On ne le rappellera jamais assez : Le blues est un genre musical noble, avant d'être un ressenti .
"Avoir le blues" est en effet moins enviable que de l'interpréter. Malheureusement l'année 2020 a engendré bien plus qu'un état de blues, ou de lassitude. On n'a donc jamais eu autant besoin de tonus, d'espoir, d'humour, d'art, et de culture. Le langage international musical n'a pas pu, faute de concerts Ao Vivo (in live), faire son office habituel. Il reste la possibilité d'écoute: à domicile, ou personnelle (écouteurs, casque). Les programmations sont aussi diverses qu'utiles. En cette année particulière, leurs missions accoutumées sont encore plus chargées d'importance: distraire, instruire, cultiver, accompagner, apaiser, émouvoir, consoler, faire bouger, aider à exprimer ... et plus, si affinités.
Certains interprètes réunissent plusieurs de ces actions dans leur tour de chant. Dans la catégorie "chanteur crooner" on n'a que l'embarras du choix, même si le genre est qualifié de démodé, le public suit fidèlement la carrière de ces voix bien placées, à la diction aussi agréable que correctement articulée.
Un répertoire de standards, un timbre chaud, une prononciation intelligible, une certaine présentation et de la présence scénique, certes, cela fait déjà pas mal d'atouts pour un artiste.
Or il y a le plus... : l'orchestration ! Une grande formation avec cuivres, cordes, chœurs, accompagne le soliste. Alors, il ne faut plus hésiter, et se laisser happer par le rythme jazzy, ou latino, et rêver pendant quelques instants ( les fameuses 3 mn 35 de bonheur) que l'on est en direct dans la salle de concert, communiant avec les autres spectateurs pour partager un moment de grâce. Les soucis et les idées noires étant restés au vestiaire, on sera "in the mood", afin d'engranger un peu de cette joie et d'énergie positive qui sont indispensables à chacune, chacun. .
Parmi les talents actuels (XXe et XXI e siècles) un rappel de quelques noms:
Michaël Bublé::
Daniel Boaventura:
Deux artistes , deux générations: Cicero père et fils, (trop tôt disparus):
Eugen Cicero: (1940-1997) Swinging Bach
Roger Cicero : (1970-2016)
Evidemment les réminiscences ne sont pas très loin. A l'oreille sonnent encore les noms des prestigieux prédécesseurs : Frank Sinatra, Sammy Davis Junior, Bing Crosby, Dean Martin, Duke Ellington, Count Basie...Pour un style que l'on croit être tombé en désuétude, cela tendrait à prouver que la relève a pourtant su reprendre le flambeau, en l'adaptant à sa propre époque, et qu'il y a toujours des amateurs pour apprécier ces formes musicales.structurées (swing, boogie, jazz)
On monte le son, pour écouter, et l'on pousse les meubles pour danser:
En 1994 Lionel Hampton :" Hamp's boogie Woogie" (un classique et indémodable basique du swing.)..
Free lance Writer
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