1913-2013 : un siècle pour Trenet, ... l'enchanteur...

 Narbonne en ce printemps, parfois bien maussade, retrouve pourtant des airs joyeux.:des mélodies ensoleillées et entraînantes, qui ont "boosté" le moral de plus de 3 générations..
On le disait "Fou chantant" , ce fantaisiste poète, qui posait son regard d'azur, avec malice et talent, sur les mots, la musique, pour en faire un cocktail de chansons qui défient le temps.

Charles TRENET ( 1913- 2001),  chanteur du XXe siècle, né et reposant à Narbonne,  reconnu par ses pairs comme initiateur d'un genre nouveau, insufflant à la variété un rythme, un style, particulièrement efficaces, a voué sa vie à son art : la chanson populaire. Quelques incursions au cinéma, ne l'ont pas détourné de sa voie de prédilection.  Devenue référence, de son vivant, l’œuvre de l'artiste, a su s'inscrire également dans la continuité de la postérité, inspirant  les jeunes auteurs, enthousiasmant les nouveaux interprètes. Incontournable valeur de la variété française, le répertoire Trenet , empli d'humour, de poésie nostalgique, et de sentiments, a franchi les frontières avec succès. Les adaptations de "La mer" sont nombreuses et célèbres.
http://www.youtube.com/watch?v=abY0tZCdhUc
  La ville de Narbonne,  faisant sortir du gâteau l'homme au chapeau,  s'enflamme encore et toujours autour de manifestations commémoratives et festives






Parmi la multitude de livres, d'expos. , de conférences, de rediffusions .. on peut aussi rappeler :
Un ouvrage de publication récente : "Le roman de Charles Trenet"
(Nelson Monfort) .
Une Exposition : à Paris  depuis le 12 avril et jusqu'au 30 Juin 2013
à la  Galerie des bibliothèques
22 rue Malher 75004 Paris
"De Narbonne à Paris"  (détaillée en 6 époques)
Cette exposition sera présentée à Narbonne du 20 juillet au 20 octobre 2013
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"Il existe, là-haut, un jardin extraordinaire, où les chansons, des poètes fidèles disparus, courent  toujours,  soir et matin, par les allées de fleurs bleues, qui ressemblent aux routes des  vacances. L'on y voit, bien sûr, le Bon Dieu, assis sur son fauteuil de cumulo-nimbus, entre le soleil et la lune. L'on y rencontre une  crémière, un laquais chinois, une marquise, des amoureux assis sur un banc ...L'on y perçoit la présence de  la bergère Méditerranée,  berçant ses flots bleus, au rivage des dunes de sable fin... et l'on peut même ouïr un air de sardane, joué sur le piano de la plage.... Alors, ici-bas, à Narbonne, par-dessus les toits de tuiles roses,  dans les ruelles plus que millénaires, l'on a chanté, l'on chante, et l'on y chantera, car il peut encore y avoir de la joie, c'est une hirondelle qui me l'a dit ..." (N-L. M. - mai 2013 )

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Sculpteur: l'homme et la matière...: Art et savoir-faire

