L'omniprésence de la toile (Web) dans la vie quotidienne avait, et a encore, de quoi inquiéter le citoyen lambda et les entreprises. La sentence émise pour résumer la situation: " Internet va tuer la Culture !" était aussi hâtive que lapidaire..
L'industrie du livre songeait que le support papier avait une fin annoncée. Le commerce se désolait d'un avenir aux magasins désertés par les consommateurs. L'univers du disque avait la hantise de dépérir, et celui du cinéma déplorait une possible désertion des salles.. Que nenni ! Ledit citoyen L. est devenu surfer internaute, certes, mais il est resté acquéreur de livres, auditeur de concerts et de CD, amateur de 7e art et fait ses achats en grande surface.
La Culture, y compris en période peu faste (dite "de crise"), a encore de beaux jours.. Le prix des places de spectacle a augmenté, celui des "supports " aussi, et pourtant, les salles de concert sont combles, les films de qualité (ou à grand renfort de matraquage publicitaire) font toujours autant d'entrées...
Se soustraire à la morosité ambiante passe par la case distraction, c'est inévitable. Si les moyens financiers se réduisent, pour certains, comme peau de chagrin, il reste la débrouille, l'astuce, pour avoir quand même sa part de rêve. L'importance des installations communales mises à la disposition des administrés, le rôle indispensable des associations locales, prennent alors toute leur valeur.
Les Bibliothèques et Médiathèques Municipales :
Pour un moindre coût (abonnement, adhésion) chacune , chacun, peut avoir à disposition , pour un temps limité, des ouvrages de référence, des nouveautés littéraires, des revues, et des publications sur maints sujets:quelques archives locales, sport, jardinage, culture, politique, écologie, mode, religion,... Outre les usuels (presse, dictionnaires, ouvrages scolaires), les enfants et les ados y trouvent un coin spécialement aménagé pour eux, souvent agrémenté, dans le créneau des heures d'ouverture, d'animations ciblées.
Lieux confortables, accueillants, et calmes, les bibliothèques favorisent la recherche, la curiosité, la découverte, l'apaisement, et incitent au parcours des rayonnages et des étagères dans une quête d'ouvrages divers. Certaines associations locales sont partenaires de ces lieux d'étude, d'information et de distraction.
Mais hélas ces opportunités ne sont pas à la portée de tous. Pour maintes raisons, ( sociales, conflictuelles, matérielles..) bon nombre de nos congénères sont privés de la joie de lire. L'accès à la culture livresque se fait inévitablement par la scolarisation. Et l'on sait combien le problème est d'actualité à l'échelon mondial. La quête du savoir, synonyme souvent de désir d'autonomie, de liberté, est, en tant que symbole, muselée, freinée, parfois interdite. A l'instigation de personnalités, émues par cette situation, ayant des répercussions sur l'avenir des populations concernées, des associations (ONG) se sont formées dans le but louable de faciliter, financer, favoriser, cet accès à l'information qui découle de l'apprentissage de la lecture.
BSF : Bibliothèques sans frontières, créée en 2007 à l'initiative de Patrick Weil ( directeur de recherche au CNRS), est un réseau dirigé par Jérémy Lachal ayant des projets dans une vingtaine de pays à travers le monde. Un actif de formation de personnels de 250 bibliothécaires, et 2 sections principales :
l'une en France , l'autre aux USA ( LWB : Librairies Without Borders) . Mais qu'est-ce au juste ?
Des dons, des bénévoles, des missions, des actions, de la gestion de matériel (livres) tout ce qu'une association de ce type peut faire pour concrétiser ses buts. Les partenaires sont nombreux et engagés.
A consulter sur le site éponyme :
http://www.bibliosansfrontieres.org/
Sans oublier la version audio :
http://litteratures.sonores.free.fr/biblio.htm
"Livrez-vous à la lecture", comme le brocarde si drôlement le comique Dany Boon dans son sketch, en incitant le public à lire..
Le livre, meilleur ami de l'homme.? Chacun, selon son centre d'intérêt, peut répondre personnellement à la question.
La littérature est objet annuel de concours. Décernés à partir du mois de Novembre , "le" . Médicis, Renaudot, Fémina, Interallié, ou Goncourt, .. sont les versions françaises de ces compétitions culturelles.. Les maisons d'édition s'y affrontent autant que les auteurs sélectionnés.
A l'étranger, parmi les nombreuses manifestations, on peut rappeler : le Prix Pulitzer aux USA , avec une version hongroise., le Prix Nadal en Espagne, le Prix Kleist en Allemagne, le Grand Prix du livre de Montréal, le Prix Yomiuri de littérature au japon (読売文学賞), le prix Campiello en Italie, le prix Booker en Angleterre, dont une version existe en Russie.
