La météorologie est une science approximative qui, paradoxalement, a toujours revêtu une grande importance dans le quotidien des humains depuis la nuit des temps. Le culte ancien des 4 éléments : eau, terre, feu, air et son cortège de dieux et déesses attestent une dévotion particulière à ces phénomènes qui étaient souvent en proie à bien des débordements .
De quoi effrayer des esprits crédules, mal informés, ou manipulés par de plus malins personnages, qui savaient agiter des causes
paranormales sous le couvert des manifestations célestes . Le moindre orage, la plus anodine montée des eaux , la bourrasque, le tremblement du sol ... prenaient donc valeur de menace ou de punition.
Eole, Neptune, Ge, Zeus .. voyaient alors, dans leurs temples respectifs, leurs autels se couvrir d'offrandes, afin d'apaiser un courroux vengeur de supposées fautes, commises par de pauvres individus, qui se croyaient "jouets des Dieux" .
Si la préhistoire a appris le feu par la foudre tombée sur un arbre, très vite les hommes se sont intéressés à retenir les causes et les effets des divers aléas climatiques ... On pense que le premier traité sur le sujet aurait été rédigé en Chine il y a 3000ans. Dans les siècles qui ont suivi, les successeurs: scientifiques, lettrés enrichis des expériences de leurs valeureux prédécesseurs, ont laissé trace dans les mémoires, grâce de nombreux travaux menés, et aux conclusions établies :Blaise Pascal, E. Torricelli, J-B. de Lamarck, L-J. Gay-Lussac, A-L. de Lavoisier... L'on doit à chacun d'entre eux une trouvaille, une avancée (calculs et appareils de mesures), sur le difficile chemin de la connaissance. Or, il fallait aussi combattre les idées reçues, les traditions, les superstitions, pour faire accepter de nouvelles théories issues de tests et de longues recherches.
Pour le quidam d'un certain âge, pétri de la sagesse des ancêtres, la prévision météorologique se confirme par des douleurs rhumatismales caractéristiques annonciatrices de pluie, de Mistral ou de Tramontane...
De même si les girouettes, placées sur les toits des châteaux, ont rempli de bons et loyaux offices, en indiquant d'où vient le vent, on s'en est tenu longtemps, également, pour les nécessités de la vie quotidienne, aux dictons régionaux.:
"Avril fait la fleur, Mai en a l'honneur" -"A St Macaire on revoit les giboulées de l'hiver" - "Neige en mars vaut blé en sac" ...
Scruter les nues, regarder attentivement le programme météo avec ses cartes de prévisions, s'avère utile, afin d'entreprendre un voyage, ou d'espérer réussir des activités de plein air, mais aussi pour vaquer aux travaux des champs, tenter un exploit sportif, ou maintenir le déroulement d'une grande manifestation...
Qu'il soit de Zeus ou de Brest, chanté par Brassens, évoqué par Jules Supervielle, le tonnerre s'est bien fait entendre, et avec une fréquence assez étonnante, en ce mois de juillet 2014. Fraîcheur estivale, douceur hivernale, le temps s'affole... De périodes de glaciations, d'hivers rudes prolongés, en réchauffement climatique, selon les expressions populaires relatives aux surprises (aux incohérences?) climatiques: "y a plus de saisons !" parole de grenouille ....
à consulter pour en savoir plus :
http://www.meteolafleche.com/histoiredelameteorologie.htm
à écouter :
https://www.youtube.com/watch?v=3VD01JmVnjI
mais aussi "Thétis" de Jean-Philippe Rameau (l'air des éclairs: Volez, partez...) par Philippe Sly
à lire :
"Oceano Nox " (poésie de Victor Hugo)
"L'orage" ( poésie de Jules Supervielle , de Raymond Queneau, d' Emile Verhaeren) -
"Le vent" (Maurice Carême)
"René " ( extraits -"Levez-vous vite orages désirés ..." Châteaubriand)
"Le temps qui tue, le temps qui guérit" Dr Fernand Attali
Free lance Writer
Culture Art Patrimoine
De quoi effrayer des esprits crédules, mal informés, ou manipulés par de plus malins personnages, qui savaient agiter des causes
paranormales sous le couvert des manifestations célestes . Le moindre orage, la plus anodine montée des eaux , la bourrasque, le tremblement du sol ... prenaient donc valeur de menace ou de punition.
Eole, Neptune, Ge, Zeus .. voyaient alors, dans leurs temples respectifs, leurs autels se couvrir d'offrandes, afin d'apaiser un courroux vengeur de supposées fautes, commises par de pauvres individus, qui se croyaient "jouets des Dieux" .
Si la préhistoire a appris le feu par la foudre tombée sur un arbre, très vite les hommes se sont intéressés à retenir les causes et les effets des divers aléas climatiques ... On pense que le premier traité sur le sujet aurait été rédigé en Chine il y a 3000ans. Dans les siècles qui ont suivi, les successeurs: scientifiques, lettrés enrichis des expériences de leurs valeureux prédécesseurs, ont laissé trace dans les mémoires, grâce de nombreux travaux menés, et aux conclusions établies :Blaise Pascal, E. Torricelli, J-B. de Lamarck, L-J. Gay-Lussac, A-L. de Lavoisier... L'on doit à chacun d'entre eux une trouvaille, une avancée (calculs et appareils de mesures), sur le difficile chemin de la connaissance. Or, il fallait aussi combattre les idées reçues, les traditions, les superstitions, pour faire accepter de nouvelles théories issues de tests et de longues recherches.
Pour le quidam d'un certain âge, pétri de la sagesse des ancêtres, la prévision météorologique se confirme par des douleurs rhumatismales caractéristiques annonciatrices de pluie, de Mistral ou de Tramontane...
De même si les girouettes, placées sur les toits des châteaux, ont rempli de bons et loyaux offices, en indiquant d'où vient le vent, on s'en est tenu longtemps, également, pour les nécessités de la vie quotidienne, aux dictons régionaux.:
"Avril fait la fleur, Mai en a l'honneur" -"A St Macaire on revoit les giboulées de l'hiver" - "Neige en mars vaut blé en sac" ...
Scruter les nues, regarder attentivement le programme météo avec ses cartes de prévisions, s'avère utile, afin d'entreprendre un voyage, ou d'espérer réussir des activités de plein air, mais aussi pour vaquer aux travaux des champs, tenter un exploit sportif, ou maintenir le déroulement d'une grande manifestation...
Qu'il soit de Zeus ou de Brest, chanté par Brassens, évoqué par Jules Supervielle, le tonnerre s'est bien fait entendre, et avec une fréquence assez étonnante, en ce mois de juillet 2014. Fraîcheur estivale, douceur hivernale, le temps s'affole... De périodes de glaciations, d'hivers rudes prolongés, en réchauffement climatique, selon les expressions populaires relatives aux surprises (aux incohérences?) climatiques: "y a plus de saisons !" parole de grenouille ....
à consulter pour en savoir plus :
http://www.meteolafleche.com/histoiredelameteorologie.htm
à écouter :
https://www.youtube.com/watch?v=3VD01JmVnjI
mais aussi "Thétis" de Jean-Philippe Rameau (l'air des éclairs: Volez, partez...) par Philippe Sly
à lire :
"Oceano Nox " (poésie de Victor Hugo)
"L'orage" ( poésie de Jules Supervielle , de Raymond Queneau, d' Emile Verhaeren) -
"Le vent" (Maurice Carême)
"René " ( extraits -"Levez-vous vite orages désirés ..." Châteaubriand)
"Le temps qui tue, le temps qui guérit" Dr Fernand Attali
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