L'idée du dieu modeleur de l'homme servirait-elle de référence à l'art de la sculpture ? De là à dire que cette activité relève du divin ....
Or , la sculpture s'est détachée de la "glaise originelle" pour se frotter à d'autres matières: le bois, le plâtre, le fer, l'acier, la cire, le bronze...
Hommes, et femmes,  réussissent  à relever le défi. Depuis le XXe siècle,  les productions sont nombreuses. Le temps des loisirs, la retraite, les cours d'initiation, les associations, facilitent et incitent à l'expression  artistique individuelle. Plus que dans les siècles passés, désormais, on ose, on sait mieux,  exploiter un talent que l'on pensait enfoui à jamais. Se découvrir une passion pour un art est souvent une révélation qui change le cours de l'existence...en mieux ! Créer:   valorise, donne à la fois de l'assurance, un statut, un rôle social. Rien n'est idyllique cependant, car les difficultés matérielles sont au rendez-vous,  avant  de pouvoir vivre décemment d'un don artistique. Faute d'un impresario, il faut trouver soi-même des lieux d'exposition, savoir "se vendre " ( ses productions) , faire la promotion, la publicité (afin d'être connu, avant de pouvoir être reconnu), être convivial et pouvoir s'exprimer dans  le mode  relationnel (savoir parler des techniques, de l'inspiration, des projets) ..
Rencontres à la Capitainerie et au Salon de La Grande Motte en mai 2013 :
Christophe Bressac : (à Usson)-63490-) métallurgiste de formation, a su adapter son métier à la création. Il travaille avec l'intervention d'un maître verrier. L'alliance entre le verre et l'acier donne une production très équilibrée entre force et  fragilité, tout en respectant une esthétique étonnante. Fortement imprégné de symbolisme et de  concrétisation, il laisse cependant  la part d'interprétation personnelle au visiteur. L'homme est chaleureux, direct,  et parle volontiers de son parcours, de son expérience et de l'histoire de chaque œuvre.



Mohamed Grine : (site internet : arts.grine.free.fr)  Fondeur, sculpteur, rompu à plusieurs disciplines, primé pour certaines de ses créations, il explique avec passion et patience toutes les étapes d'une pièce , de la conception jusqu'au polissage final. Contrairement à certains, qui affichent
volontiers le rédhibitoire "ne pas toucher" , M. Grine invite à poser la main sur l’œuvre pour mieux juger de l'effet, et favoriser ainsi le contact charnel avec la matière. Formes douces, féminines, élancées, silhouettes idéalisées, la quête de la perfection est sous-jacente. L'artiste évoque avec professionnalisme les divers matériaux qui jalonnent le parcours créatif et participent à l'aboutissement final : le sable, les métaux...

Ingrid B.  (Exposition jusqu'au 20 mai 2013 à la Capitainerie de La Gde Motte)  La couleur pour credo, déclinée sur maints supports( dont guitares, bois flottés,  coussins, tonnelets, planches de surf..) , des objets décorés, revisités,confèrent un caractère très original aux créations.
.. L'artiste incite manifestement le spectateur à la rejoindre dans son monde onirique, fantastique et imaginaire. Mais les diverses influences sont là, bien présentes,  et identifiables au 1er regard: l'Inde, les 2 Amériques, l'Afrique...puis, l'on découvre également un voyage dans le temps avec  les années "seventies", dont l'incontournable  référence au courant hippy, et à ses valeurs de pacifisme, d'insouciance, de tolérance, de liberté.
La dimension mystique n'est pas oubliée  dans cet étonnant et riche inventaire. En effet, quelques belles représentations mariales de Vierge à l'enfant, révèlent la sensibilité particulière d'Ingrid B. La technique de l'artiste allie peinture, sculpture collage, superpositions picturales, formes souples, arrondies, aucune sécante, aucun angle aigu, ne viennent briser l'harmonie générale du tableau.

3 jeunes créateurs, 3 personnalités attachantes,vivantes,  passionnées:  des itinéraires individuels artistiques à suivre, à travers leurs périodes respectives de créativité, d'inspiration diverses, concrétisées par des techniques exigeantes, requérant maîtrise, force et sens esthétique.
Que l'on approuve un style, qu'on le décrie, que l'on aime ou pas certaines formes d'expressions, on se doit cependant d'être reconnaissant de la démarche : le  "Beau" partagé : ce moment d'exception, où un être propose sa création, un peu de lui -même,  au regard des autres.
« A thing of beauty is a joy for ever… » (Un objet de beauté est joie pour l’Éternité). J. Keats (in -Endymion-)
Et toujours ces interrogations qui fascinent  : comment naît une œuvre d'art ? Quel miracle de partir de la matière brute pour arriver à un objet unique, vecteur d'autant d'émotions, de messages, de don de soi, et d'envie de partage ... "J'offre à vos yeux ce que mon inspiration a conçu, ce que  mes mains ont fait .."

