A Paris, au Grand Palais, du 10 mai au 22 juin 2014, la 6e édition de la Monumenta, sous le titre générique de "L'étrange cité", propose une déambulation urbaine dans une ville intrigante et utopique , entre rêve et imaginaire, grâce aux créateurs de l'oeuvre: le couple d'artistes russes : Emilia et Ilya Kabakov.
La manifestation est soutenue par le ministère français de la Culture et de la Communication et par le Multimedia Art Museum de Moscou.
L'exposition offre une conception multi-émotionnelle d'une ville idéale pour une vie meilleure, tournée résolument vers l'avenir .Etrangeté de cette vie, déclinée en espaces multiples, sous l'éclairage cru d'une luminosité dense, l'exposition a de quoi susciter l'interrogation aussi bien que l'étonnement. L'art conceptuel, par son esthétique dépouillée, se voulant neutre, n'est-il pas une expression de la volonté des créateurs à provoquer ce genre d'émotions et d'attitudes? Miser sur des volumes pour se jouer de la lueur vive que transmet l'immense verrière de la coupole du Grand Palais est, depuis 2007, une opportunité artistique intéressante. Une nef à la mesure de la démesure (surface de 13 500 m² et 45 m de h), pour une exposition d'art contemporain dont on ne trouve aucun équivalent ailleurs. Après D. Buren, A. Kapoor, R. Serra, A. Kiefer, C. Boltanski, les artistes underground engagés : Emilia et Ilya Kabakov investissent le lieu pour un nouveau temps fort . Le nombre de visiteurs toujours croissant, a doublé depuis la 1ère édition de la Monumenta. Ainsi, en 2012, étaient ils près de 260 000 à venir voir l’œuvre de Daniel Buren:"Excentrique(s)." Et l'on suppose que 2014 verra aussi une fort importante fréquentation.
D'abord élaboré sur plan, puis monté en maquette, chaque projet (exposition ou décor de théâtre) prend corps dans l'atelier, véritable refuge pour ces artistes russes, qui avouent se dégager du quotidien, afin de mieux se plonger dans l'univers artistique créatif. Après le centre Pompidou (Paris, en 1995), Berlin (en 1990, le collectif : Artistes pour la liberté, le mur abattu est devenu symbole et support artistique ), le retour à Paris se fait donc au
Grand Palais avec la présentation d'une pièce gigantesque, à la dimension du cadre, pour une proposition de voyage de l'autre côté du miroir, à la recherche du sens, et de soi-même. Plusieurs techniques, (dont la peinture, la sculpture, l'assemblage), sont représentées dans la construction de l’œuvre, vue comme un parcours à travers sept volumes (dont deux chapelles : l'une blanche, l'autre sombre, et un centre d'énergie construit sous un angle particulier dit : cosmique). Le passage des divers portails, sur le trajet, est une invitation à l'initiation, et à la réflexion spirituelle, tel le franchissement d'étapes. Les figurines exposées, dans quelques parties de ces lieux, sont en lévitation, alignées, ou volantes : hommes et anges se côtoient donc dans une exposition où, encore une fois, l'architecture et une certaine forme de spiritualité vont de pair.
Vidéos des interviews proposées à la télévision sur Arte :
http://creative.arte.tv/fr/magazine/monumenta-2014-conversation-avec-les-kabakov
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Culture Art Patrimoine
La manifestation est soutenue par le ministère français de la Culture et de la Communication et par le Multimedia Art Museum de Moscou.
L'exposition offre une conception multi-émotionnelle d'une ville idéale pour une vie meilleure, tournée résolument vers l'avenir .Etrangeté de cette vie, déclinée en espaces multiples, sous l'éclairage cru d'une luminosité dense, l'exposition a de quoi susciter l'interrogation aussi bien que l'étonnement. L'art conceptuel, par son esthétique dépouillée, se voulant neutre, n'est-il pas une expression de la volonté des créateurs à provoquer ce genre d'émotions et d'attitudes? Miser sur des volumes pour se jouer de la lueur vive que transmet l'immense verrière de la coupole du Grand Palais est, depuis 2007, une opportunité artistique intéressante. Une nef à la mesure de la démesure (surface de 13 500 m² et 45 m de h), pour une exposition d'art contemporain dont on ne trouve aucun équivalent ailleurs. Après D. Buren, A. Kapoor, R. Serra, A. Kiefer, C. Boltanski, les artistes underground engagés : Emilia et Ilya Kabakov investissent le lieu pour un nouveau temps fort . Le nombre de visiteurs toujours croissant, a doublé depuis la 1ère édition de la Monumenta. Ainsi, en 2012, étaient ils près de 260 000 à venir voir l’œuvre de Daniel Buren:"Excentrique(s)." Et l'on suppose que 2014 verra aussi une fort importante fréquentation.
D'abord élaboré sur plan, puis monté en maquette, chaque projet (exposition ou décor de théâtre) prend corps dans l'atelier, véritable refuge pour ces artistes russes, qui avouent se dégager du quotidien, afin de mieux se plonger dans l'univers artistique créatif. Après le centre Pompidou (Paris, en 1995), Berlin (en 1990, le collectif : Artistes pour la liberté, le mur abattu est devenu symbole et support artistique ), le retour à Paris se fait donc au
Grand Palais avec la présentation d'une pièce gigantesque, à la dimension du cadre, pour une proposition de voyage de l'autre côté du miroir, à la recherche du sens, et de soi-même. Plusieurs techniques, (dont la peinture, la sculpture, l'assemblage), sont représentées dans la construction de l’œuvre, vue comme un parcours à travers sept volumes (dont deux chapelles : l'une blanche, l'autre sombre, et un centre d'énergie construit sous un angle particulier dit : cosmique). Le passage des divers portails, sur le trajet, est une invitation à l'initiation, et à la réflexion spirituelle, tel le franchissement d'étapes. Les figurines exposées, dans quelques parties de ces lieux, sont en lévitation, alignées, ou volantes : hommes et anges se côtoient donc dans une exposition où, encore une fois, l'architecture et une certaine forme de spiritualité vont de pair.
Vidéos des interviews proposées à la télévision sur Arte :
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