A travers les pages des revues spécialisées, en images, en dessins, en schémas, l'espace se révèle aux yeux du candide. D'observations patientes en photos saisissantes, d'expériences courageuses en tentatives hasardeuses, des structures subodorées, mais quasi inconnues, prennent forme. Les interprétations scientifiques sont alors vulgarisées pour être accessibles au plus grand nombre. Et l'on peut prendre du recul, de la hauteur, relativiser son quotidien terrestre, en portant son attention vers les hautes sphères, au-delà de l'atmosphère.
Le big bang , les planètes éloignées, les étoiles éteintes, deviennent des sujets potentiellement intéressants. Devant la beauté des couleurs, la surprenante variété des formes, on peut parler de "poésie de l'espace". Plus surprenant que les tableaux d'Art Moderne, l'agencement graphique, géométrique, des corps célestes a de quoi susciter l'admiration. Pourtant difficile de ne pas songer au surréalisme de certaines œuvres de Salvador Dali et de Max Ernst.
La notion d'infiniment grand, comme celle de l'infiniment petit, dépasse la plupart des humains en leur faisant miroiter et ressentir une sensation proche du vertige intellectuel. Chacun y met alors ce que bon lui semble, afin de tenter de trouver une, ou des explications que la rationalité ne cautionne pas forcément. Loin des savants calculs ou démonstration scientifiques, les articles de vulgarisation ont cet indispensable mérite de faire approcher ces notions difficiles et ardues. On peut y adjoindre des vidéos, des interviews, et des documentaires. Ainsi, les plus réfractaires, peuvent néanmoins avoir une idée sur un thème qui intéresse mais qui est encore mal connu du grand public.
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