mardi 17 juin 2025

Expos internationales, international exhibitions,

 De l'Art à voir, pour découvrir le travail des artistes contemporains , s'intéresser à la création actuelle, ou revisiter les classiques. A l'heure où la fenêtre sur l'avenir laisse entrevoir une ère robotisée, et sous l'emprise de l'IA, n'est-il pas bon de découvrir ce que l'humain est capable de mettre en oeuvre pour concrétiser ses talents artistiques?  Dans les grandes métropoles la période estivale est propice  aux propositions d'expositions de grande envergure. 
Quelques sites, quelques pistes... 
En Europe/
PARIS ( France) 
FRANKFURT ...und mehr (Deutschland)
ROMA ( Italia) 
MADRID ( España)
                                                           
A l'occasion des déplacements lors des vacances estivales, outre les bains de mer, le farniente, la rando, les moments familiaux, c'est également l'opportunité de fréquenter les musées ( climatisés) pour booster ses connaissances en Art, ou les initier. Peinture, sculpture, concerts, le choix est vaste et les disciplines sont nombreuses. Et ce n'est guère étonnant que le pic des fréquentations des lieux culturels atteigne son paroxysme entre juin et septembre. 
                                                       
Illustration: montage/
"De Dürer à Van Gogh ": A. Dürer, Munch, S. Dali, P. Picasso, S. Botticelli, G. Klimt, V. Van Gogh

Une réflexion émerge de l'organisation de ces manifestations: le financement. Entre crédits, subventions de fonctionnement, engagement de l'état, participation associative...: c'est toujours une question de budget. L'Art, la Culture, sont-ils des sources de rapport ? Quelle part leur accorder dans un planning financier toujours aussi délicat à équilibrer ? Combien peut-on investir dans des  créations qui vont participer au renom d'un pays? Comment valoriser des expositions par l'information (la publicité) auprès du grand public ? 
Depuis longtemps ces questions font débat. Médiatisées, elles en concernent les acteurs directs et un auditoire qui s'élargit d'année en année. A présent on peut  "suivre" une oeuvre, comme l'on suit le parcours d'un artiste. Depuis sa création, sa publication, en passant par les acquisitions successives, les participations aux expositions, les ventes et rachats, outre le prix, la vie d'une oeuvre peut parfois se révéler digne d'un roman. 
S'intéresser à l'Art est alors plus que la simple contemplation. 


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dimanche 15 juin 2025

Théâtres de plein air

Théâtre (θέατρον)
 Qu'ils  soient de la mer, de verdure, de festival d'été, les théâtres de la période estivale prennent le relais de ceux de la ville. Pendant l'Antiquité, les premières représentations se firent à ciel ouvert, dans d'immenses amphithéâtres possédant d'inconfortables gradins en pierre,  et un mur de scène ( pour renvoyer la voix vers le public). Pour avoir une meilleure assise,  chaque spectateur apportait son coussin, et, à la fin du spectacle, selon son approbation, il le lançait sur scène.               

Aux temps médiévaux, où l'on donnait, pendant quelques décennies,  la farce, le mystère, le jeu,  sur le parvis de l'église, il y eut ensuite  les tréteaux : scènes mobiles occasionnelles, lors des foires ou autres festivités, et l'on jouait la pantomime. Puis, au XVIe s. , l'on a pu se rendre  dans les théâtres couverts. C'était à la lueur des bougies. Les comédiens n'étaient pas une classe sociale reconnue, ils avaient mauvaise réputation , engendrant l'excommunication et  des obsèques civiles.                                           

En France: 
Théâtre de la mer: Sète en est le plus célèbre exemple
Théâtre de verdure : La grande Motte (pendant des décennies) , Narbonne-Plage, Ramatuelle, Vichy...
Théâtre de plein air: Nice (théâtre et jardins Albert Ier /arènes de Cimiez), Rennes, Pau, Colmar...

Ailleurs dans le monde: (liste non exhaustive)
Algérie: Oran, Alger
Allemagne : Waldbühne ( Berlin), Romischer (Hamburg), Dortmund, Dresde...
Angleterre: Minack ( Penzance)
Espagne: Almagro ( El corral de Comedias) , Grenade, Cordoue...
Suisse: Lausanne, Vevey
Belgique: Namur, Bruxelles...
Italie: Sienne, Lucques, Florence, Naples...

