On a récemment évoqué, dans la presse, la possible acquisition par le Musée du Louvre, du livre d'heures de François Ier. L'objet est pourtant de taille modeste, mais son décor est tel que la valeur en est presque inestimable. Une vaste opération de mécénat a donc été engagée. Le précieux petit ouvrage est l’œuvre d'un marchand joailler réputé sur la place de Paris:
(Robert?) Allart Plommyer. Ce dernier avait une spécialisation : il était lapidaire (tailleur de pierres fines et précieuses, mais pas pour les diamants). Les livres de comptes, du royal train de vie, font état de nombreuses commandes, de pièces d'exception, passées auprès de divers artisans, dont ce réputé joaillier lapidaire, ainsi que d'autres spécialistes pour les travaux de copies, de miniatures, de maroquinerie, d'orfèvrerie.. que nécessitait l'élaboration de ce genre de recueil.
De ces livres de prières, ou de riches heures, la Renaissance est la plus emblématique des époques.
Les enluminures, les illustrations sont de réelles œuvres d'art. Recueils de dévotion, concrétisations manifestes d'un réel savoir-faire artisanal et artistique, ils sont devenus éléments de patrimoine.
Pour devenir mécène :
http://www.tousmecenes.fr/fr/fr
De Marguerite de Navarre à la Dame de Coettro, les livres religieux précieux rivalisent de figurations expressives et raffinées. Si le
thème marial et nadal en fut la prédilection, le texte lui-même se
présente avec soin en commençant par des lettrines très ouvragées.
Ces recueils peuvent être de divers formats .. En effet, on distingue: les Grandes Heures, les Très Riches Heures (celles du Duc de Berry- conservées au Musée Condé -à Chantilly)
https://www.photo.rmn.fr/Package/2C6NU09TF4DL
à consulter aussi :
http://www.domainedechantilly.com/fr/accueil/chateau/cabinet-des-livres/les-incontournables/
le petit livre d'heures, les très petites heures d'Anne de Bretagne (Horae ad usum Romanum)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84328965/f64.item
Dans ces divers ouvrages, ce sont décors floraux, animaliers, savante palette de teintes rehaussées d'or, rinceaux foisonnants, détails subtils, qui font assaut d'illustrations multiples, mais on y découvre également quelques grotesques, des figures effrayantes, des tracés réalistes qui reflètent un quotidien parfois utile aux historiens (détails vestimentaires ou de la vie courante: métiers de l'artisanat, vaisselle, parures, travaux des champs...). Faisant aussi office de calendrier, le livre d'heures est avant tout le livre des oraisons quotidiennes que pratiquent les catholiques. En usage dès le XIIIe siècle et en vogue pendant la Renaissance, ils font suite aux psautiers médiévaux. Suivant la liturgie pratiquée dans la région du lieu de résidence, ou le pays où l'on se trouvait, de légères variations intervenaient : comme l'emploi d'une autre langue que le latin (langue dans laquelle, initialement, le texte était rédigé). Au XXIe s., ces livres, assez rares, sont devenus pièces de musées.
Free lance Writer
Culture Art Patrimoine
(Robert?) Allart Plommyer. Ce dernier avait une spécialisation : il était lapidaire (tailleur de pierres fines et précieuses, mais pas pour les diamants). Les livres de comptes, du royal train de vie, font état de nombreuses commandes, de pièces d'exception, passées auprès de divers artisans, dont ce réputé joaillier lapidaire, ainsi que d'autres spécialistes pour les travaux de copies, de miniatures, de maroquinerie, d'orfèvrerie.. que nécessitait l'élaboration de ce genre de recueil.
De ces livres de prières, ou de riches heures, la Renaissance est la plus emblématique des époques.
Les enluminures, les illustrations sont de réelles œuvres d'art. Recueils de dévotion, concrétisations manifestes d'un réel savoir-faire artisanal et artistique, ils sont devenus éléments de patrimoine.
Pour devenir mécène :
http://www.tousmecenes.fr/fr/fr
De Marguerite de Navarre à la Dame de Coettro, les livres religieux précieux rivalisent de figurations expressives et raffinées. Si le
thème marial et nadal en fut la prédilection, le texte lui-même se
présente avec soin en commençant par des lettrines très ouvragées.
Ces recueils peuvent être de divers formats .. En effet, on distingue: les Grandes Heures, les Très Riches Heures (celles du Duc de Berry- conservées au Musée Condé -à Chantilly)
https://www.photo.rmn.fr/Package/2C6NU09TF4DL
à consulter aussi :
http://www.domainedechantilly.com/fr/accueil/chateau/cabinet-des-livres/les-incontournables/
le petit livre d'heures, les très petites heures d'Anne de Bretagne (Horae ad usum Romanum)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b84328965/f64.item
Dans ces divers ouvrages, ce sont décors floraux, animaliers, savante palette de teintes rehaussées d'or, rinceaux foisonnants, détails subtils, qui font assaut d'illustrations multiples, mais on y découvre également quelques grotesques, des figures effrayantes, des tracés réalistes qui reflètent un quotidien parfois utile aux historiens (détails vestimentaires ou de la vie courante: métiers de l'artisanat, vaisselle, parures, travaux des champs...). Faisant aussi office de calendrier, le livre d'heures est avant tout le livre des oraisons quotidiennes que pratiquent les catholiques. En usage dès le XIIIe siècle et en vogue pendant la Renaissance, ils font suite aux psautiers médiévaux. Suivant la liturgie pratiquée dans la région du lieu de résidence, ou le pays où l'on se trouvait, de légères variations intervenaient : comme l'emploi d'une autre langue que le latin (langue dans laquelle, initialement, le texte était rédigé). Au XXIe s., ces livres, assez rares, sont devenus pièces de musées.
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