samedi 29 novembre 2014

Going to Xmas

Le temps d'Avent ouvre ses portes  4 semaines avant Noël . Si les adultes se lancent dans la course aux cadeaux, les enfants doivent réfréner leur impatience. Les astuces  sont nombreuses pour les aider à maîtriser leurs trépignements: les vitrines décorées, la rédaction de la lettre au Père Noël, les stands ciblés des grandes surfaces, les illuminations citadines, les villages de Noël qui se mettent en place dans les centres urbains, et les "Noëls d'antan", ouverts au public et célébrés par les associations locales..
La lettre au Père Noël:
voir sur ce même blog l'article
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2013/12/des-mots-pour-le-dire-et-lecrire.html
Le sapin:
 sur ce même blog :
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2012/12/amabilis-nobilis-grandis-il-est-le-roi.html

Noël sous les Tropiques :
Sur certains continents, la météo ne "joue pas le jeu", car  c'est sous un soleil radieux, dans un ciel d'azur,  que les traditionnelles couleurs du temps de  Noël : rouge blanc et or,  pavoisent. La neige et ses flocons , la glace et le givre sont posés et saupoudrés artificiellement  pour actualiser le décor.
Noël dans son mystère  :
Au Moyen-âge où toute la population n'était pas lettrée,  Noël était l'occasion de réjouissances et d'enseignements. Sur le parvis des cathédrales on donnait des mystères . Ces spectacles étaient des épisodes théâtralisés des Saintes Ecritures, joués grandeur nature. 
L'Officium Stellae, de la tradition médiévale se jouera cette année encore à Strasbourg.
à consulter pour en savoir plus : 
http://mystere-de-noel.fr/page-d-exemple/
http://mystere-de-noel.fr/wp-content/uploads/2011/10/saisons-dalsace_nov2010.pdf 

Noël sur le calendrier :
24 petites fenêtres closes, chaussettes, paquets, ou sachets (sur des surprises, des gourmandises), ..à n'ouvrir qu'un seul à la fois !
Belle histoire pour ce calendrier dont l'origine (allemande) remonte au début du XXe siècle! C'est en 1908 que l'éditeur Gerhard Lang décide de commercialiser cet objet qui, jusque là, n'était présent que dans les familles protestantes. L'Adventskalender  n'était alors qu'un simple carton, illustré de petits graphismes colorés. Puis, en 1920, la formule devint plus sophistiquée. Le nombre d'ouvertures variant en fonction du jour où tombait Noël,  l'on pouvait découvrir derrière chaque case un verset biblique.. S'éloignant de la référence religieuse, le biscuit ou le chocolat  furent inclus en 1958. Depuis lors on trouve des calendriers de l'Avent sous toutes les formes : sapins, maisons, trains, ribambelle de chaussettes . Même si le chocolat est encore très présent,  le contenu lui aussi a changé : petits jouets, confiseries briolées... En Allemagne, leur  pays d'origine,  ces calendriers prennent une dimension à la hauteur de leur histoire.. En effet, maints villages et villes l'installent en façade du Rathaus (mairie). Et si la présentation évolue au cours des années une constante demeure: la tradition.  Donc :  patience., les enfants, . patience...jusqu'au soir du 24 décembre !

                                        Noël pour tous et chacun :
Cependant, outre la liesse populaire, l'euphorie anticipée causée par l'approche  de la fête, on peut prendre un peu de recul, et s'accorder un moment afin de  reconsidérer l'impact d'une célébration aussi commerciale que religieuse. Date fixée par la main de l'homme, Noël est, certes, un symbole. C'est également un prétexte, et une opportunité pour faire plaisir à l'entourage, recevoir famille et amis, s'octroyer une pause dans un emploi du temps chargé (carrière professionnelle, vie privée, vie parentale, problèmes personnels divers..). Pour d'autres, (souvent victimes des aléas et chagrins de la vie), devant les déballages (parfois indécents) d'aliments et de cadeaux luxueux, c'est une raison de se sentir encore plus démunis, encore plus seuls. La vraie misère, la vraie solitude ne s'exhibent pas.  Les mouvements solidaires et caritatifs l'ont bien vu, et  compris..:  Noël n'est pas une fête pour tous.


