L'être humain et ses millions d'années d'existence : c'est une sacrée longévité!
Les passages marquants (décennies, centenaires, millénaires) n'ont pas manqué de susciter des interrogations et des hantises légitimes: anxiété des bouleversements météorologiques, crainte des lendemains incertains, appréhension: des conflits, des changements de situation, de la paupérisation, des épidémies... Les croyances ancrées, les lacunes du savoir, la naïveté, contribuent à véhiculer un climat de frayeurs multiples.
"Le ciel va-t-il tomber ?"
De quoi assombrir largement les lendemains et la perception de l'avenir.
Quelques chiffres: (en vertu de connaissances actuelles)
- âge de la terre : plus de 4,5 milliards d'années
- âge de l'humanité: env. 7 millions d'années (hominidés)
- âge de la bipédie: env 7 millions d'années (datation de traces relevées en Tanzanie: 3,5 millions d'années)
- estimation de la population: en l'an -35000 (Aurignacien et paléolithique sup.) / env.1 million d'individus vivaient sur la terre.
- épidémies: celles des pestes/ (L'Antonine (165-190), celle de Cyprien (240 ap. JC), de Justinien (VIe s.), les médiévales, celle de Cocoliztli, celle de Londres (XVIIe s.), de Marseille (XVIIIes.)...
La peur de "l'an mil" (an 1000) /
C'est l'époque mi-médiévale, celle d'où émerge le XIe siècle. Religieuse, philosophique, irrationnelle : la peur étreignait les esprits et les cœurs. On évoque la possible fin du monde et le temps venu de l'Apocalypse.
Les centenaires intermédiaires/
1500- La Renaissance élargit la vision d'un monde médiéval passé, avec des perspectives nouvelles dans tous les domaines : art, architecture, littérature,,, Les querelles religieuses se muent en affrontements meurtriers.
1789- La Révolution en Europe ensanglante l'époque, alors que les idées nouvelles se propagent pour forger une
société qui se veut sans privilèges, et plus juste.
1900- L'industrie s'impose et règne en maîtresse de l'économie, au détriment de la main-d’œuvre issue des classes sociales les plus démunies qui en pâtissent. Mais un quart de siècle plus tard, après un 1er conflit mondial, les années folles déchaînent leur soif de distractions (musique, danse, spectacle,mode)
Quinze ans après, les civils aussi auront à souffrir d'un 2e conflit armé, avec son cortège de privations, d'inquiétude, de manque de liberté.
En fin de millénaire, la conquête spatiale n'arrive pas à rassurer les gens, ni à leur ôter la phobie d'une invasion d'extra-terrestres.
La peur de l'an 2000 /
Hoax, intox... Entre fausses nouvelles et vraies infos le quidam panique, et guette le bug annoncé. Comme si le nombre lui-même était porteur de sinistres à venir, les prédictions s'assombrissent et oppressent les citoyens.
20 ans de plus: C'est une vague d'épidémies (dont certaines s'étaient déjà déclenchées depuis plus d'une décennie) qui paralyse le quotidien des gens.
A regarder de trop près dans le rétroviseur de l'Histoire, il y a certes, matière à réflexion. Et, comme toujours, quelques leçons à en tirer. Mais que serait la vie sans la nécessaire dose d'espoir et d'enthousiasme ? Entre l'attitude de l'optimiste nonchalant, celle du défaitiste, et celle de l'angoissé perpétuel, n'existe-t-il pas un modus vivendi proche du naturel? S'adapter à une situation, en fonction des faits et événements, sans se laisser influencer ni par la désinformation (ou la surinformation), ni par les légendes historiées, permet, à la plupart des êtres, d'affronter l'existence.
" ...Travailler ensemble pour soutenir le courage, là où il y a la peur, pour encourager la négociation là où il y a le conflit, et donner l'espoir là où il y a le désespoir..." Nelson MANDELA (1918-2013)
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