Du théâtre et plus :  stand up, répertoire de variété( chanteurs) ou de jazz ( chant, instruments), performances et créations  scéniques .. maintes formes artistiques se déroulent dans ces lieux hautement prisés par un public connaisseur, fidèle, attentif. 

Pour en savoir plus : 
Les programmations 2025: Voir sur le net celles des villes qui possèdent de tels sites. (agendas, sites des mairies (rubrique; activités, animations...). Il est intéressant de noter que certaines communes pérennisent des festivals,  en proposant des éditions déclinées (10e, 20e...) attestant la qualité et l'ancienneté de la manifestation. 

Quelques exemples:


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vendredi 13 juin 2025

Nom de lieux !

 Se pencher sur le nom d'une ville, d'un village, d'un hameau, ou de tout autre lieu, n'est pas un simple intérêt pour l'Histoire: c'est faire de la toponymie. Si l'on étudie plus précisément ces noms on va retrouver des racines latines, grecques, ou celtes. Mais comme la modification,  qui s'est effectuée au cours des siècles,  n'est, la plupart du temps, qu'un glissement de lettre , dû, souvent, à la graphie ou à la prononciation mal ouïe, il n'est pas nécessaire d'avoir de grandes connaissances dans la discipline pour suivre l'évolution de l'écriture dudit nom. Pourtant il faut souligner l'utilité et l'importance d'une certaine pratique de la paléographie. ( cf:  les travaux de l'atelier de paléographie dans l'association Litoraria ( Aimargues/ Gard) avec publication dans le bulletin associatif)
Un exemple parmi tant d'autres, celui de l'un des plus beaux villages de France: GRUISSAN 
                                                              
On rencontre fréquemment le nom d'un soldat romain, qui a laissé à la postérité le nom de son domaine, acquis, donné, lors de sa mise à la retraite. Le fameux "domaine du vétéran" (de l'armée romaine), constitué d'une villa  entourée de vignobles. Sur ce domaine, au fil des ans, s'est formée une petite agglomération, puis un village. et le nom  latin a suivi. 
Au Moyen-âge, certains de ces regroupements se sont désagrégés, ont été abandonnés, en  ne laissant que quelques ruines. D'autres hameaux se sont au contraire rassemblés pour former un lieu plus important, avec des structures urbaines : maison des Consuls, église, couvents, château... La population formait alors une authentique communauté.   
                                                 

De nombreuses abbayes ont pris le nom du lieu, souvent explicite,  où elles étaient sises. ( Fontcaude, Fontfroide,   Valmagne...)  
On constate que, pour bon nombre de lieux chrétiens, l'emplacement est situé sur celui d'un édifice païen (pour le "christianiser", et pour la présence d'une source).  Car, outre la localisation géographique, l'implantation d'un site de dévotion tenait compte de l'attribution précédente. Hélas , le XXIe siècle se montre moins regardant (regrettable affaire de la source du chemin de  Caylus  (34))  au nom de l'intérêt immobilier.                                                      
Il est évident que les grandes métropoles antiques ont survécu aux diverses épreuves de l'Histoire; invasions, guerres, mouvements de populations, changements politiques... Cela entraîna parfois une évolution du nom de la cité. (Naro, Narbo Martius, Narbonna, Narbonne).
Pour compléter la toponymie, une consultation des cartes anciennes (à partir du XV ou XVIe s.) est indispensable. On y relève des noms orthographiés selon les critères de l'époque, donc mine de renseignements précieux. Et l'on remarquera que la présence d'un petit bâti, ou d'une particularité géographique:  un pont, un moulin, une colline, un val, un étang, un lac, un cours d'eau... , peut générer un nom de lieu-dit, de hameau, de chapelle... Ainsi est-il nécessaire de consulter, et collecter  un faisceau  de renseignements issus de diverses sources pour établir une étude comparative sérieuse et documentée. En généalogie, selon le patronyme, il peut en être de même. 



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 NB: les exemples donnés, ne le sont qu'à titre indicatif, 





  

mardi 10 juin 2025

Le vent, la plage, le ciel. Wind, sea side and sky. Wind, Strand und Himmel, Viento, playa y cielo.

 Lors du week-end du7/8 juin 2025, le ciel de Narbonne-plage a pris des couleurs, avec les deux journées Natur'Ailes. 