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Du côté de chez Proust, à la recherche du temps ...

Le 14 novembre 1913 , M.Proust faisait paraître "Combray", 1er volume d'une histoire en 3 époques sous le titre général :" A la recherche du temps perdu " ( on y retrouve en 2e tome : un amour de Swann , et en 3e. :Nom de pays : le nom ).

St Hilaire d'Illiers-Combray

Méréglise

Combray-illiers, est une charmante petite cité  du pays Chartrain, où l'écrivain passa une partie de ses vacances, durant son enfance, dans la maison de sa Tante Léonie,  demeure  par laquelle il fut à jamais marqué,  et dont  les réminiscences étaient  empreintes d'odeurs de jardin, de linge fin, de thé et de friandises.. . Promenades sur les rives de Loir, dans les chemins creux, silhouette-repère de l'église du village, soirs  d'été au clair de lune,  le jeune Marcel engrange des émotions autant que des images. ..." ...On reconnaissait le clocher de Saint-Hilaire de bien loin, inscrivant sa figure inoubliable à l'horizon où Combray n'apparaissait pas encore..."  Il y a aussi l'édifice de Méréglise ( Méséglise, dans le roman)  et
ses environs,  où les  beautés de l''automne attiraient les déambulations de la famille .. Hélas , souffrant de crises d'asthme, l'enfant, devenu adolescent, a vécu en ces lieux , un dernier séjour, en 1886.

  Swann, célèbre dandy  héros  de la série,  apparaît donc,  dans ce 1er volume,  paru il y a  près d'un siècle.. ... Et l'auteur, Marcel Proust, (1871-1922), entraînait, dès lors, les lecteurs dans une dimension  particulière de l'espace temps et de  la consistance des souvenirs. Jeunes filles en fleurs au printemps, madeleines des goûters d'enfants, romantisme, rêverie, désœuvrement frisant l'ennui, ....: le style littéraire de l'écrivain s'empare avec brio de ces  sujets-là,  afin de  mieux leur donner vie. Symboles d'une époque, d'un art de vivre proche de la flânerie, les personnages évoluent, se découvrent,   se livrent avec désinvolture et désenchantement, aux confins des sentiments, des passions et des jalousies...
Distinction de la bourgeoisie,  en proie avec ses interrogations, qui ne sont pas toujours existentielles, mais qui sont de mise dans la bonne société,  dans une époque (entre le XIXe et le XXe siècles ),   où le quotidien des gens modestes revêt d'autres aspects pour cause de préoccupations divergentes. Relire Proust, pour le redécouvrir, s'apparente paradoxalement à une confrontation avec le temps. C'est l'aborder avec un autre regard, une autre compréhension. D'abord pour le style de la narration, qui est caractéristique du talent de l'écrivain, ensuite pour l'enchaînement des idées , le cours de la pensée,  qui suit celui du ressenti de, et dans,  l'immédiat, faisant inévitablement référence aux images enfouies dans les méandres de la mémoire. Située à la  fin de l'époque romantique, l'oeuvre Proustienne en porte cependant tous les stigmates. Alors,  pour en évoquer quelques thèmes, rappeler
qu'à la lueur de la chandelle un  tableau de Vermeer garde encore son mystère, que le parfum du vétiver flotte au fil des pages lues, avec évocation des salons parisiens, du cabaret du "Chat noir", du restaurant "Prunier", de la musique de Debussy ... . Temps perdu, temps retrouvé , temps d'ici , ou d'ailleurs, l'écoulement des jours déclenche toujours des interrogations sur le cours de l'existence,  et la propension de chacun à occuper son capital de vie à certaines activités. Occasions ( ratées ou réussies) de rencontres, d'opportunités, donner un sens à sa propre destinée.. : la littérature devient philosophie.
Quelques adaptations (films , téléfilms) ont tenté de capter , avec bonheur, l'esprit de l'écrit pour restituer l'ambiance  de l 'époque ( superbes costumes, décors, prestations de qualité de la part des comédiens  ..) Nina Companeez ( 2011), Bolker Schlöndorf (1984), Ralou Ruiz (1999). On retrouve certains clips vidéos,  extraits de ces réalisations, en ligne.


