Partir vers l'inconnu, l'insoupçonné, l'étrange, repousser les limites des extrêmes (températures, distances, forces) afin de découvrir, de mieux connaître, de mieux aimer... sont des actions qui ont toujours attiré les aventuriers, les êtres en mal de sensations fortes.. Certes, le vaste monde a permis tout cela depuis des millénaires. Ce qui ferait dire, au XXIe siècle, que " l'on a tout découvert" ou "qu'il n'y a plus rien à découvrir". Donc il reste à protéger, à préserver. Hélas, il y a loin du constat et du désir à la concrète réalisation. En individuel, la tâche est impossible. Des collectivités, des associations, des groupes s'attellent à l'entreprise. Certains scientifiques ont payé, de leur vie, leur passion pour la découverte et pour l'existence en conditions extrêmes.
Des mers, des océans, des déserts de sable, des immensités glacées, abritant faune et flore ont besoin du concours des humains pour continuer à exister en causant le moins de dommages possibles. Mais une série d'interrogations émerge des divers bilans effectués lors de campagnes de surveillance des sites naturels.
- Est-ce vraiment l'ensemble des habitants de la planète qui est persuadé de l'utilité de ces précautions?
- A qui le monde appartient-il ?
- Comment s'octroyer le droit d'intervenir ici plutôt que là ?
- A qui incombent les financements ?
- Sur quelle durée doit-on prévoir les interventions?
etc...etc...
Pourtant, même si certains persistent à le croire, à le vivre, la planète terre n'a pas uniquement suscité des questionnements sérieux : écologiques, géo-politiques, philosophiques et économiques.
- Y aurait-il un fossé, ou un antagonisme, entre les deux courants?
La poésie, l'imaginaire, le rêve, ont fait, eux aussi, la part belle à la littérature, de la romance à la fantaisie, de la fable au conte. Décrivant une atmosphère particulière où les utopistes, les artistes, les pacifistes ont droit à la parole, à l'espoir, à croire en l'universalité humaine, ces genres de récits ont embarqué et captivé des générations de lecteurs.
"On ne voit bien qu'avec le cœur" (A. de Saint-Exupéry /Le Petit Prince/1943)
Aux antipodes, sur planisphère ou globe, le monde aspire, à juste titre en ce XXIe siècle, à communiquer, à vivre, à survivre, sans mièvre idéologie, mais tout en lucidité, véracité, et liberté, où que chacun habite. L’œuvre de paix, véritable défi au temps, aux totalitarismes, aux conflits, renaît régulièrement des cendres des drames, tel un phénix. Même si détruire, tenter d'anéantir, sont des méfaits plus aisés à accomplir que bâtir et maintenir, la force vitale, la détermination ont toujours su se donner le courage, les moyens, y compris sur la durée, de renouer avec le fil initial, momentanément tranché.
Même si la rotondité de la terre ne l'autorise pas, l'expression " aux quatre coins du globe" comprend toutes les pointes de terre entre deux mers, deux océans, en bout de continent, ou sur la ligne médiane de l' Equateur, afin d'illustrer l'appartenance à un même lieu d'existence, lorsque le sens du mot, dans sa généralité rassemble plus qu'il ne divise.
"La gloire des hommes passe, ne laissant, parfois, même pas l'espace d'un souvenir. La terre, elle, existe depuis des millions d'années. La sagesse ne se mesurerait-elle pas à cette aune ?" (N-L. M. )
Free lance Writer
Culture Art Patrimoine
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