Le désormais traditionnel concours (et démo) de cerfs-volants a égayé un ciel qui faisait tout d'abord grise mine avant de se dérider en se débarrassant de tristes nuages; La foule, des amateurs et des curieux, n'a pas boudé ce rendez-vous agréable, festif, ludique.  Comme un avant-goût de vacances, la plage s'est vêtue de teintes arc-en-ciel. La musique a rythmé ce joyeux défilé, composé de "monstres paisibles", de super-héros, d'animaux marins, de rangées de roll-up...
                                                              

Tandis que quelques tentes-stands abritaient des informations sur le thème de l'écologie, de la prévention, du respect des insectes dans l'environnement..
On l'aura compris la manifestation s'adressait aussi bien aux adultes qu'aux enfants. C'est pourquoi l'ambiance était familiale.
 C'est une belle adaptation contemporaine que la station balnéaire propose au XXIe siècle .  Même si la nostalgie vient balayer le quotidien, on reste admiratif en songeant à ce qu'étaient ces lieux dans les  années soixante.
                                            

 Outre les animations de fin de printemps, on s'intéresse déjà à celles de la haute saison avec :
-les marchés nocturnes, les prestations musicales, les jeux de plage, et les festivités des alentours ( côte indigo, côte des roses, Narbonne (Musée Narbo Via, festival d'orgue, Clap d'été, Barques en scène...) , St Pierre- la mer (grand marché) , Gruissan...


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jeudi 5 juin 2025

Exégète

 Thomas Römer en conférence au Musée Narbo Via (Narbonne, le 5-6-2025)

Le moment fut si exceptionnel que l'on ne pouvait le passer sous silence. L'amphithéâtre du Musée était plein d'un public passionné et attentif.  En remontant aux origines de la vigne, aux traces laissées dans l'Histoire sur divers supports : peintures égyptiennes, mosaïques et monnaies romaines,  le conférencier a évoqué les  maintes racines du nom: " vin ". 
Or, une évidence émergeait: l'origine était méditerranéenne. Vinrent ensuite les rappels des épisodes bibliques, dans l'ancien testament, où le vin jouait un rôle important: soit en servant de référence,  pour un verset, soit en étant l'objet des excès d'une consommation, dont il fallait se méfier, mais que l'on utilisait pour certains projets. 
Il fut également question du rapprochement souvent effectué, dans ces textes bibliques entre le sang et le vin (Tous deux associés au symbole de la vie). 
Mais,  ne serait-ce point, alors,  évoquer le caractère poétique de la langue hébraïque autour de  la couleur rouge, elle -même ?

Pour l'actualité de l'organisation de cette  intéressante manifestation, il est bon de rappeler l'exposition qui se tient au Domaine de l'Hospitalet  (11), après un séjour parisien, dans l'enceinte des locaux du Collège de France, dont une délégation était présente à Narbonne .


Dans son propos, l'éminent exégète a su intéresser un large public car il a utilisé le mode participatif en posant des questions à l'auditoire, et il a maintenu le côté généraliste de son discours. 
Les questions, qui suivirent la prestation du professeur Römer, ont surtout mis en exergue les interdits, les restrictions et conditions de consommation émis dans d'autres textes que ceux de la bible hébraïque. 
Thomas Römer a rappelé que l'on pouvait consulter des documents, des interventions sur divers sujets, en se rendant sur le site même du Collège de France. Ceci étant une volonté de rendre accessible au plus grand nombre, gratuitement, une culture que l'on ne souhaite pas être élitiste, mais à disposition. 



Rappel : Eviter l'abus d'alcool, à consommer avec modération. 


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mercredi 4 juin 2025

Nicole Croisille, une femme ...

 Nicole a quitté la scène terrestre en ce début de mois de juin 2025, pour  rejoindre la scène céleste. Elle,  qui fut artiste dans l'âme, douée multidisciplinaire,  adepte de l'excellence, et du respect dû au public, a passé de nombreuses décennies à surprendre par ses dons, son travail,  ses engagements. 

Diction, souffle, tenue de la note juste,  maîtrisée,  il n'y avait donc pas besoin d'effet de respiration prononcée, ni d'un mode surjoué dans l'expression. 
Une voix incomparable, un sobre jeu de scène efficace, un souci constant de la perfection, ont jalonné un parcours artistique exigeant, mais reconnu, et suivi, par un public de connaisseurs et de fidèles.                          

Nicole Croisille a eu tout d'abord l'amour de la danse, au point de vouloir en faire son métier. Pour diverses raisons, ce ne fut pas possible. Alors, il y eut le mime, le chant, la comédie...  Elégante silhouette sur les plateaux, la chanteuse avait le goût de l'interprétation. En effet, elle se mettait au service d'un texte d'auteur et de la  mélodie d'un compositeur, afin de donner vie à des chansons, dont de nombreuses furent des tubes, avant de devenir des classiques, des références. A tel point que l'on a du mal à les entendre chanter  par d'autres (reprises???).                                   