"Ne pas refaire le chemin à l'envers,  mais aller voir du côté de chez Swann..." comme le suggère la chanson  interprétée par  Dave, telle une invitation à se laisser gagner  par la nostalgie des souvenirs du passé,  aux teintes sépia,  adoucies par le temps ....

Quelques sites intéressants à consulter: 
http://infoaras.ning.com/profiles/blogs/proust-apuntes-sobre-el-mismo 
http://www.ina.fr/video/ORC8909110349 
ou à écouter :  (C. Debussy "Arabesque" par A. Ciccolini)
http://www.youtube.com/watch?v=Yh36PaE-Pf0

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Vins et Gastronomie: union pour un art de vivre

"Il faut manger pour vivre et non pas vivre pour manger " . Si l'on attribue souvent la phrase à Molière ( in "L'avare" ),  elle semblerait cependant avoir une origine antérieure ( Socrate ? d'après D. Laërce). Se nourrir, se désaltérer : la civilisation a fait,  de ces besoins vitaux, deux domaines élevés au rang de grand art, et même distingués  récemment comme éléments du patrimoine,  sous le nom générique de "Repas gastronomique  français" . Bon prétexte pour envisager un tour du pays, en alliant à la gastronomie,  l'oenotourisme. 
Depuis quelques décennies, et n'ayant pas attendu cet honneur et cette reconnaissance, de grandes
manifestations ont vu le jour autour des thèmes évoqués ci-dessus. Maints salons sont organisés dans toutes les régions de l'hexagone. Le terroir s'expose, et les visiteurs n'ont que l'embarras du choix et des papilles entre les dégustations, la  découverte des nouveautés, le plaisir de retrouver la tradition et la rencontre avec de talentueux professionnels. Les moments sont riches d'échanges et d'expériences. Outre les  codes et  la cérémonie, verre en main,  de l'initiation à l'oenologie, chacun  peut aussi compléter "son éducation" au goût ( et aux goûts) par des stages de cuisine. Phénomène très tendance,   où le citoyen lambda peut se prendre pour "un chef" et se toquer ainsi d'art culinaire, que ce soit dans un salon régional,  ou devant son petit écran !

