,  ...).
Molière, se moqua pourtant des médecins qui  parlaient  latin, ("Per totam terram videmus
Grandam vogam ubi sumus..."
.in Le malade imaginaire Acte III intermède-ballet),
  mais derrière la dérision, le tragique pointait.  Et son style de langage  est resté  éponyme,  puisque, depuis le XVIIIe siècle  l'on a coutume de dire que:  "Le  Français,  c'est  la langue de Molière".  Un parler qui fut  de mise, et en vogue, dans les cours européennes, un parler qui a intégré des apports divers au fil des siècles,  un parler  dont les racines sont les langues anciennes: le  grec et le latin. 

Pour découvrir, ou pour  le fun., et peut-être  pour avoir envie d'en savoir plus .. :
-  commencer  le latin :
https://www.youtube.com/watch?v=CHRm6bgn79g
- l'alphabet  grec :
https://www.youtube.com/watch?v=hju3f2VVPWw
- un petit rappel d'expressions souvent utilisées ou lues  :
http://www.etudes-litteraires.com/langue-francaise/expressions-latines.php




Antiquis linguis:
absit reverentia vero ..


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dimanche 19 octobre 2014

Hokusai et Buren: art for eternity

 Katsuhika Hokusai  (1751- 1849) - (北斎)
Une part de son immense  production picturale (30 000dessins)  fait l'objet d'une exposition rétrospective à Paris , au  Grand Palais, jusqu'au 18 janvier 2015. Parmi les nombreux noms (pas moins de  90,  dont il se servait pour signer ses estampes et ses illustrations à chaque période
différente de son parcours créatif), la postérité  retient le plus connu :
       "Manji, le vieil homme fou de peinture " (Gakyōjin manji) 
A l'occasion de cette exposition à thème, , on peut rappeler  le nom d'un contemporain de Hokusai, qui fut aussi un  graphiste éminent  du monde de l'estampe japonaise : Hiroshige (1797-1858). Les deux artistes, parfois considérés comme rivaux, ne le furent point tant leur style était individuel. Les 36 vues du Mont Fuji, et la multiplicité de ses œuvres ont contribué largement à la renommée d'Hokusai.    

Autres lieux où l'on peut admirer des estampes :
- A Giverny, dans la demeure de Claude Monet, on retrouve 231 gravures japonaises (dont quelques  estampes japonaises de Hokusai, issues de la série personnelle du peintre fondateur de l'impressionniste).
- A Montélimar, en 2010, lors d' une exposition de la collection parisienne personnelle  de  Guy Juille.
Seiji Nagata
Certains ne retiennent des estampes que celles des figurations de positions suggestives (shungas) , mais au nombre des plus célèbres productions graphiques d'Hokusai se comptent également  les représentations florales, humaines,  animalières, paysagères  et environnementales, qui, outre l'art pictural maîtrisé par le peintre,  renseignent sur la vie et le décor dans le  Japon du XVIIIe et XIXe siècles, en un précieux volet  "ethno-anthropologique". En fin de vie,  l'artiste se fixa une astreinte de "un dessin par jour" afin, malgré son grand âge,  de ne pas rompre avec le geste quotidien de la tenue du pinceau guidé  sur la feuille. Geste qui fut son modus vivendi, sa folie créatrice, l'expression de son talent et qui lui apporta la renommée mondiale. 
à signaler :
La monographie de Seiji Nagata ( ed. Prisma)
et l'article qui lui est consacré   (Berlin 2011)
http://www.wochikochi.jp/english/topstory/2011/10/hokusai-berlin.php
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Daniel Buren expose à Marseille,  au MaMo (Marseille Modulor) , du 24 juin jusqu'au 30 septembre 2014.
  Défini, fini,  infini, travaux in situ
 Le célèbre village vertical constitué de 337 appartements, est un lieu culturel étonnant.  Le designer Ora Ito, créateur du " Mamo Audi Talents Awards ", a bien cerné l'enjeu de cet espace particulier, pour l'organisation de manifestations exceptionnelles pour,  et autour de,  l'art contemporain.
Ainsi, le toit de La Cité Radieuse, édifiée de 1945 à 1952,  selon les plans de l'architecte Le Corbusier (1887-1965),  a reçu, en  2014, une partie des œuvres de  l'incontournable artiste contemporain Daniel  Buren. Mais il faut citer également pour cette même année l'exposition "Daniel Buren, comme un jeu d'enfant , travaux in situ" à Strasbourg depuis le 13 juin jusqu'au 4 janvier 2015, ainsi que celle de Gateshead ( GB) " Daniel Buren. Catch as catch can. Works in situ"  qui s'est terminée le 12 octobre 2014. L'expression "in situ" atteste  du caractère éphémère de l'exposition, et des œuvres mises en espace pour une circonstance arrêtée dans le temps, mais non sur la durée. Une perception personnelle qui donne à réfléchir sur l'instant créatif, le choix artistique,  la pérennité d'une production., mais aussi sur l'exploitation  du travail des créateurs par le milieu artistique.   
 Les années soixante , le groupe B.M.P.T. sont loin, certes, mais la démarche créatrice et l'engagement n'en sont  que plus affirmés. Rechercher le minimalisme pour atteindre "le degré 0 de la peinture", en se débarrassant du classicisme des convenances, afin de  se démarquer,  avoir le souci du lieu, et du public, qui accueillent  les œuvres, sont pour un maître des arts plastiques, des intentions hautement louables, car, rares. Même si "Daniel Buren prend ses couleurs sans les choisir" (entretien en 1965 avec S. Alexandrian),  son univers  est un monde extrêmement coloré, à dominante géométrique, qui emploie volontiers le tracé brut linéaire, sans pour autant délaisser la souplesse de la courbe.Daniel Buren, qui a multiplié les participations aux expositions internationales, a été primé par l'empereur du Japon, en 2007, avec l'attribution du Praemium Imperiale.
Expos du moment, textes, archives ...: 
http://www.danielburen.com/exhibits/personnelle 
A voir , à revoir, à découvrir...: Les divers tomes du catalogue raisonné.(1967  -1972) .On y retrouve les peintures acryliques sur tissu rayé,  les papiers collés , les affichages sauvages..

          *                 *                *                                   *                  *                  *
Avant que la grande vague bleue de Kanagawa n'emporte Hosukai vers l'au-delà éternel et vers la célébrité intemporelle, une phrase peut définir sa philosophie de l'existence :
"Oh! la liberté, la belle  liberté, quand on va aux champs d'été pour y laisser son corps périssable"
(épitaphe de la stèle  de  Hokusai)
                              *    *          *   *            *    *           *   *           *   *
"L'infini : notion non palpable, pour  l'esprit  d'un être humain,  si ce n'est par les sentiments.
Car, seules, l'intensité de l'amour,  la douleur de la perte d'un être cher,  peuvent être  ressenties comme: infinies. " (NLM)
                                                                                                              

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