Alors, Rouge "Coca", ou Vert "Secours Populaire", il faut se souvenir qu'il est là, le vieil homme barbu, et qu'il a une hotte (ou un caddy) à remplir,  afin de mieux redistribuer.


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(illustrations : 2 collages NL M )

lundi 24 novembre 2014

Toulouse à Albi

Henri Marie Raymond ...  (1864-1901), fils du Comte et de la Comtesse  de Toulouse-Lautrec-Monfa,  était un peintre témoin de son époque. Personne n'a su, aussi bien que  lui,  dessiner, et transcrire les mouvements d'une fin de siècle, vécus par  la  société parisienne entre la guerre de 1870 et celle de 1914.
D'une enfance entre l'Aude (Celeyran , château maternel)  et l'Aveyron (Camjac, château des gds-parents) Henri garda le goût des paysages de la campagne. (toile : "Chemin dans le bois de Celeyran" -1880, )



Moqué , raillé, affublé de surnoms méprisants, à cause de la taille de ses jambes, l'artiste, victime d'un accident qui gêna  sa croissance,  connut une vie entre noble grandeur et lieux mal famés. Cette existence très brève (37 ans), mais dense,  a été le sujet de plusieurs adaptations biographiques à l'écran, et de nombreux ouvrages.  Lithographe, affichiste, Henri de Toulouse Lautrec a peint les  portraits des personnages  qui savaient habiter  les nuits de la capitale de leurs fortes personnalités : la Goulue, les danseuses du Moulin Rouge, le chansonnier Aristide Bruant, les filles des maisons closes, les bourgeois attablés dans les salles de café concert : le  monde de la nuit, des arts, des plaisirs. Henri oscillait entre l'observation et le quotidien. Venant en  ces lieux pour croquer quelques traits (visages, attitudes, expressions particulières), il cédait parfois aux instances de ces rencontres. Du croquis à l'atelier, puis à la lithographie, sur grandes affiches (de format 191 x 117 cm) en chaudes couleurs appuyées,  se détachaient ces silhouettes caractéristiques et immédiatement reconnaissables, qui firent le succès de ce peintre inspiré, considéré comme le "père de l'affiche moderne" .
Si les œuvres d'Henri de Toulouse-Lautrec se rencontrent dans plusieurs musées internationaux (Orsay (Paris), Museum of Modern Art ( NY), National Gallery of Art (Washington), Museum  of Art (Cleveland), c'est dans sa ville natale : Albi, la rouge, que le Musée municipal  en regroupe la majorité.
Albi, la ville :
http://www.mairie-albi.fr/pano/albi_virtuel.htm
le Musée T-L  d'Albi : sis depuis 1922, dans le Palais de La Berbie, ancienne demeure épiscopale.
http://www.museetoulouselautrec.net/
le film de John Huston (1952) -extrait-
https://www.youtube.com/watch?v=muMC7-pB730
le film de Roger Planchon (1998 ) Lautrec
https://www.youtube.com/watch?v=L3PtyWSDECQ
la chanson du film (1952) par André Claveau
https://www.youtube.com/watch?v=ocnP7rWwvPY