Viti- et vini-cultures , agro-alimentaire, bières, et  spiritueux sont également présents sur les stands et sur les panneaux d'exposition. Les divers acteurs, passionnés par leur spécialité respective, sont au rendez-vous de l'information auprès du grand public, pour communiquer sur les techniques, le savoir-faire, et même la recherche. Car le milieu du vin, et de la gastronomie, n'est pas figé dans un passé, certes glorieux, où de grands noms se sont illustrés et ont laissé  leurs empreintes. Les étoilés brillent au firmament des bonnes adresses. Mais  la voie ouverte autorise bien des audaces..Alors d'émulsions en inclusions d'influences exotiques, la cuisine traditionnelle s'est acheminée vers "la nouvelle cuisine". Peu à peu la présentation du plat, son mariage avec le cépage  choisi, ont rendu le consommateur plus éclairé, plus intéressé au contenu de son assiette. Et si la qualité des ingrédients et leur provenance font actuellement débat, dans une société très commercialisée, c'est aussi un rempart pour la défense d'un certain art de vivre,  qui prend alors tout son sens, y compris le tout premier.
Quelques lieux  et des dates :
Année 2013
Nîmes: du 27 au 29 avril au parc des Expositions " Salon Terre de vins et Art de vivre "
Metz ; du 5 au 7 avril
Bordeaux : en Juin "Vinexpo"
Paris : en septembre" Mer, Vigne et Gastronomie"
Lyon: en octobre
Chartres :du 25 au 28 oct. (16e édition )
Rennes : du 1au 4 novembre (25e édition)
Istres: du 8 au 10 nov.
Toulouse : "   "   "   " 
Angers : du 23 au 25 nov.(20e édition)
Cherbourg:  du 13 au 15 décembre (8e édition) 
En Asie : C'était la 4e édition du "Wine & Gourmet Japan " ( Tokyo Big Sight) au ToKyo International Exhibition Center, qui vient de se dérouler du 3 au 5 avril 2013.
Rappels :
-Ce que l'on nomme:  spiritueux (simples ou composés) sont des boissons obtenues par divers procédés d'origine médiévale (distillation, macération, fermentation, infusion , apport de sucre...).
- A suivre ....: Les émissions télévisées  ciblées "gastronomie", dont  la dominicale :"Les escapades " (en gourmandise) de J-L.  Petitrenaud sur France 5 à midi.
Recommandations:  Etre modéré dans la consommation., savoir rester gourmet.  Une trop grande quantité nuit à la santé, et amoindrit la dégustation, en la faussant.

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April Festivals

Chaque année la saison estivale apporte son lot très attendu, très fréquenté, de festivals qui sont presque essentiellement musicaux . Or, le printemps a son  mot à dire, et sa pierre fleurie à apporter à l'édifice culturel qui, selon certains pessimistes ressemblerait à un château branlant , faite de moyens, de public, ou de créativité. Il n'en est rien.. ou en tous cas,  on pourrait le croire tant les manifestations d'avril éclosent dans maintes régions. Il est cependant évident que, grâce aux subventions municipales, à l'implication des bénévoles des associations, et aux artistes très motivés, ces festivals régionaux existent dans l'hexagone.
En cette année 2013: 
- du 2 au 20 avril : "Les détours de Babel "à Grenoble ( Isère)
- du 3 au 24 avril  : "Boulevard des enfantillages "à La Madeleine (?Nord-Pas-de-Calais)
- du 6 au 20 avril  : "Chorus "à Nanterre
- du 10 au 28 avril: "Festivals des Artefacts" à Strasbourg (Bas-Rhin)
- du 13 avril au 12 octobre :" Les Troubadours chantent l'art roman" sur 36 sites répartis en 5 départements dans la région Languedoc-Roussillon
- du 23 au 28 avril: "le Printemps de Bourges"
.... La liste n'est pas exhaustive, et l'on trouvera d'autres références en consultant, en ligne,  le guide des festivals.
http://www.leguidedesfestivals.com/index.php5?page=calendrier

Aix, la Provençale, en cette fin de 1er trimestre 2013, a innové en ouvrant ses portes, dès le 26 mars  à la musique classique (avant l'été et son traditionnel festival  de musique lyrique ). En effet jusqu'au 7 avril, la ville aux superbes fontaines, a accueilli pendant la période pascale, un
excellent programme , mettant en lumière la musique de chambre (orchestres et solistes).  Cette manifestation due aux volontés  conjuguées du violoniste:  Renaud Capuçon, et du Directeur du Grand Théâtre de Provence : Dominique Bluzet. soutenus par Michel Lucas ( CIC) et Radio Classique. Un franc succès fut au rendez-vous de cette première édition.( presque 15 000 spectateurs en une douzaine de journées), mettant la ville en bonne place dans la liste  des festivals européens.
http://www.festivalpaques.com/fr/
Les grandes manifestations, (expositions, concerts, conférences...) permettent à chacun de trouver son plaisir. Même si ce sont des évidences, on peut en  rappeler le mode et les codes.  Les exécutants participent en  montrant  et partageant leur savoir, leur talent. Les spectateurs viennent  écouter, voir des œuvres, des artistes "in live" , cherchant un contact , et avant tout une rencontre authentique en direct.  Sorties des magazines, des émissions de TV ou de radio, les célébrités, lors des festivals  donnent l'impression d'être plus détendues, plus accessibles. Ce sont ces dimensions irremplaçables pour les uns et les autres, artistes et public, qui rendent les festivals incontournables. Quelques phénomènes de mode, de publicité outrancière, d'exhibition, de calculs matériels de rentabilité peuvent tenter d'en fausser l'impact, mais ces façons  d'être, de paraître,  et de faire,  ne sauraient amenuiser l'engouement, l'attrait, pour l'entreprise ni  la popularité auprès d'un public enthousiaste. Alors,  pour les impatients amateurs du genre,  avant de courir la "saison" d'été, il faut savoir qu'il existe une pléiade de spectacles de grande envergure dans chaque région, tout au long de l'année. Le problème essentiel qui se pose, et qui est parfois bien difficile à résoudre  c'est : le choix.


