Flash sur la photo à Paris en ce mois de novembre 2012... La capitale française a proposé son cadre de référence internationale pour deux manifestations exceptionnelles consacrées à la photographie .
Du 15 au 18 novembre, s'est tenue la 17e édition de Paris Photo. sous le regard éclairé de David Lynch. Rendez-vous annuel de la création photographique historique et contemporaine, que les professionnels et les amateurs du genre (contributeurs, grandes institutions internationales...) ne ratent pas depuis sa création en 1996.
C'est le Grand Palais qui accueillait une partie des exposants, dont le nombre va grandissant d'année en année. Certains Musées de la ville (d'Orsay, le petit Palais,...), plusieurs galeries participent à l'accrochage en mettant à disposition leurs murs. En cet automne 2012, ils étaient donc près de 150 répartis sur 80 lieux d'exposition, publics et privés à travers les lieux Parisiens . Si la version française a reçu 50 000 visiteurs en novembre 2012, elle s'exporte aux U.S.A., et c'est Los Angeles qui prendra le relais en fin de mois d'avril 2013, dans les studios de Paramount Pictures
Ce salon, consacré à l'art de la photographie, a conquis, par sa qualité et sa notoriété, la Ie place au niveau mondial. On y peut suivre, à travers les œuvres exposées, l'évolution des divers courants, leurs ramifications, leurs applications dans le monde de l'image fixe. Capturer un instant de vie grâce à un objectif, cadrer un portrait ou un paysage, savoir mettre en valeur un événement, témoigner, et faire passer une information, sont autant de techniques qui nécessitent un savoir apparenté à l'art. Derrière l'objectif il y a le regard humain. Et l'on peut être fidèle à soi-même, en appuyant sur le déclencheur, à condition de respecter plusieurs conditions. L'esthétique, certes, mais aussi l'éthique, l'expression, la créativité, l'originalité, sans omettre le respect du sujet choisi. Les technologies nouvelles permettent un travail plus abouti, en utilisant de savants montages. Les clichés d'hier ont leur charme désuet, et témoignent de capacités adaptées au matériel du moment. Ceux d'aujourd'hui attestent d'un gain en rapidité, en lisibilité, en haute définition, en efficacité, en multiplicité... La qualité alliée à une meilleure conservation font de ces photos des objets de valeur. Les collectionneurs s'y intéressent., ainsi qu'un public toujours plus exigeant, car de mieux en mieux formé, et informé. Aussi certains déplorent que ce salon, au risque de perdre son objectif majeur, soit devenu marché de l'art, intéressant progressivement les galeries et les acquéreurs professionnels.
La version papier, livre d'art photographique n'est pas exclu de la fête. L'Offprint (salon du livre), occasion de rencontres, de dialogues, avec les photographes, le monde de l'édition, est ouvert à l'école des Beaux-Arts.
Mobile Photo Paris du 21 au 24 novembre 2012 au Bastille Design Center. Le smartphone prend-il le contrepied ou prolonge-il la session en ouvrant un champ nouveau ? Il sait en tout cas faire également la une, et créer l'événement: le 1er du genre, avec une reconnaissance méritée pour un domaine, jusque-là, dénigré...
Du cliché pris sur le vif à la création, le mobile s'impose. Les 18 photographes participants ( parmi lesquels : S.Vixac, S.Dupont, N.Bénichou, N.Edwards...) viennent de l'hexagone, ou sont d'expression française pour présenter une centaine de clichés, en un parcours mis en scène et en lumière. Ils jouent la carte de la réalité quotidienne (urbaine ou rurale), avec le matériel usuel contemporain, tout en profitant des capacités de l'appareil. La restitution se veut non exclusive car l'exposition est complétée par des débats, des conférences, des ateliers, proposés au public.
Phénomène dit "de société", la photo est devenue un réel objet d'échange, de communication, (parfois de provocation ou d'interpellation sur un sujet particulier), qui transite par les réseaux informatiques aussi bien que les courriels. Or, l'on doit très (trop) souvent rappeler le bon sens, et le droit à l'image. En effet, certains individus ne mesurent pas la portée de leur diffusion, car ils n'en maîtrisent pas le contexte.