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jeudi 20 novembre 2014

20 novembre: L'enfant et ses droits

Contrairement à ce que le laisse supposer un certain modus vivendi de  l'époque actuelle, on est parfois bien loin de "l'enfant-roi". La journée du 20 novembre,  traditionnellement  consacrée aux Droits de l'enfant  est un rappel indispensable et nécessaire à l'heure où bon nombre des articles de ce texte sont  ignorés, bafoués, non appliqués ni respectés .
 2014: c'est la 25e édition de ce jour spécial, qui rappelle que les adultes ont des devoirs envers les enfants. En effet, si plusieurs tentatives (de traités nationaux ou internationaux) avaient été effectuées auparavant, au début du XXe siècle, ce n'est qu'en 1959 que la convention des USA publie la Déclaration des Droits de l'enfant. Et,  plus tardivement encore, en 1989,(le 20 novembre), la Convention Internationale des Droits de l'Enfant (C.I.D.E.) est proclamée.  D" objet", l'enfant devient "sujet " à part entière.  On mesure le chemin parcouru depuis les temps où l'enfant n'était perçu que sous certains aspects :" bouche de plus à nourrir", "moyen d'assurer une descendance", " chantage aux épousailles", " bras supplémentaires pour aider aux travaux des champs".... Il fut même une époque où  l'on pensait que les  jeunes enfants n'avaient pas d'âme, et n'avaient pas la conscience de la souffrance physique. Alors, on traînait  souvent sa progéniture derrière soi, dans les diverses vicissitudes du quotidien, sans trop s'en soucier, ou, si l'on  en avait les moyens financiers, on la plaçait en nourrice ...
Avec de tels comportements parentaux l'éducation pâtissait, mais, de cela non plus, on ne s'en souciait guère. L'école n'étant pas obligatoire, on estimait que seuls, quelques rudiments de calcul, de lecture et d'écriture faisaient largement l'affaire pour "se débrouiller dans la vie". Il est évident que pour les filles,  cela était pire que pour les garçons..
Les lois sur l'école primaire, du ministre de la 3e république française: Jules Ferry, ne datent que de la fin du XIXe s. (1881-1882). Elles concernent la gratuité de l'enseignement public, laïque,  et l'obligation d'instruction. Même si ces mesures ont eu un retentissement politique, elles correspondaient à une volonté, issue de constats et de prises de conscience. Au XXIes. , la concrétisation de l'application  de ces lois , n'est pas, cependant, une évidence, ni un automatisme, et cela crée trop souvent encore débat. Plusieurs voix (associations, ONG...) s'élèvent pour dénoncer ces manquements aux droits les plus élémentaires. Comment vouloir faire  progresser,  sans éduquer ?
Comment un individu peut-il prétendre être un adulte responsable  en lésant délibérément les droits d'un enfant ?

Montage NLM

Les droits :
Ils concernent plusieurs secteurs. Depuis la rédaction de la Convention, ils sont ajustés, mis à jour, améliorés.   Ils sont civils, sociaux, économiques, politiques, culturels. ...
Rappel des textes :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/IMG/pdf/Conv_Droit_Enfant.pdf
http://unesdoc.unesco.org/images/0014/001473/147379f.pdf
 http://www.humanium.org/fr/
Outre ses droits, l'enfant a lui-même des devoirs, dont : 
Profiter utilement, sans la gâcher,   de la chance de s'instruire, d'être instruit.
Respecter les droits des autres enfants.  

"Il n'existe pas d'autre voie vers la solidarité humaine que la recherche et le respect de la dignité individuelle" (P. Lecomte du Noüy/ 1883-1947)
"L'égalité a un organe : l'instruction gratuite et obligatoire."
(Victor Hugo /1802-1885)