Grands classiques de la littérature, presse, BD, petits romans , longues sagas: n'importe quel lecteur y trouvera son bonheur. Pour un enfant, apprendre à lire est un défi personnel, sous la houlette d'un adulte bienveillant, parent ou enseignant, qui a compris et mis en pratique le devoir de transmission d'un irremplaçable savoir. Pour ceux, petits ou grands, qui n'ont pas eu la chance, ni la possibilité de parvenir à cette acquisition vitale, il existe le dévouement des associations, des bénévoles, qui, conscients de l'importance et de la responsabilité de l'enjeu, mettent tout en œuvre pour offrir leur aide à ceux qui veulent l'accepter.
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Culture Art Patrimoine
L'industrie du livre songeait que le support papier avait une fin annoncée. Le commerce se désolait d'un avenir aux magasins désertés par les consommateurs. L'univers du disque avait la hantise de dépérir, et celui du cinéma déplorait une possible désertion des salles.. Que nenni ! Ledit citoyen L. est devenu surfer internaute, certes, mais il est resté acquéreur de livres, auditeur de concerts et de CD, amateur de 7e art et fait ses achats en grande surface.
La Culture, y compris en période peu faste (dite "de crise"), a encore de beaux jours.. Le prix des places de spectacle a augmenté, celui des "supports " aussi, et pourtant, les salles de concert sont combles, les films de qualité (ou à grand renfort de matraquage publicitaire) font toujours autant d'entrées...
Se soustraire à la morosité ambiante passe par la case distraction, c'est inévitable. Si les moyens financiers se réduisent, pour certains, comme peau de chagrin, il reste la débrouille, l'astuce, pour avoir quand même sa part de rêve. L'importance des installations communales mises à la disposition des administrés, le rôle indispensable des associations locales, prennent alors toute leur valeur.
Les Bibliothèques et Médiathèques Municipales :
Pour un moindre coût (abonnement, adhésion) chacune , chacun, peut avoir à disposition , pour un temps limité, des ouvrages de référence, des nouveautés littéraires, des revues, et des publications sur maints sujets:quelques archives locales, sport, jardinage, culture, politique, écologie, mode, religion,... Outre les usuels (presse, dictionnaires, ouvrages scolaires), les enfants et les ados y trouvent un coin spécialement aménagé pour eux, souvent agrémenté, dans le créneau des heures d'ouverture, d'animations ciblées.
Lieux confortables, accueillants, et calmes, les bibliothèques favorisent la recherche, la curiosité, la découverte, l'apaisement, et incitent au parcours des rayonnages et des étagères dans une quête d'ouvrages divers. Certaines associations locales sont partenaires de ces lieux d'étude, d'information et de distraction.
Mais hélas ces opportunités ne sont pas à la portée de tous. Pour maintes raisons, ( sociales, conflictuelles, matérielles..) bon nombre de nos congénères sont privés de la joie de lire. L'accès à la culture livresque se fait inévitablement par la scolarisation. Et l'on sait combien le problème est d'actualité à l'échelon mondial. La quête du savoir, synonyme souvent de désir d'autonomie, de liberté, est, en tant que symbole, muselée, freinée, parfois interdite. A l'instigation de personnalités, émues par cette situation, ayant des répercussions sur l'avenir des populations concernées, des associations (ONG) se sont formées dans le but louable de faciliter, financer, favoriser, cet accès à l'information qui découle de l'apprentissage de la lecture.
BSF : Bibliothèques sans frontières, créée en 2007 à l'initiative de Patrick Weil ( directeur de recherche au CNRS), est un réseau dirigé par Jérémy Lachal ayant des projets dans une vingtaine de pays à travers le monde. Un actif de formation de personnels de 250 bibliothécaires, et 2 sections principales :
l'une en France , l'autre aux USA ( LWB : Librairies Without Borders) . Mais qu'est-ce au juste ?
Des dons, des bénévoles, des missions, des actions, de la gestion de matériel (livres) tout ce qu'une association de ce type peut faire pour concrétiser ses buts. Les partenaires sont nombreux et engagés.
A consulter sur le site éponyme :
http://www.bibliosansfrontieres.org/
Sans oublier la version audio :
http://litteratures.sonores.free.fr/biblio.htm
"Livrez-vous à la lecture", comme le brocarde si drôlement le comique Dany Boon dans son sketch, en incitant le public à lire..
Le livre, meilleur ami de l'homme.? Chacun, selon son centre d'intérêt, peut répondre personnellement à la question.
La littérature est objet annuel de concours. Décernés à partir du mois de Novembre , "le" . Médicis, Renaudot, Fémina, Interallié, ou Goncourt, .. sont les versions françaises de ces compétitions culturelles.. Les maisons d'édition s'y affrontent autant que les auteurs sélectionnés.
A l'étranger, parmi les nombreuses manifestations, on peut rappeler : le Prix Pulitzer aux USA , avec une version hongroise., le Prix Nadal en Espagne, le Prix Kleist en Allemagne, le Grand Prix du livre de Montréal, le Prix Yomiuri de littérature au japon (読売文学賞), le prix Campiello en Italie, le prix Booker en Angleterre, dont une version existe en Russie.
La liseuse -Fragonard |
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