La cité labellisée (Architecture du XXe siècle) ne se lasse pas des créations des artistes contemporains . Toujours fidèle à sa démarche, et à son identité, la ville Languedocienne multiplie avec succès les invitations d'artistes actuels. En cet été 2023, La Grande Motte s'est donc immergée dans les productions remarquables de Grégory Watin.
Un graphisme résolument expressif, des références au milieu urbain, des formes entrelacées, un discours à travers les lignes...: le monde de l'artiste ne laisse pas indifférent. C'est un appel au visiteur. On est à la fois convié et interpellé par la représentation et la présentation. Les œuvres sont en arrière- plan tandis que sur la surface du tableau une grand plaque de plexiglas est maintenue à quelques centimètres par de longues vis . Effet de relief garanti. Mais le miroir n'en est pas un, c'est un support expressif qui donne un complément de sens à la toile initiale: un monde dans un monde pour une lecture plus dense, plus riche. Happé par la figuration, le spectateur est projeté dans une œuvre en abîme.
City life, immersions urbaines annonce la déambulation dès son titre. La ville: son esprit, son ambiance, ses bruits caractéristiques, son mouvement quasi perpétuel qui donne un quotidien actif, parfois désabusé, mais toujours en adéquation avec son temps, voilà la vraie toile de fond de l'ensemble de la production. Si le foisonnement transparaît dans les œuvres de l'artiste c'est volontaire, afin de traduire l'action même dans un support inerte. Le peintre donne à voir et à ressentir .
Culture Art Patrimoine