samedi 18 mai 2013

1913-2013 : un siècle pour Trenet, ... l'enchanteur...

 Narbonne en ce printemps, parfois bien maussade, retrouve pourtant des airs joyeux.:des mélodies ensoleillées et entraînantes, qui ont "boosté" le moral de plus de 3 générations..
On le disait "Fou chantant" , ce fantaisiste poète, qui posait son regard d'azur, avec malice et talent, sur les mots, la musique, pour en faire un cocktail de chansons qui défient le temps.

Charles TRENET ( 1913- 2001),  chanteur du XXe siècle, né et reposant à Narbonne,  reconnu par ses pairs comme initiateur d'un genre nouveau, insufflant à la variété un rythme, un style, particulièrement efficaces, a voué sa vie à son art : la chanson populaire. Quelques incursions au cinéma, ne l'ont pas détourné de sa voie de prédilection.  Devenue référence, de son vivant, l’œuvre de l'artiste, a su s'inscrire également dans la continuité de la postérité, inspirant  les jeunes auteurs, enthousiasmant les nouveaux interprètes. Incontournable valeur de la variété française, le répertoire Trenet , empli d'humour, de poésie nostalgique, et de sentiments, a franchi les frontières avec succès. Les adaptations de "La mer" sont nombreuses et célèbres.
http://www.youtube.com/watch?v=abY0tZCdhUc
  La ville de Narbonne,  faisant sortir du gâteau l'homme au chapeau,  s'enflamme encore et toujours autour de manifestations commémoratives et festives






Parmi la multitude de livres, d'expos. , de conférences, de rediffusions .. on peut aussi rappeler :
Un ouvrage de publication récente : "Le roman de Charles Trenet"
(Nelson Monfort) .
Une Exposition : à Paris  depuis le 12 avril et jusqu'au 30 Juin 2013
à la  Galerie des bibliothèques
22 rue Malher 75004 Paris

"De Narbonne à Paris"  (détaillée en 6 époques)
Cette exposition sera présentée à Narbonne du 20 juillet au 20 octobre 2013
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"Il existe, là-haut, un jardin extraordinaire, où les chansons, des poètes fidèles disparus, courent  toujours,  soir et matin, par les allées de fleurs bleues, qui ressemblent aux routes des  vacances. L'on y voit, bien sûr, le Bon Dieu, assis sur son fauteuil de cumulo-nimbus, entre le soleil et la lune. L'on y rencontre une  crémière, un laquais chinois, une marquise, des amoureux assis sur un banc ...L'on y perçoit la présence de  la bergère Méditerranée,  berçant ses flots bleus, au rivage des dunes de sable fin... et l'on peut même ouïr un air de sardane, joué sur le piano de la plage.... Alors, ici-bas, à Narbonne, par-dessus les toits de tuiles roses,  dans les ruelles plus que millénaires, l'on a chanté, l'on chante, et l'on y chantera, car il peut encore y avoir de la joie, c'est une hirondelle qui me l'a dit ..." (N-L. M. - mai 2013 )

Freelance Writer
Culture  Art  Patrimoine

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