Que personne ne dorme, Roberto chante...
L'antique théâtre d'Orange n'est pas une arène, ni un tribunal, mais bien un lieu de spectacle où les artistes donnent le meilleur d'eux-mêmes pour un public connaisseur et exigeant. Monsieur Alagna l'a prouvé . Face aux questions :
- Le public est -il aussi exigeant que la critique ?
- L'artiste est-il un être lambda ou un surhomme ?
- La tradition supporte-t-elle la concurrence et les modifications au fil des ans..?
plus d'un serait décontenancé. Le célèbre ténor Roberto Alagna n'a point failli, ni démérité. Sa détermination à maintenir une prestation difficile, en dépit d'un problème de santé passager, est révélatrice de sa conscience professionnelle et de son respect pour le public venu assister à la représentation. La réalité a rejoint la légende: en ce soir du 31 juillet 2012, c'est bien le Prince Calaf qui a vaincu Turandot !! L'auditoire rassuré , subjugué et conquis a donc applaudi la performance. Le défi a été relevé, sous un auguste regard. L'émotion fut palpable depuis les gradins jusqu'à la scène. Certains ont du mal à comprendre et à accepter le grand écart de répertoire que le solaire chanteur a effectué, avec succès, lors de ses enregistrements et spectacles de variétés ( reprise d'une partie du répertoire de Luis Mariano, et série de chansons traditionnelles siciliennes..) . Mais l'intéressé a lui-même déclaré qu'il assumait ses choix et le public a suivi, n'en déplaise à certains critiques, qui ne voudraient voir en lui que l'interprète infaillible d'une tradition classique rigide, limitée au seul répertoire traditionnel du Bel Canto et de l'opéra. Avec des "Si " on ferait chanceler une carrière, mais avec un "contre-ut " sans emphase, sans théâtralité outrancière, on peut affirmer: Vincerò ! Roberto Alagna l'a fait.
Freelance writer
Culture Art Patrimoine
L'antique théâtre d'Orange n'est pas une arène, ni un tribunal, mais bien un lieu de spectacle où les artistes donnent le meilleur d'eux-mêmes pour un public connaisseur et exigeant. Monsieur Alagna l'a prouvé . Face aux questions :
- Le public est -il aussi exigeant que la critique ?
- L'artiste est-il un être lambda ou un surhomme ?
- La tradition supporte-t-elle la concurrence et les modifications au fil des ans..?
plus d'un serait décontenancé. Le célèbre ténor Roberto Alagna n'a point failli, ni démérité. Sa détermination à maintenir une prestation difficile, en dépit d'un problème de santé passager, est révélatrice de sa conscience professionnelle et de son respect pour le public venu assister à la représentation. La réalité a rejoint la légende: en ce soir du 31 juillet 2012, c'est bien le Prince Calaf qui a vaincu Turandot !! L'auditoire rassuré , subjugué et conquis a donc applaudi la performance. Le défi a été relevé, sous un auguste regard. L'émotion fut palpable depuis les gradins jusqu'à la scène. Certains ont du mal à comprendre et à accepter le grand écart de répertoire que le solaire chanteur a effectué, avec succès, lors de ses enregistrements et spectacles de variétés ( reprise d'une partie du répertoire de Luis Mariano, et série de chansons traditionnelles siciliennes..) . Mais l'intéressé a lui-même déclaré qu'il assumait ses choix et le public a suivi, n'en déplaise à certains critiques, qui ne voudraient voir en lui que l'interprète infaillible d'une tradition classique rigide, limitée au seul répertoire traditionnel du Bel Canto et de l'opéra. Avec des "Si " on ferait chanceler une carrière, mais avec un "contre-ut " sans emphase, sans théâtralité outrancière, on peut affirmer: Vincerò ! Roberto Alagna l'a fait.
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