Image fixe, composition travaillée, élaboration picturale et technique sophistiquée, en grand ou petit format, la prise de vue est sortie des chambres noires pour s'exposer au grand jour. Utile, artistique, posée, instantanée, publicitaire, souvenir, elle a sa propre charge émotionnelle. Celui qui en est l'auteur, qui la délivre, et la livre au regard d'autrui, ne doit pas perdre cela de vue.
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David Lynch |
C'est le Grand Palais qui accueillait une partie des exposants, dont le nombre va grandissant d'année en année. Certains Musées de la ville (d'Orsay, le petit Palais,...), plusieurs galeries participent à l'accrochage en mettant à disposition leurs murs. En cet automne 2012, ils étaient donc près de 150 répartis sur 80 lieux d'exposition, publics et privés à travers les lieux Parisiens . Si la version française a reçu 50 000 visiteurs en novembre 2012, elle s'exporte aux U.S.A., et c'est Los Angeles qui prendra le relais en fin de mois d'avril 2013, dans les studios de Paramount Pictures
Ce salon, consacré à l'art de la photographie, a conquis, par sa qualité et sa notoriété, la Ie place au niveau mondial. On y peut suivre, à travers les œuvres exposées, l'évolution des divers courants, leurs ramifications, leurs applications dans le monde de l'image fixe. Capturer un instant de vie grâce à un objectif, cadrer un portrait ou un paysage, savoir mettre en valeur un événement, témoigner, et faire passer une information, sont autant de techniques qui nécessitent un savoir apparenté à l'art. Derrière l'objectif il y a le regard humain. Et l'on peut être fidèle à soi-même, en appuyant sur le déclencheur, à condition de respecter plusieurs conditions. L'esthétique, certes, mais aussi l'éthique, l'expression, la créativité, l'originalité, sans omettre le respect du sujet choisi. Les technologies nouvelles permettent un travail plus abouti, en utilisant de savants montages. Les clichés d'hier ont leur charme désuet, et témoignent de capacités adaptées au matériel du moment. Ceux d'aujourd'hui attestent d'un gain en rapidité, en lisibilité, en haute définition, en efficacité, en multiplicité... La qualité alliée à une meilleure conservation font de ces photos des objets de valeur. Les collectionneurs s'y intéressent., ainsi qu'un public toujours plus exigeant, car de mieux en mieux formé, et informé. Aussi certains déplorent que ce salon, au risque de perdre son objectif majeur, soit devenu marché de l'art, intéressant progressivement les galeries et les acquéreurs professionnels.
La version papier, livre d'art photographique n'est pas exclu de la fête. L'Offprint (salon du livre), occasion de rencontres, de dialogues, avec les photographes, le monde de l'édition, est ouvert à l'école des Beaux-Arts.
Mobile Photo Paris du 21 au 24 novembre 2012 au Bastille Design Center. Le smartphone prend-il le contrepied ou prolonge-il la session en ouvrant un champ nouveau ? Il sait en tout cas faire également la une, et créer l'événement: le 1er du genre, avec une reconnaissance méritée pour un domaine, jusque-là, dénigré...
Du cliché pris sur le vif à la création, le mobile s'impose. Les 18 photographes participants ( parmi lesquels : S.Vixac, S.Dupont, N.Bénichou, N.Edwards...) viennent de l'hexagone, ou sont d'expression française pour présenter une centaine de clichés, en un parcours mis en scène et en lumière. Ils jouent la carte de la réalité quotidienne (urbaine ou rurale), avec le matériel usuel contemporain, tout en profitant des capacités de l'appareil. La restitution se veut non exclusive car l'exposition est complétée par des débats, des conférences, des ateliers, proposés au public.
Phénomène dit "de société", la photo est devenue un réel objet d'échange, de communication, (parfois de provocation ou d'interpellation sur un sujet particulier), qui transite par les réseaux informatiques aussi bien que les courriels. Or, l'on doit très (trop) souvent rappeler le bon sens, et le droit à l'image. En effet, certains individus ne mesurent pas la portée de leur diffusion, car ils n'en maîtrisent pas le contexte.
Image fixe, composition travaillée, élaboration picturale et technique sophistiquée, en grand ou petit format, la prise de vue est sortie des chambres noires pour s'exposer au grand jour. Utile, artistique, posée, instantanée, publicitaire, souvenir, elle a sa propre charge émotionnelle. Celui qui en est l'auteur, qui la délivre, et la livre au regard d'autrui, ne doit pas perdre cela de vue.
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