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lundi 17 novembre 2014

Dernière pose pour un photographe

Académicien (des Beaux Arts de l'Institut de France), au style   non académique, Lucien Clergue (1934  -2014)  a porté l'art photographique au zénith de l'expression en N&B (noir et blanc). Il devient véritablement un  professionnel  en 1960.  C'est   Arles,  point de mire, qui a vu naître sous son impulsion, en 1970,   un festival international, entièrement dédié à la photographie: les rencontres internationales de la photographie d'Arles.  Créé en collaboration avec Michel Tournier et J-Maurice Rouquette (en l'hôtel d'Arlatan), il est actuellement sous la direction artistique de François Hebel (depuis 2002) et c'est le premier festival de renommée mondiale. Il attire chaque année plusieurs milliers de visiteurs.
 Fidèle à une technique habilement maîtrisée, Lucien Clergue avait quelques thèmes de prédilection,  qui ont fait sa renommée, parmi lesquels on retrouve : le milieu de la tauromachie, les paysages, les nus, le monde des gens du voyage, les portraits ..
Impressions, clichés , surimpressions, travail sur pellicule, jeux d'ombre et de lumière, angles de prise de vue et perspectives,  le photographe étonne toujours le public qui visite les expositions de ses œuvres. Dans la lignée de ces grands professionnels de l'image, on cite également:  Man Ray, R. Mapplethorpe, H. Newton, et surtout Edward Weston, dont le travail fut un réel déclencheur pour L. Clergue.... 
On peut s'extasier sur un procédé photographique, sur l'habileté et le savoir-faire technique du preneur de vues, mais pour la réussite d'un cliché, un autre élément important intervient : le choix . Et celui-ci est multiple, car il concerne plusieurs secteurs. En effet,  se posent à l'artiste:
- le choix de l'appareil et du matériel,
- le choix du décor, et des effets de luminosité
- le choix du thème,
- le choix du modèle.
Car, de la même manière qu'une seule erreur dans cette liste peut gâcher le rendu final, on peut envisager le challenge : un même sujet traité par plusieurs photographes. Et l'on obtient des  résultats très personnels,  très différents qui sont, certes,  la marque individuelle d'un style propre, d'une intention, mais d'une vision particulière très aboutie.
Dans le parcours de vie de Lucien Clergue, il y a des "rencontres " . Ce sont  des artistes issus de tous horizons et de toutes les disciplines (peinture, musique, poésie..),  de fortes personnalités, qui  deviennent ses amis  : Pablo Picasso, Jean Cocteau, Manitas de Plata, Saint-John Perse...
Les plages de Beauduc, de Faraman,  la Camargue secrète, sont alors les décors  pour des séries de photos qui deviendront plus que célèbres :   cultes !
A Arles, sa ville natale,  Lucien Clergue s'investit  dans une mission essentielle: le partage et la transmission du savoir, en participant à plusieurs projets . 
En 1965 : création du département photographie dans le site du Musée Réattu,
En 1982 : création de l'Ecole Nationale Supérieure de la Photographie.                                
Auteur de plusieurs ouvrages (75), de plus de centaines de milliers de photos (800 000), Lucien Clergue laisse à la postérité une production éclectique, foisonnante, empreinte de son  regard sur les réalités poétiques, crues,  mais concrètes, du monde au sens large du terme. Les éléments jouant avec la flore, la faune, sur les corps dénudés, les portraits sublimés par l'oblique des rayons de l'intense soleil provençal, la réalité sans fard de la vie quotidienne des gitans.. : rien ne semble avoir  échappé à l’œil exercé de l'artiste derrière son appareil argentique. Depuis l'annonce en 1889, par Arago, de la naissance du procédé de  la photographie, on en mesure le chemin parcouru, et son extraordinaire apport, aussi bien dans l'information journalistique que dans le domaine de la culture. 

 à lire :
http://www.culture-13.fr/mobile/agenda/lucien-clergue-a-corps-et-a-mes.html
et sur ce même blog (I.C.B.) :
Helmut Newton 
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2012/04/helmut-newton-la-mise-nu.html
Robert Mapplethorpe
http://international-culture-blog.blogspot.fr/2014/06/deux-expos-parisiennes-pour-un.html



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vendredi 14 novembre 2014

La mélodie des étoiles ou space song ?

Telstar 1
Plus attractive que le chant des sirènes, la chanson stellaire n'est pas, pour autant,   un miroir aux alouettes. Quelques groupes musicaux,  aux noms évocateurs, ont néanmoins saisi l'opportunité pour s'en inspirer, et composer des airs qui furent, en leur temps, des "tubes" .. comme : les Spotniks "Telstar", repris notamment par The  Shadows,  et the Tornados "All the stars in the sky" , , Les Lionceaux "le spoutnik theme", Les Missiles  ".., David Bowie "Space Oddity"..(1969), Vangélis "Cosmos"...

https://www.youtube.com/watch?v=_GTPyVmkKpo
Telstar est le nom d'un satellite de communication qui a fonctionné 6 mois, et qui fut   lancé en 1962 depuis la base américaine de Cap Canaveral. Il a permis la 1ere mondovision.
Depuis plus d'un demi-siècle l'homme s'est essayé à tutoyer les galaxies et l'espace intersidéral.
 
