lundi 6 août 2012

Marylin: l'image crève l'écran

L'icône blondissime, aux formes idéales de la femme fantasmée,  a su jaillir de l'écran  blanc des salles obscures. Et sa voix,  aux accents aussi "sexy" que suaves, avait gardé les intonations de l'enfance comme ses regards innocents d'idole perdue dans un monde d'adultes impitoyables.
1962-2012: un demi-siècle s'est écoulé depuis la disparition tragique de Marylin Monroe ( Norma Jean Baker pour l'état civil -1/6/1926--5/8/1962). Dans l'imaginaire masculin, qu'elle hante encore, elle représente avec évidence, la silhouette de l'une des  plus belles femmes du monde. Pour ses congénères féminines c'est un modèle physique, envié, mais  inaccessible, comme toutes les idoles.. car l'on sait que derrière la belle apparence, maints troubles, maintes souffrances, tourmentaient l'actrice-chanteuse.
L'insaisissable bonheur derrière lequel elle a couru toute sa trop courte vie, n'aura été qu'un leurre aux attraits palpitants, sous les lumières des flashes de photographes, et des sunlights de tournages.
Ella  Fitzgerald et Marilyn
D'histoires de coeur, en poses alanguies devant l'objectif, il y avait place cependant pour des rôles multiples: drôles, enjoués, intenses, émouvants... une palette de sentiments et d'attitudes que Marylin puisait dans sa propre existence. La presse, par ses articles, la littérature, par ses biographies diverses, la télévision, par ses documentaires et téléfilms, ont décliné tous les aspects du destin exceptionnel et dramatique de cette femme exposée. Fragile, imprévisible, capricieuse, inquiète, déstabilisée, ... sont des adjectifs souvent employés pour qualifier l'actrice. On ne saurait cependant passer sous silence  sa fidélité en amitié(notamment avec la chanteuse Ella Fitzgerald) sa générosité, sa gaité spontanée, son talent reconnu ( récompensé par un Golden Globe en 1960.) ..
Que retient-on, en ce début de  XXI° s,  de la carrière et de la vie de Marylin Monroe ? Outre  des liaisons sulfureuses, dangereuses (qui alimentèrent les échos en leur temps et qui laissent bien des questions sans réponses),  il reste quelques clichés mythiques (qui franchissent les époques pour marquer encore les esprits), quelques scènes  cinématographiques d'anthologie, et des titres de chansons qui font le tour du monde associés à une image "posterisée"... Mais Marylin c'est bien autre chose, on le sait, au-delà de la star, il y a l'être humain avec son enfance douloureuse, ineffaçable, les doutes d'une fillette devenue adulte trop rapidement, les carences matérielles et les lacunes que l'on doit absolument tenter de combler, de rattraper, de surpasser, même de façon exagérée,  pour trouver la force et le goût de vivre...
Dans le monde du 7° Art, où son  bref parcours  a eu caractère de fulgurance, certes,  mais où son passage a laissé un impact indélébile, son étoile brille toujours sur le Walk on Fame(Hollywood-Los Angeles-), et la forme  de ses mains est imprimée dans le  gris ciment d'un sol starisé.
Alors, Good bye Marylin, pour un au-revoir qui ne sera jamais un adieu.









Freelance Writer
Culture  Art  Patrimoine

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