La gastronomie française est plus qu'un art, c'est un authentique patrimoine inscrit à l'Unesco depuis la fin de l'année 2010
.http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/00437 "Ne pas être dans son assiette " est une position peu enviable pour un gourmet averti. Le temps des vacances, que l'on souhaite relaxant et sans souci, incite le touriste à la gourmandise, et à la découverte culinaire. Sans se laisser aller au banquet quotidien, il peut s'autoriser quelques incartades au "sacrosaint régime ". Mais, plus que jamais, il faut être vigilant. La fréquentation en hausse par une clientèle détendue, insouciante, fait souvent effet, de façon inversement proportionnelle, sur la qualité des repas proposés, dans les restaurants des lieux fortement touristiques. Là où l'on s'attendrait à voir figurer, sur les cartes des menus, et arriver sur les tables, des produits locaux cuisinés sur place, on a fréquemment des plats surgelés réchauffés au four micro-ondes. La règlementation a bien tenté d'y remédier, en instaurant le label "Maître restaurateur" (garantie de présence de 60% de produits frais dans l'élaboration des plats), mais la tendance est tenace. L'inévitable rapport qualité-prix s'impose. Et l'on argumente la hausse des produits de base, le coût des employés, celui du fonctionnement des locaux. Certes. On peut y ajouter: les charges financières du respect des conditions d'hygiène, de l'entretien du matériel, de la rénovation de l'établissement...
Certains récents malheureux faits divers ont rappelé que la législation était en vigueur pour la protection du consommateur : "le paquet Hygiène" (pour les denrées alimentaires ):CE 178/2002 - CE 852/2004 (règlement européen) - CE 853/2004 et CE 2073/2005- est applicable depuis le 1/1.2006, et fonctionne toujours comme référence en 2012. Chaîne du froid, hygiène, traçabilité, microbiologie sont suivies de près. Et que, malgré les contraintes, on ne peut, ni ne doit, passer outre.
Il est vrai que, lorsque l'on se rend dans un restaurant, l'intention essentielle est de passer un moment agréable, confortablement installé, pour déguster un bon repas....en toute confiance. Ce qui, la plupart du temps, est possible, sans obligatoirement faire un tour dans la cuisine, pour s'assurer que les normes sont convenables et conformes à la note DGAL/ SDSSA/ N2006-2008 du 5/1/2006 .
La réussite de cet instant consacré au repas est alors un tout: le menu, la décoration du lieu, l'accueil, le service, la belle alliance mets-vins (avec modération dans la consommation). En compagnie, ou seul, le client est sensible au lieu et à son ambiance. L'impression qu'il aura de l'ensemble peut être déterminante sur son envie, ou non, de commander divers mets, et de prolonger le repas. Un personnel (à la tenue vestimentaire et au maintien adaptés) affable, preste, dégourdi et compétent, est toujours appréciable. Mais, en période estivale, sur les lieux à forte fréquentation touristique, gare aux additions salées, même loin du littoral (comprenant, outre le prix du repas, la facturation de mets ou boissons non consommées!!!) donc en tant que consommateur avisé, savoir être vigilant et vérifier la note avant de la payer. Un bon établissement, à la renommée méritée, assure sa réputation sur l'éventail sans hiatus des services proposés. La qualité, récompensée parfois par des distinctions, implique une attention constante pour maintenir un niveau satisfaisant et correspondant au label.
Défendre le goût de la table, dans un pays où on l'a élevé à ce point, c'est également cultiver celui d'un certain art de vivre, tout simplement.
.http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/00437 "Ne pas être dans son assiette " est une position peu enviable pour un gourmet averti. Le temps des vacances, que l'on souhaite relaxant et sans souci, incite le touriste à la gourmandise, et à la découverte culinaire. Sans se laisser aller au banquet quotidien, il peut s'autoriser quelques incartades au "sacrosaint régime ". Mais, plus que jamais, il faut être vigilant. La fréquentation en hausse par une clientèle détendue, insouciante, fait souvent effet, de façon inversement proportionnelle, sur la qualité des repas proposés, dans les restaurants des lieux fortement touristiques. Là où l'on s'attendrait à voir figurer, sur les cartes des menus, et arriver sur les tables, des produits locaux cuisinés sur place, on a fréquemment des plats surgelés réchauffés au four micro-ondes. La règlementation a bien tenté d'y remédier, en instaurant le label "Maître restaurateur" (garantie de présence de 60% de produits frais dans l'élaboration des plats), mais la tendance est tenace. L'inévitable rapport qualité-prix s'impose. Et l'on argumente la hausse des produits de base, le coût des employés, celui du fonctionnement des locaux. Certes. On peut y ajouter: les charges financières du respect des conditions d'hygiène, de l'entretien du matériel, de la rénovation de l'établissement...
Certains récents malheureux faits divers ont rappelé que la législation était en vigueur pour la protection du consommateur : "le paquet Hygiène" (pour les denrées alimentaires ):CE 178/2002 - CE 852/2004 (règlement européen) - CE 853/2004 et CE 2073/2005- est applicable depuis le 1/1.2006, et fonctionne toujours comme référence en 2012. Chaîne du froid, hygiène, traçabilité, microbiologie sont suivies de près. Et que, malgré les contraintes, on ne peut, ni ne doit, passer outre.
Il est vrai que, lorsque l'on se rend dans un restaurant, l'intention essentielle est de passer un moment agréable, confortablement installé, pour déguster un bon repas....en toute confiance. Ce qui, la plupart du temps, est possible, sans obligatoirement faire un tour dans la cuisine, pour s'assurer que les normes sont convenables et conformes à la note DGAL/ SDSSA/ N2006-2008 du 5/1/2006 .
La réussite de cet instant consacré au repas est alors un tout: le menu, la décoration du lieu, l'accueil, le service, la belle alliance mets-vins (avec modération dans la consommation). En compagnie, ou seul, le client est sensible au lieu et à son ambiance. L'impression qu'il aura de l'ensemble peut être déterminante sur son envie, ou non, de commander divers mets, et de prolonger le repas. Un personnel (à la tenue vestimentaire et au maintien adaptés) affable, preste, dégourdi et compétent, est toujours appréciable. Mais, en période estivale, sur les lieux à forte fréquentation touristique, gare aux additions salées, même loin du littoral (comprenant, outre le prix du repas, la facturation de mets ou boissons non consommées!!!) donc en tant que consommateur avisé, savoir être vigilant et vérifier la note avant de la payer. Un bon établissement, à la renommée méritée, assure sa réputation sur l'éventail sans hiatus des services proposés. La qualité, récompensée parfois par des distinctions, implique une attention constante pour maintenir un niveau satisfaisant et correspondant au label.
Défendre le goût de la table, dans un pays où on l'a élevé à ce point, c'est également cultiver celui d'un certain art de vivre, tout simplement.
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