Comète Tchouri
Du 1er pas sur la lune, en juillet 1969 , au récent (et très espéré) exploit du robot Philae, les scientifiques n'ont pas cessé d'améliorer la performance en affinant les calculs, les stratégies, les trajectoires et les points de chute...
Novembre 2014: 
Philae, ayant laissé son support: la sonde Rosetta lancée en 2004, est donc partiellement ancré (avec quelques difficultés inattendues dues au système anti-rebonds) sur la comète   Tchouri, (Tchourioumov-Guérassimenko: Чурюмова- Герасименко), découverte en octobre 1969, par les 2 savants russes dont elle porte les noms respectifs. 
 La conquête spatiale se poursuit donc,  inexorablement. C'est  à la fois une histoire  d'engins, de corps célestes,  d'animaux,  et d'humains. Les buts de ces expériences sont multiples. Outre l'exploit technique renouvelé à chaque opération réussie, c'est une course à la possibilité de  la survie de l'être humain, ailleurs que sur la terre. On cherche également de nouveaux territoires à explorer, des moyens de communication hyper-performants, en  temps et en durée (rapides, efficaces, fiables). La réussite doit être à la hauteur des dépenses colossales, engendrées par ce type de spectaculaires tentatives.  Depuis le tout premier : Y.Gagarine (1961), et la toute première :V. Terechkova(1963), les astronautes (spationautes, cosmonautes ...): Glenn, Aldrin, Baudry, Collins, Cooper,  J-L. Chrétien, Haigneré... ont gravé leurs noms dans la prestigieuse liste des pionniers de l'espace.
Viser la lune ne fait plus peur, mais chaque nouvelle mission est un défi à relever. La prouesse tient aussi bien des efforts de l'équipe restée au sol que de celle qui pilote l'engin spatial. La présence humaine dans l'espace revêt plusieurs formes: elle peut être aussi directe qu' effective, ou représentée par mécanismes et matériel interposés. C'est donc le cas de Philae,  sous contrôle,  depuis une dizaine d'années, et qui rend compte  actuellement des diverses observations programmées. Ainsi a-t-on pu voir  la structure de la comète Tchouri,  et même entendre les sons émis ..
Pour en savoir plus sur cet événement exceptionnel,  et sur l'agence spatiale française : le  CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) :
http://www.rtl.fr/actu/sciences-environnement/video-mission-rosetta-le-robot-philae-s-est-pose-avec-succes-sur-la-comete-tchouri-7775299490

http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/rosetta-philae-osiris-tchouri-petit-lexique-pratique-de-la-mission-spatiale-de-l-esa_1621419.html

Plus que jamais, cartésiens comme on peut l'être au XXIe siècle,  il faut certes avoir la tête dans les étoiles, et  tourner les regards vers la voie lactée,  pour y déceler l'avenir du genre humain,  mais sans forcément  faire appel aux  signes astrologiques.

