Depuis le 6 octobre 2012 et jusqu'au 23 janvier 2013 exposition Django Reinhardt, swing de Paris à la Cité de la Musique (Paris).
La capitale rend donc hommage au légendaire guitariste qui fit ses beaux jours ( et ses nuits enfiévrées) de la 1° moitié du XX° siècle.
Avec d' autres musiciens, dont le violoniste Stéphane Grapelli, Django a fondé le Quintette du Hot Club de France ( la célèbre formation jazzy ), les titres se sont enchaînés et sont devenus autant de succès, ..de Minor swing, Dinah, Sweet Georgia Brown, Chicago, jusqu'à l'incomparable "Nuages" ... .
Ligne mélodique déliée, ou accords saccadés en rythme énergique, la virtuosité est là, toujours présente, en dépit d'un accident qui ne laissera que 3 doigts valides à la main gauche de Django. La performance de la technicité de l'interprétation n'en est que plus remarquable. On a beaucoup disserté sur ce musicien ultra doué. En employant bien des poncifs et des clichés : manouche, libre, autodidacte, non conformiste, on a tenté, sans y parvenir, de cerner l'homme à travers l'artiste. La manifestation parisienne offre là une occasion privilégiée pour s'en approcher, à travers la musique (des concerts in situ), et grâce à l'exposition des objets personnels, surtout les célèbres guitares de Django !!
Décédé trop tôt, à 43 ans (en 1953), D. Reinhardt laisse néanmoins un héritage musical considérable,qui fait encore des émules et des disciples. Défendre l'esprit et le genre, s'en inspirer sans le copier, voilà ce que réussissent les talentueux suiveurs (qui se réclament de leur prestigieux aîné entré dans la légende), en suivant leur propre parcours, et en se faisant un nom. : Sanseverino, Thomas Dutronc, Rafaël Faïs., Bireli Lagrène..
En résonance, et toujours dans la capitale parisienne : depuis le 26 septembre 2012 jusqu'au 14 janvier 2013, se tient l'exposition de 180 tableaux (du XV° au XX° s, de Léonard de Vinci à Picasso,) dans les galeries nationales du Grand Palais, sous le titre "Bohêmes" : cinq siècles d'errance et de liberté.
50° message d'International Culture Blog...
Freelance Writer
Culture Art Patrimoine
La capitale rend donc hommage au légendaire guitariste qui fit ses beaux jours ( et ses nuits enfiévrées) de la 1° moitié du XX° siècle.
Avec d' autres musiciens, dont le violoniste Stéphane Grapelli, Django a fondé le Quintette du Hot Club de France ( la célèbre formation jazzy ), les titres se sont enchaînés et sont devenus autant de succès, ..de Minor swing, Dinah, Sweet Georgia Brown, Chicago, jusqu'à l'incomparable "Nuages" ... .
Ligne mélodique déliée, ou accords saccadés en rythme énergique, la virtuosité est là, toujours présente, en dépit d'un accident qui ne laissera que 3 doigts valides à la main gauche de Django. La performance de la technicité de l'interprétation n'en est que plus remarquable. On a beaucoup disserté sur ce musicien ultra doué. En employant bien des poncifs et des clichés : manouche, libre, autodidacte, non conformiste, on a tenté, sans y parvenir, de cerner l'homme à travers l'artiste. La manifestation parisienne offre là une occasion privilégiée pour s'en approcher, à travers la musique (des concerts in situ), et grâce à l'exposition des objets personnels, surtout les célèbres guitares de Django !!
Décédé trop tôt, à 43 ans (en 1953), D. Reinhardt laisse néanmoins un héritage musical considérable,qui fait encore des émules et des disciples. Défendre l'esprit et le genre, s'en inspirer sans le copier, voilà ce que réussissent les talentueux suiveurs (qui se réclament de leur prestigieux aîné entré dans la légende), en suivant leur propre parcours, et en se faisant un nom. : Sanseverino, Thomas Dutronc, Rafaël Faïs., Bireli Lagrène..
Corot |
Van Gogh |
La vie vagabonde des gens du voyage, des gitans,des roms, des gypsies (venant d'Egypte, disait-on il y a quelques siècles), des tziganes, des boumians.., est mise sur toile, et se décline autour des thèmes revisités: les roulottes, les feux de bois, les groupes réunis dansant ou jouant de la guitare, les campements à l'orée des bois, ou aux portes des villages., la diseuse de bonne aventure, le rempailleur de chaises, .. Cependant dans ces portraits brossés avec profusion de couleurs et d'attitudes, les artistes à travers les âges ont voulu autant interpeller que témoigner. Loin d'un romantisme teinté d'exotisme, ces tableaux de "maîtres" narrent avant tout une aventure humaine de gens en mouvement. Souvent insaisissables parce que fréquemment pourchassés, ils deviennent mythiques mais savent évoluer au fil du temps qui passe. Avec la musique et la danse pour exprimer tous les sentiments de l'âme, et les aléas d'une existence nomade, les bohémiens avaient ainsi la force et la grâce, qui savaient capter le regard du peintre, ils les ont conservées.
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