8 mars 2012: Journée Internationale de la femme
International Women's Day - Giornata Internazionale della Donna, International Frauentag 2012 Le geste d'Eve est-il devenu, enfin, celui d'une femme libre ? : plus que jamais la question se pose ... Et parcourir l'histoire peut confirmer ce cheminement fait de luttes âpres, longues, pavé d'embûches, d'incompréhensions, de prétextes multiples pour retarder la victoire finale. L'égalité des sexes, devant le travail, le salaire, les conditions de vie, le nombre des tâches du quotidien, ... est encore pour beaucoup de femmes un mirage lointain.
Il y a eu pourtant au cours des millénaires, des périodes (dans l'Antiquité, au Moyen-âge) où la femme avait quelques droits. Notamment celui de gouverner sa fortune personnelle, mais pas de disposer de sa propre existence ( études, choix du conjoint, décisions importantes à prendre...). Le XVIII° siècle, qui, paradoxalement, fut aussi bien celui des Lumières que celui des atrocités révolutionnaires, vit néanmoins un essor de la condition féminine. Le mouvement était enclenché et allait se poursuivre, par étapes, par paliers, jusqu'à nos jours, avec des inégalités, selon les continents. Les avancées ne s'effectuent pas à la même vitesse, certes, mais il y a, entre les pays, une attente, une observation, et un mimétisme, parfois, qui peuvent contribuer à accélérer la démarche ...
1718: Premières démarches pour le droit de vote des femmes en Suède ( mise en pratique en 1919, et en France en 1944 - L’Arabie Saoudite en 2011)
1791: Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ( Marie-Olympe de Gouges)
1861 : Julie Daubié ( 1° femme autorisée à se présenter au baccalauréat)
1881: Loi autorisant une femme à ouvrir un livret de caisse d' Epargne sans l'autorisation de son époux.
1900: Jeanne Chauvin ( 1°femme avocate )
1908: Madeleine Brès (1°femme médecin)
Les pionnières ont osé, elles ont ouvert la voie pour toutes celles qui ne vont pas manquer de les suivre, sur la noble route du savoir, de la présentation de concours, de l'obtention de diplômes, et de l'exercice de métiers, jusque-là réservés aux hommes.
Après la possibilité et la réussite de la vie professionnelle, vient le souci de la vie personnelle et privée : le droit de disposer de soi, de son corps, ne plus subir mais choisir...( son mode de vie, ses maternités..) Des promulgations de lois , dont la mise en place soulève bien des polémiques, vont aider les femmes, en cette deuxième moitié du XX°siècle, à réaliser la prise en mains de leur propre destin, qui leur échappait encore trop souvent.
1957: Loi Lucien Neuwirth : Autorisation de la commercialisation de la pilule contraceptive (en France)
1974: Loi Simone Veil : I.V.G autorisée (autorisation de l'interruption volontaire de grossesse)
Rapidement l'amalgame a été fait avec la liberté sexuelle, la libération des mœurs, et la remise en question d'une société dépassée par des courants d'idées qui, disait-on n'étaient que des courants de mode.Pourtant si l'évolution des us et coutumes, celle des façons de vivre, ont été quelque peu bouleversées, mutantes, et parfois inquiétantes, on ne peut l'imputer à la seule émancipation des femmes. S'en tenir à des constats faciles et hâtifs ne serait pas digne d'un point de vue objectif. Mais pousser l'analyse en tenant compte de réalités économiques concrètes et évidentes, serait plus équitable. La femme active, enfin reconnue comme telle, a pu s' impliquer davantage et s'engager dans tous les secteurs : dans la vie de la nation, les activités du département, le devenir de la commune, l'expansion des associations locales, le quotidien de l'école...
Officialisée en 1977 , La Journée Internationale de la Femme, est annuelle, elle a trouvé de l'écho dans beaucoup de pays. C'est une occasion de faire le bilan sur la situation des femmes, leurs conditions de vie, d'y réfléchir et de tenter des actions pour améliorer un statut fragile, à la merci de décisions rétrogrades. Cela commence par la redéfinition ( et le rappel de la signification exacte) de la notion de respect. Un mot très employé (trop souvent mal à propos, hors contexte) pendant cette 1° décennie du XXI°siècle. Comme les hommes, les femmes ont le droit de donner leur avis, de prendre les mesures qui s'imposent en cas de nécessité, car elles ont, de plus en plus souvent, à assumer seules des responsabilités familiales. Une journée pour évoquer le thème, cela peut paraître peu, mais il s'agit d'une date importante, qui ponctue, ou qui donne le départ d'actions déterminantes(santé , droits divers, profession..), qui auront des répercussions sur des milliers de vies. (celles des femmes d'aujourd'hui et leur descendance) Sans être un combat virulent de féministes outrancières et revanchardes, la manifestation se veut avant tout fédératrice, et porteuse de messages multiples, que l'on pourrait résumer en un seul :
"La vie, oui, mais pas sans nous. "
Sur ce thème :
- Consulter
les sites Internet : Unesco - evous.fr - www.africultures.com....
- Assister aux
Concerts, tables rondes, expositions, films, conférences, forums, débats, défilés de mode...
Si de nombreuses manifestations sont gratuites, certaines sont payantes car elles sont au profit d'associations caritatives, qui n'ont pas été oubliées.