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Desseins printaniers de naturalistes ...

Chaque jour apporte son lot d'enseignements, et peu chanceux (ou  trop insouciant) est celui qui n'y prête attention .. Les découvertes scientifiques sont faites à partir d'observations. Les pionniers , qui sont parfois des pionnières, doivent faire preuve de beaucoup de détermination, d'obstination, pour faire admettre leur théorie. Un voyage, des années de patience, d'études, de prises de notes, de photos sont souvent nécessaires pour rendre enfin public le résultat confirmant l'hypothèse. Mais bien avant l'époque du numérique et de l'informatique, les savants , les chercheurs, devaient se contenter des arts graphiques: dessins et peintures, pour fixer leurs relevés. Depuis  l'Antiquité, où Pline l'ancien et les 37 livres de son œuvre majeure : "Histoire naturelle "( Naturalis Historiae), suscitaient étonnement et admiration, plusieurs suiveurs ont emprunté la voie ouverte pour continuer et parfaire les travaux entrepris. Et si la curiosité n'était pas qu'"un vilain défaut" , mais une très utile  soif de savoir et d'apprendre ?
Anna Maria Sibylla Merian,  (1647 -1717) peintre, naturaliste. Précurseur dans son domaine, elle s'intéresse autant aux plantes qu'aux animaux, en particulier aux insectes,  et plus spécialement aux papillons. C'est toute la durée de la métamorphose qui la passionne: depuis la chenille jusqu'à ce que l'on nomme "l'insecte parfait "   qui prend son envol.                   

A. D. d'Orbigny

G. L. Leclerc, comte de Buffon, (1707-1788), naturaliste, écrivain, mathématicien, biologiste ... est un homme du siècle des Lumières, 
membre de plusieurs académies internationales, qui laisse à la  postérité de belles planches florales et animalières. Le Jardin des Plantes parisien devient, grâce à son influence, un musée et un centre de recherches.
Alcide Desslines d'Orbigny ( 1802-1857)  naturaliste, malacologue (spécialiste des mollusques), paléontologue... chargé de mission en Amérique du Sud, a été initié,  dans son enfance, à la science,  et aux techniques de l'observation, par son père (médecin).

John Gould

Auguste Pyrame de Candolle (1778-1841), Botaniste, il  fut  également recteur de l'académie de Montpellier.
John Gould (1804-1881) Jardinier, taxidermiste, ornithologue, naturaliste, spécialiste des oiseaux exotiques d'Australie.(ouvrage :  "The birds of Australia" en 7 volumes )
 