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dimanche 9 novembre 2014

November days



Photos Montage NLM
 La météo de la saison s'accorde aux sujets d'actualité, non par mimétisme mais pour des raisons d'agenda .. Cette année 2014 est particulière,  par sa teneur en événements. Mais, fêter l'anniversaire, en certaines circonstances,  ne convient pas . On parle alors d'évocation, de célébration, de commémoration.. Ainsi en est-il du centenaire de la " Grande Guerre", largement célébré dans toutes les communes de l'hexagone, et au-delà des mers et des frontières. Sous forme de films, d'expositions, de conférences,mais aussi de publications multiples, le devoir de mémoire auprès des adultes, et d'information auprès des jeunes générations a grandement  occupé le calendrier 2014. Cependant, toutes ces manifestations ne se termineront pas avec l'année civile, elles se poursuivront encore, pour certaines d'entre elles,  jusqu'en 2018. Si l'on a beaucoup insisté sur les faits militaires, les conditions de vie (et de trépas) des malheureux bidasses au combat, on a également rappelé celles  des civils : femmes et enfants , Mais  il fut question également des privations, des traumatismes et dommages post conflit.: les veuves blanches, les morts et les blessés colons,  l'endoctrinement des enfants, la haine de l'ennemi....
Pour en savoir plus :
http://centenaire.org/fr
 et de  l'autre côté du Rhin :
http://www.faz.net/aktuell/politik/der-erste-weltkrieg/historisches-e-paper/
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Nov. 1989- nov. 2014 : Le mur de Berlin (Berliner Mauer): 25 ans après .. Loin du romantisme populaire, parfois récupéré par quelque courant politique,  l'actualité événementielle se réfère néanmoins à la littérature, et au cinéma pour rappeler à la mémoire collective  ce que fut" l'époque du mur". .Des  RDA, et RFA,  vers la BDR, le chemin fut parfois pavé de bonnes intentions, et bordé de roses aux tiges épineuses. Mais il s'est fait. La chute du mur ( "le rideau de fer") s'est muée en un symbole fort, ayant un retentissement international..Si les murailles  de Jéricho tombèrent au son des trompettes, c'est souvent  aux accents de l'emblématique mélodie du groupe musical : "Scorpion", que l'on associa l'événement berlinois. .Les artistes ne sont pas restés indifférents, ils ont témoigné du fait, à leur manière, dans leurs créations respectives.Les plasticiens et les graphistes ont utilisé le mur comme support. Et si le violoncelle de Mstislav Rostropovitch a retenti le 11 novembre 1989,  pour  transcrire un message de liberté et de paix,  au-delà de cette inoubliable image véhiculée par les médias,  c'est un réel courant de changement qui fut évoqué dans la chanson :
"Wind of change" 
https://www.youtube.com/watch?v=pMSrXUXLjgE
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Manitas de Plata  : Una Alma Gitana además al cielo. 
 Derrière l'image galvaudée de roulotte et de feu de camp, le peuple  gitan défend une identité culturelle ancestrale, aux racines aussi profondes que multiples. Manitas (Ricardo Baliardo)  fut l'un des leurs. Même si la gloire l'a porté  haut sur ses ailes, l'homme n'en était point émoussé dans ses convictions,  car il  était resté aimable, souriant,  et abordable .. En étant parfaitement "artiste", nourri de ses souvenirs de célébrité heureuse et fêtée, il savait cependant, au détour d'une conversation, jeter, de ses yeux d'un bleu de  porcelaine,  un regard aigu sur la vie,  sur la destinée. Avant que la maladie
Montage NLM d'après photos CV
ne le condamne au fauteuil, puis à l'immobilité au lit, on pouvait apercevoir  ce guitariste exceptionnel déambuler pendant quelques étés,  sur les quais de la Grande Motte. Sa silhouette digne, cintrée dans un costume clair, était ponctuée par une chevelure blanche ondulante tombant sur ses épaules. L'homme avait fière allure. Il jouait de temps à autre de la guitare à la terrasse d'un café,ou dans un restaurant du littoral, entouré de quelques musiciens, ou de membres de sa famille,  reprenant ces airs qui firent sa renommée. Le style mélodique était immédiatement identifiable. Les doigts effilés,agiles, n'avaient alors  rien perdu de leur dextérité. Et la foule des badauds qui s'approchait pour l'écouter, se laissait gagner par les chaudes tonalités d'un flamenco personnel, enfiévré  et spécifique, comme seul, Manitas était capable d' interpréter, de cette façon, puisqu'il en était le compositeur.
https://www.youtube.com/watch?v=kUsZJP3SPcQ

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La Boétie et Montaigne
G. Brassens : le demi-siècle des copains..1964-2014 ...
La chanson "Les copains d'abord "a été publiée il y a 50 ans .. Sa ligne mélodique est toujours aussi entraînante et le texte , même s'il peut sembler aujourd'hui désuet, reste bien d'actualité.. L'éloge de la fidélité en amitié, et de la solidarité, à l'heure de l'individualité où les sentiments se délitent derrière le paravent technique des mobiles et des tablettes, prend tout son sens. ..
           "Parce que c'était lui, parce que c'était moi "
Le discours pourrait prêter à sourire.. or,  les pacifistes le savent pertinemment : au regard des leçons de l'Histoire, les conflits peuvent revêtir un caractère d'absurdité. Les décennies  passant apportent un recul qui autorise la réflexion en commun,  et qui aide à l'entente. Alors prôner la paix, l'espoir,  n'est pas qu'affaire de philosophes philanthropes idéalistes, mais ce peut être aussi  l'œuvre collective de gens de bonne volonté.
http://www.dailymotion.com/video/x1qwmtp_georges-brassens-les-copains-d-abord-live-officiel-archive-ina_music
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jeudi 6 novembre 2014

