Le XIXe siècle a vu éclore bien des esprits curieux et s'ouvrir des consciences, face à des richesses patrimoniales à conserver et à préserver. Une notion peu populaire jusque-là, émergea avec plus d'acuité : que faire d'un tel passé ? Certes, les monuments, par leurs dimensions, et leur visibilité, étaient pour certains largement bénéficiaires des soins de restauration et d'entretien.
Or, à part les archives privées (transmises assez fidèlement de génération en génération dans les familles), qu'en était-il, dans la plupart des communes, des documents d'archives publiques, collectives, municipales, et du matériel issu des chantiers archéologiques? Une grande confusion, un éparpillement (ou un entassement) sans classement, sauf quelques exceptions. Certains intellectuels (hyper diplômés ou simples autodidactes) émus du sort de cet héritage, se sont penchés sur le problème, faisant légiférer, et sensibilisant les édiles. Pendant longtemps, en effet, archives, bibliothèque et musée, étaient logés dans les bâtiments des mairies, où l'on venait soit consulter, soit visiter. La séparation effective entre ces services se fit au XIXe s.
François Guizot: (1787-1874) mit en place le service de l'inspection des monuments historiques dont Prosper Mérimée fut l'un des actifs fonctionnaires.
A lire :
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2011-04-0022-004
et aussi :
La thèse de doctorat de Julie Lauvernier, Université de Bourgogne (consultable en PDF) publiée en 2012
" Classer et inventorier au XIXe s."...
* * *
La science de l'Histoire, celle de la langue française, de son terroir, de son patrimoine, ont fait l'objet de maints articles, signés individuellement et alternativement par les frères Mortet, dans diverses revues ( dont celles parues dans le panel de l'Ecole Nationale des Chartes).
Or, à part les archives privées (transmises assez fidèlement de génération en génération dans les familles), qu'en était-il, dans la plupart des communes, des documents d'archives publiques, collectives, municipales, et du matériel issu des chantiers archéologiques? Une grande confusion, un éparpillement (ou un entassement) sans classement, sauf quelques exceptions. Certains intellectuels (hyper diplômés ou simples autodidactes) émus du sort de cet héritage, se sont penchés sur le problème, faisant légiférer, et sensibilisant les édiles. Pendant longtemps, en effet, archives, bibliothèque et musée, étaient logés dans les bâtiments des mairies, où l'on venait soit consulter, soit visiter. La séparation effective entre ces services se fit au XIXe s.
François Guizot: (1787-1874) mit en place le service de l'inspection des monuments historiques dont Prosper Mérimée fut l'un des actifs fonctionnaires.
A lire :
http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-2011-04-0022-004
et aussi :
La thèse de doctorat de Julie Lauvernier, Université de Bourgogne (consultable en PDF) publiée en 2012
" Classer et inventorier au XIXe s."...
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La science de l'Histoire, celle de la langue française, de son terroir, de son patrimoine, ont fait l'objet de maints articles, signés individuellement et alternativement par les frères Mortet, dans diverses revues ( dont celles parues dans le panel de l'Ecole Nationale des Chartes).
Les frères Mortet: Beau parcours pour les deux Nancéiens, se rejoignant dans le travail intense, précis, méticuleux, et la rédaction d'ouvrages remarquables, souvent cités en référence ... Ils sont les fils de François-Auguste-Paul Mortet (juge de paix) et de Joséphine Vroland.
(l'aîné) Paul-Louis-Charles MORTET (1852-1927):
époux de Marie-Alix Passy (fille de Frédéric Passy -Prix Nobel de la paix en 1901, instigateur des Ecoles Normales Départementales d'Institutrices)
époux de Marie-Alix Passy (fille de Frédéric Passy -Prix Nobel de la paix en 1901, instigateur des Ecoles Normales Départementales d'Institutrices)
- en 1882 : archiviste paléographe
- en 1878: docteur en droit
- en 1885: administrateur de la Bibliothèque Ste Geneviève (Paris)
- en 1895: professeur de bibliographie à l'école des Chartes
C'est, en cette même année, la 1e distinction effective (dans l'intitulé de la chaire) entre les bibliothèques et les archives.
Ecole Nationale des Chartes : (voir sur le site les divers chapitres : admission/formations/actualités...)
http://www.chartes.psl.eu/fr/rubrique-ecole/ecole-nationale-chartes
C'est, en cette même année, la 1e distinction effective (dans l'intitulé de la chaire) entre les bibliothèques et les archives.
Ecole Nationale des Chartes : (voir sur le site les divers chapitres : admission/formations/actualités...)
http://www.chartes.psl.eu/fr/rubrique-ecole/ecole-nationale-chartes
Il fut également membre de la commission supérieure des Bibliothèques et président de l'ABF
Le vibrant hommage de Charles Mortet à l'un de ses beaux-frères, Jean Passy (auteur d'une thèse sur les patois de la vallée d'Ossau) :
https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1898_num_59_1_447941
Frère de Jean, Paul Passy, autre beau-frère de Charles Mortet, est phonéticien, créateur (en 1886, avec D. Jones) de l'alphabet de l'Association Phonétique Internationale.
Le vibrant hommage de Charles Mortet à l'un de ses beaux-frères, Jean Passy (auteur d'une thèse sur les patois de la vallée d'Ossau) :
https://www.persee.fr/doc/bec_0373-6237_1898_num_59_1_447941
Frère de Jean, Paul Passy, autre beau-frère de Charles Mortet, est phonéticien, créateur (en 1886, avec D. Jones) de l'alphabet de l'Association Phonétique Internationale.
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(le cadet) François-Joseph-Victor MORTET ( 1855-1914) :
- en 1876 : école des Chartes
- en 1880 : il est sorti Ier de sa promotion, il travaille aux Archives de l'Aude (Carcassonne)
- en 1883 : Archives de Bordeaux
- en 1888 : Service des périodiques de la Sorbonne (Paris)
Parmi leurs nombreuses publications respectives,l'on peut en rappeler une qu'ils firent en commun :
"La science de l'Histoire" (1894).
"La science de l'Histoire" (1894).
Parler des frères Mortet, c'est évoquer également la famille Passy. Or, comme pour chaque personnage cité, ci-dessus, la biographie individuelle est complexe et très riche, il est recommandé, pour en savoir plus, de chercher et consulter plusieurs documents sur chacun d'eux.
Rappel : En France, pour consulter les archives départementales: AD, il faut savoir que l'on peut se rendre in situ (consultation avec inscription et respect des consignes du règlement dudit service ), mais que beaucoup d'entre elles ont des documents en ligne (libre d'accès ou payant).
Freelance Writer
Culture Art Patrimoine
Rappel : En France, pour consulter les archives départementales: AD, il faut savoir que l'on peut se rendre in situ (consultation avec inscription et respect des consignes du règlement dudit service ), mais que beaucoup d'entre elles ont des documents en ligne (libre d'accès ou payant).
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