Freelance Writer
N.-L. M.
Culture Art Patrimoine
International Women's Day - Giornata Internazionale della Donna, International Frauentag 2012 Le geste d'Eve est-il devenu, enfin, celui d'une femme libre ? : plus que jamais la question se pose ... Et parcourir l'histoire peut confirmer ce cheminement fait de luttes âpres, longues, pavé d'embûches, d'incompréhensions, de prétextes multiples pour retarder la victoire finale. L'égalité des sexes, devant le travail, le salaire, les conditions de vie, le nombre des tâches du quotidien, ... est encore pour beaucoup de femmes un mirage lointain.
Il y a eu pourtant au cours des millénaires, des périodes (dans l'Antiquité, au Moyen-âge) où la femme avait quelques droits. Notamment celui de gouverner sa fortune personnelle, mais pas de disposer de sa propre existence ( études, choix du conjoint, décisions importantes à prendre...). Le XVIII° siècle, qui, paradoxalement, fut aussi bien celui des Lumières que celui des atrocités révolutionnaires, vit néanmoins un essor de la condition féminine. Le mouvement était enclenché et allait se poursuivre, par étapes, par paliers, jusqu'à nos jours, avec des inégalités, selon les continents. Les avancées ne s'effectuent pas à la même vitesse, certes, mais il y a, entre les pays, une attente, une observation, et un mimétisme, parfois, qui peuvent contribuer à accélérer la démarche ...
Julie Daubié |
Jeanne Chauvin |
1791: Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne ( Marie-Olympe de Gouges)
1861 : Julie Daubié ( 1° femme autorisée à se présenter au baccalauréat)
1881: Loi autorisant une femme à ouvrir un livret de caisse d' Epargne sans l'autorisation de son époux.
Manadière (en petite Camargue) |
1908: Madeleine Brès (1°femme médecin)
Les pionnières ont osé, elles ont ouvert la voie pour toutes celles qui ne vont pas manquer de les suivre, sur la noble route du savoir, de la présentation de concours, de l'obtention de diplômes, et de l'exercice de métiers, jusque-là réservés aux hommes.
Après la possibilité et la réussite de la vie professionnelle, vient le souci de la vie personnelle et privée : le droit de disposer de soi, de son corps, ne plus subir mais choisir...( son mode de vie, ses maternités..) Des promulgations de lois , dont la mise en place soulève bien des polémiques, vont aider les femmes, en cette deuxième moitié du XX°siècle, à réaliser la prise en mains de leur propre destin, qui leur échappait encore trop souvent.
Lucien Neuwirth |
Simone Veil |
1974: Loi Simone Veil : I.V.G autorisée (autorisation de l'interruption volontaire de grossesse)
Rapidement l'amalgame a été fait avec la liberté sexuelle, la libération des mœurs, et la remise en question d'une société dépassée par des courants d'idées qui, disait-on n'étaient que des courants de mode.Pourtant si l'évolution des us et coutumes, celle des façons de vivre, ont été quelque peu bouleversées, mutantes, et parfois inquiétantes, on ne peut l'imputer à la seule émancipation des femmes. S'en tenir à des constats faciles et hâtifs ne serait pas digne d'un point de vue objectif. Mais pousser l'analyse en tenant compte de réalités économiques concrètes et évidentes, serait plus équitable. La femme active, enfin reconnue comme telle, a pu s' impliquer davantage et s'engager dans tous les secteurs : dans la vie de la nation, les activités du département, le devenir de la commune, l'expansion des associations locales, le quotidien de l'école...
Officialisée en 1977 , La Journée Internationale de la Femme, est annuelle, elle a trouvé de l'écho dans beaucoup de pays. C'est une occasion de faire le bilan sur la situation des femmes, leurs conditions de vie, d'y réfléchir et de tenter des actions pour améliorer un statut fragile, à la merci de décisions rétrogrades. Cela commence par la redéfinition ( et le rappel de la signification exacte) de la notion de respect. Un mot très employé (trop souvent mal à propos, hors contexte) pendant cette 1° décennie du XXI°siècle. Comme les hommes, les femmes ont le droit de donner leur avis, de prendre les mesures qui s'imposent en cas de nécessité, car elles ont, de plus en plus souvent, à assumer seules des responsabilités familiales. Une journée pour évoquer le thème, cela peut paraître peu, mais il s'agit d'une date importante, qui ponctue, ou qui donne le départ d'actions déterminantes(santé , droits divers, profession..), qui auront des répercussions sur des milliers de vies. (celles des femmes d'aujourd'hui et leur descendance) Sans être un combat virulent de féministes outrancières et revanchardes, la manifestation se veut avant tout fédératrice, et porteuse de messages multiples, que l'on pourrait résumer en un seul :
"La vie, oui, mais pas sans nous. "
Sur ce thème :
- Consulter
les sites Internet : Unesco - evous.fr - www.africultures.com....
- Assister aux
Concerts, tables rondes, expositions, films, conférences, forums, débats, défilés de mode...
Si de nombreuses manifestations sont gratuites, certaines sont payantes car elles sont au profit d'associations caritatives, qui n'ont pas été oubliées.
Freelance Writer
N.-L. M.
Culture Art Patrimoine
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