Lisboa: festival au Portugal

Même si ce n'est pas en avril au Portugal, les cloches de Lisbonne pourront sonner quand même pour faire un festival au  cinéma, du 7 au 16 novembre 2014. De très nombreux invités (50 environ) , personnalités issues du milieu du 7e Art, sont au nombre des participants de cette manifestation attendue. La sélection de l'année retient l'attention, avec notamment une rétrospective de l’œuvre du réalisateur et comédien:  Philippe Garrel.
Une fois de plus le Lisbon & Estoril Film Festival se distingue par sa programmation. L'expression artistique y est mise en exergue. La créativité est valorisée, en dépit des pressions diverses d'un marketing qui monte en puissance,  par ses exigences de rendement, ou de conformité à un style de mode. L'originalité omniprésente ne masque pas, cependant, un cadre plus traditionnel. En effet, on retrouve dans le LEFFEST , des projections, des débats, une réflexion profonde concrète sur des problèmes et des thèmes particuliers au cinéma.
On ne saurait évoquer équitablement  le cinéma au Portugal sans parler d'un autre volet : l'INDIELISBOA - Festival international du cinéma indépendant de Lisbonne, avec la version éponyme Junior . Créée en 2003, la manifestation, dirigée par Miquel Valverde et Nuno Sena,  fêtera donc sa 12e édition, en 2015 (du 23 avril au 3 mai). Dans la liste des grands rendez-vous du 7e Art ( Venise, Cannes, Berlin ..) la capitale portugaise a su se tailler une place au format de ses ambitions. Chaque génération peut y apprécier un programme ciblé. Les novateurs de la pellicule, comme les adeptes du traditionnel classicisme,  peuvent se risquer à concourir. Les déclinaisons de genre sont multiples, originales, étonnantes, émouvantes, parfois inattendues, mais toujours en recherche d'une certaine  qualité.
Autre facette de l'organisation  de ces "movies festival",  La MONSTRA : Festival de Animação de Lisboa - Le  Festival du film d'animation de Lisbonne ,  du 12 au 22 mars 2015 (13e édition), sous la direction de Fernando Galrito, recevra la Hongrie en invitée d'honneur.

Si la compétition est, assurément,  le moteur essentiel de toutes ces réunions cinématographiques, 
elle n'en est pas le but essentiel. En effet, la découverte, la présentation au milieu professionnel, et au public, la confrontation aux autres œuvres en lice, permettent aux créateurs de  mieux jauger l'impact de leur travail. On considère souvent, avec raison, la participation  à ces manifestations comme une opportunité de  tremplin artistique et professionnel. Les jeunes réalisateurs s'y font remarquer par le style, la technique employée,  et le sujet  de leur  film. Les acteurs s'y font repérer par leur jeu d'interprétation, leur "présence" à l'écran,  et leur photogénie. Et l'on connaît bien l'importance de ces  étapes, d'un parcours professionnel difficile, dans la longévité d'une carrière cinématographique. Un grand nombre de célébrités actuelles  ont commencé par le film d'animation, le court métrage.
 On peut donc se laisser emporter volontiers  par de fantastiques ou romantiques histoires, dont les héros sauront crever l'écran blanc des salles obscures  afin d'emmener le spectateur sur les rives du Tage..., dans la vieille cité du Portugal: Lisbonne, ville au riche passé, chantée par la grande Amalia,  ville  qui sait néanmoins s'ouvrir  aux projets créatifs de l'avenir. 
                                          
                                          

Pour en savoir plus : 
sur le LEFFEST- 
http://www.cm-cascais.pt/noticia/lisbon-estoril-film-festival-8a-edicao-homenageia-maria-de-medeiros-e-john-malkovich
http://www.radiocinema.it/89892/news/nuovo-film-per-garrel
sur l'INDIELISBOA -
http://indielisboa.com/regulamento-2015/
sur la MONSTRA- 
http://en.monstrafestival.com/
Lisboa par Amalia Rodrigues
https://www.youtube.com/watch?v=WwYwdqyB4Og

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