La France métropolitaine possède trois grandes faces côtières. Elles furent parties prenantes dans les diverses époques de l'Histoire du pays: débarquement, siège, commerce, départs d'expéditions scientifiques, ou militaires... . Lieux de départs ou d'arrivées, ces côtes ont connu bien des joies et des détresses, car elles furent, et sont encore, des décors d'événements décisifs, voulus ou imposés, dans la vie des individus. Outre pour de riants projets de détente, de voyages, de croisières, ces endroits furent aussi témoins de déchirements, et de sombres entreprises.
Quelques chiffres :
- Ports : env. 500 ( de plaisance, maritimes, de pêche, et de commerce) - Longueur de côtes : 5853 km environ (France métropolitaine)
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- Nom de côtes : Côte des roses, côte d'opale, côte du Nord, côte d'Armor, côte basque, côte d'Azur....
- Nom des mers : Mer du Nord, Manche, Océan Atlantique (mer celtique) , Mer méditerranée.
Chaque côte possède sa particularité structurelle: anses, havres, falaises, roches, sable, lagunes, calanques... C'est une succession de découvertes géographiques passionnantes, car les références historiques s'y côtoient, s'imbriquent, se complètent avec des paysages variés, soumis à diverses influences climatiques. Cela induit une flore originale qui va des landes bretonnes colorées aux bosquets méditerranéens odorants.
D'une manière générale, l'on a coutume de dire que: " la côte est une porte ouverte vers l'horizon". On parle également d'ouverture côtière , de façade maritime...etc...ainsi que toutes les expressions poétiques employées dans les textes des grands auteurs.
A écouter :
- Jean Ferrat: "Raconte-moi la mer" (auteur ; Claude Delécluse /musique; Jean Ferrat)
- "La maison sur le port" (Alberto Janes/ Pierre Cour) par Amalia Rodrigues, reprise par San Severino (vou dar de beber a dor).
- Hugues Auffray :
La France d'Outre-mer est essentiellement composée d'archipels et d'îles, donc de côtes.(env. 10 000km) Les paysages sont à la hauteur de la beauté des lieux.
Sur les rivages métropolitains de rias en rivieras, de lidos en lagunes, la marche inéluctable des millénaires a fait son office, grandement aidée par les fluctuances climatiques, les apports alluviaux, et les ensablements naturels. Aussi constate-t-on, depuis les cartes géographiques les plus anciennes, d'inévitables modifications du tracé littoral. Donc ces mutations sont à prendre en compte lors d'études de faits historiques, notamment les raisons des choix de lieux, des motifs politiques, militaires, ou des circonstances économiques: (Louis IX et Aigues- Mortes, François Ier et Le Havre, Richelieu et la Rochelle, Louis XIV et Sète (Cette), Louis XVI et Cherbourg...)
Des ports sont tombés dans l'oubli, alors que d'autres ont été créés, des anses sont devenues des étangs car leur passage maritime s'est obstrué puis fermé. Tous ces changements ne sont pas terminés car la côte possède un tracé modulable, soumis aux divers agents d'environnement, de bouleversements de la météorologie, ainsi que d'actions humaines. Tout cela a un impact sur un milieu fragile, et concerne directement l'habitat animal, et la croissance végétale locale.
Quelques associations et ligues régionales (et nationales) se sont émues des dangers de ces possibilités de changement et surtout de leurs conséquences.
Quelques sigles et sites :
- FAPEL (côtes d'Armor)
- ANEL ( association nationale des élus des littoraux)
- ADPLGF (golfe de Berre)
- DLM ( défense de la mer)
...
Evoquer le littoral et les côtes, c'est également parler des sites et vestiges archéologiques sous-marins. Si, au XXIe siècle, de nombreux musées exposent le résultat de travaux entrepris depuis de longues années, il reste encore beaucoup de matériel à découvrir, à mettre en lumière.
(texte et photos N.-L. M.) :
(LGM, le Grau du Roi, Gruissan..)
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