J-H. Fabre

J-H. Fabre  (1823-1915), le savant de  Sérignan- du-Comtat, naturaliste, entomologiste,  était "maître" dans son harmas provençal. Multipliant les expériences en vivarium ou dans son jardin, le scientifique passera de nombreuses années à prendre des notes sur ses minutieuses et fréquentes observations, sans ménager son rythme de vie (sommeil, repas..), mais prenant quand même le temps de composer mélodies et chants sur l'harmonium familial.
Les naturalistes ont changé le regard de leurs congénères sur le monde qui les entoure,  et leur ont fait découvrir l'environnement des pays des autres continents que l'Europe. Les XVIe, XVIIe, XVIIIe , XIXe  siècles furent riches de célèbres parcours. On peut citer ceux

L'Harmas

- du Montpelliérain G. de Rondelet ( "Rondibilis" 1507-1566), qui fut Maître de F. Rabelais et de F. Platter, et qui est l'auteur d'un ouvrage illustré sur les poissons " De piscibus marinis" .
- celui de Fabri de Pereisc(1580-1637),humaniste, archéologue, naturaliste, membre de l'Université d'Aix.
- ou de Charles Plumier (1646-1704), botaniste.
- et de Claude Gay (1800-1873), spécialiste de la flore et la faune du Chili.
- d'Audubon  (John James-1785-1851) pour son renommé "Birds of America" .
- sans oublier celui du  talentueux P.J. Redouté (1759-1840) le peintre des fleurs des souveraines, et illustrateur botanique à la palette délicate, très réaliste. 

La saison printanière voit l'éclosion de maintes vies, la nature  déploie ses atours de renaissance dans une palette de  tendres teintes, dans un brouhaha de chants joyeux,  et dans mille  fourmillements d'insectes. La science et ses avancées ont aidé le citoyen lambda à mieux comprendre les mystères de la nature et de la vie sous toutes ses formes (humaine, animale, végétale), grâce aux importants travaux de tous ces aventuriers, qu'ils soient des explorateurs des contrées lointaines, des parcs botaniques, ou de leur proche  jardin.

P.J. Redouté

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Sigles et Art Contemporain

Après des balbutiements, des oppositions, des incompréhensions, et des difficultés pour obtenir une quelconque reconnaissance à l'existence,  l'Art contemporain s'est taillé une place de choix depuis le XXe siècle. Des grands établissements, de la  simple galerie jusqu'au musée, abritent des œuvres qui furent parfois contestées lors de leur création. Mais, au fil de l'action des médias ( livres, revues, émissions, commentaires d'expositions, biographies d'artistes...) et de l'enseignement ( école des beaux-Arts, école de Designers, d'architectes,..  ) le goût pour le genre est venu, s'est développé, et s'est  même imposé. Des salons, des foires, de grandes manifestations internationales sont organisés et désormais attendus avec impatience, drainant un public toujours plus nombreux, composé de curieux, mais surtout d'adeptes, de connaisseurs et de professionnels. Cependant, il subsiste encore quelques zones nébuleuses pour les non initiés.: les sigles . Qu'ils soient ou non ponctués ( tolérance de la nouvelle orthographe) que cachent-ils derrière leurs lettres ?
 MTB :  Le  Musée Thyssen-Bornemisza de Madrid (España). Du 9 avril au 30 juin 2013 se tiendra une exceptionnelle exposition sur le mouvement "hyperréaliste de 1967 à 2012" , avec une collection d' oeuvres d'artistes européens et américains.
 www.museothyssen.org
 
LaM: Lille Métropole Musée . Il est implanté dans le Nord de la France à Villeneuve-d'Ascq, et 

présente des collections d'arts divers : moderne, contemporain, et brut, sur un éventail de  5 lieux dont le MuBA de Tourcoing.  Depuis le 20 juin 2012 et jusqu'au 20 octobre 2015, au Parc des sculptures, Lise Duclaux propose, sur une durée de 3 années consécutives ,  une expérience étonnante de l’œuvre de la nature,  sous le titre "Zone de fauchage tardif"
http://www.musee-lam.fr/

M.I.A.M. : Musée International des Arts Modestes . Sis à Sète (France), après l'exposition "exposer les trésors de l'Art Modeste" jusqu'au 15 mars 2013,  il est actuellement fermé pour réouvrir , avec faste le 13 avril 2013  à l'occasion de la nouvelle,  qui sera visible jusqu'au 12 septembre:  "Manila Vice" , un regard sur la création contemporaine Philippine.
http://www.miam.org/

F.I.A.C.: Foire Internationale d' Arts Contemporains . Le prochain  rendez-vous est fixé  au mois d' octobre ( du 24 au 27 ) à Paris,  en divers lieux,  dont le Grand Palais.
http://www.fiac.com/

Château de Carros

CIAC : Centre d'Art Contemporain . Château Musée de Carros (06- Alpes Maritimes).
ciac@ville-carros.fr

Museo Tamayo

M.A.C.m: Musée Art Contemporain  de  Montréal ( Québec)  présente du 13 au 28 avril, l'exposition: Arrimage 2013 -Imaginaire scientifique. Cette manifestation est l'aboutissement d'un projet éducatif qui a concerné 700 élèves.

TAMAYO : Museo de Arte  Contamporàneo, à Mexico,  du nom de son fondateur en 1981, l'artiste Rufino Tamayo (1899-1991)- Autour de l'Art Contemporain: concerts, expositions, ateliers éducatifs .

MUDAC : Musée du Design et des Arts Appliqués contemporains .Lausanne ( Suisse) L'exposition du moment : "L'usage des jours" , est ouverte jusqu'au 26 mai 2013..Le designer français G. Bardet y présente ses créations de  365 objets  du quotidien, de tous formats...
www.mudac.ch

HARA :  Musée d'Art Contemporain Tokyo ( Japon) ouvert en 1979. Outre les animations habituelles (concerts, expositions, conférences) , le musée fait la promotion des nouveaux talents nationaux, internationaux, mettant en valeur les aspects créatifs correspondant aux tendances artistiques actuelles.

MAMC: Musée Art Moderne de  Céret (France) créé en 1950, il est, depuis 2005, établissement public de coopération culturelle. Art moderne et Art contemporain s'y retrouvent en des expositions temporaires. Les collections, auxquelles sont attachées de très célèbres signatures, côtoient les œuvres de peintres locaux,  et internationaux.

MASP: Musée d'Art Moderne assis Chateaubriand São Paulo - (Brasil) fondé en 1947, renferme ces productions représentatives de tous les beaux-arts ( peintures, sculptures, dessins, ..) de   périodes

MASP - Sào Paulo

s'étalant sur  plusieurs siècles. La partie contemporaine des collections est consacrée à l'art moderne. Ce musée doit sa réputation à l'importance de son fonds et au bâtiment qui les abrite. Ce dernier, par son architecture brutaliste (célèbre style des années 1950/1970),  est considéré comme emblématique de la ville.

TATE  Modern: London ( England) , du nom de Sir H. Tate, célèbre et avisé collectionneur du siècle dernier . Ce récent Musée, ouvert en 2000, dans un bâtiment désaffecté (usine électrique), s'étend sur plusieurs niveaux (7) pour mettre en valeur des productions des XXe et XXIe siècles. Deux de ces étages abritent de remarquables  collections permanentes. Une extension d'édifice permettra d'accueillir d'autres formes d'art comme: la danse, le cinéma ...A noter :  dans la même ville, un autre musée : le Tate Britain (1897) consacré à l'art britannique.

Le CIMAM : Comité International pour les Musées et Collections d'Art Moderne , dont le président est le slovène Zdenka Badovinac ( Ljubjana- Slovenia) , est une association / forum, destinée aux professionnels ( directeurs et conservateurs des musées). Lors des réunions l'on y débat des nombreux problèmes liés à l'éthique, la dynamique, la technologie, l'agencement, l'organisation,  des diverses expositions montées ou futures. La prochaine rencontre aura lieu à Rio de Janeiro du 12 au 14 août 2013.

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