 "J'ai besoin de toi , j'ai besoin de lui ": 

Dans l'entourage de Nicole Croisille on a remarqué certaines célébrités (des auteurs, des chanteurs, des musiciens, des réalisateurs..) :  le mime Marceau, Claude Nougaro, Pierre Barouh, Aldo Frank, Pierre Delanoë, Claude Lelouch....

Regrets et souvenirs, comme dans toutes les disparitions, se partagent les heures qui viennent. Mais On garde au coeur, et dans l'oreille, ces voix puissantes qui se sont éteintes (comme celle de Nicole Croisille, celle d'Herbert Léonard...) . Et, si l' on les réécoute avec une certaine tristesse, l'on éprouve aussi de la gratitude pour le bonheur donné lors de  la diffusion dans les médias ou dans les playlists personnelles, ainsi que dans certains concerts, loin des salles immenses.. ( Cf : Nicole Croisille à Lézignan (Aude) et à Pernes-les-Fontaines (Vaucluse) ),  qui furent de réels moments privilégiés.


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mardi 3 juin 2025

Les musiques de nos vies

 Playlists, écouteurs, boutiques, clés USB, portables.... le son envahit tous les instants de la vie: en voiture, chez soi, au cinéma, au restaurant. Pourquoi est-il ainsi devenu omniprésent, avec une telle intensité ( nb. de décibels) ? Aurait- on peur du silence ? Ne saurait-on plus se contenter des bruits naturels environnants .? 
Mesure-t-on les dangers de ces comportements pour la santé de l'ouïe ?  Ces questionnements légitimes font souvent l'objet d'articles dans les publications destinées à un grand public. 
                                                     

Si l'on regarde dans le rétroviseur temporel, l'on se rend compte que la musique a toujours eu de l'importance depuis les temps les plus reculés. Dans les cours royales, au moment des repas, ou en divertissement, les divers styles évolutifs ont su enchanter les individus. Prisée par les riches  classes sociales, la musique a connu également une certaine popularité dans des milieux plus modestes : bals  campagnards, fêtes de village, et même sur les champs de bataille (pour donner du courage aux belligérants)
Car la musique porte, enjolive, meuble, habille, ces instants cruciaux, qu'ils soient religieux ou laïques. Que l'on aime la musique instrumentale, les chansons de variété, le classique, ou le contemporain, chacun(e)  se constitue une liste personnelle de morceaux favoris. 
Cependant, outre au quotidien, de la naissance à la mort, la musique accompagne les grands moments de l'existence.
                                                             

Baptême:
Incontournable, très populaire, utilisé aussi pour les mariages: 

Union : les 2 marches nuptiales les plus employées:
Moins traditionnel, mais souvent choisi; le Gloria de JS BACH; 

Obsèques :  du requiem à la marche funèbre

Ludique ou méditative, triste ou enjouée, l'incontournable musique a dépassé le statut artistique pour devenir phénomène social. Il est vrai que l'on peut lui conserver un côté, joyeux, insouciant, représentatif d'un mode de vie où les besoins de compensations sont pressants. Or,  derrière les notes, les partitions, les consommateurs; les auditeurs, il y a : des créateurs, des artistes (interprètes vocaux, et instrumentaux), une formation, des carrières, des métiers divers (preneurs de son, réalisateurs, arrangeurs, enseignants...). Il y a également toute une industrie, qui, actuellement, est en pleine mutation, avec, certes, des découvertes, des nouveautés, des avancées, mais aussi des risques, des doutes, des modifications... 

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lundi 2 juin 2025

A la table des rois ..

 La gastronomie est un art de vivre  inclus dans la façon de recevoir ses invités. Or si l'hôte n'est point gastronome lui-même, cela peut représenter une difficulté. Si la France n'a pas le monopole  mondial dans cette discipline, il faut reconnaître qu'elle est pourtant bien placée sur la liste des pays qui ont œuvré, et œuvrent encore, afin   d'apporter des innovations, tout en défendant certaines valeurs anciennes acquises au cours des siècles. 
Dans l'Antiquité, l'on parle déjà  des arts de la table, de recettes, d'ingrédients. A la période médiévale, l'on vante l'usage des épices. A la Renaissance, à la faveur de voyages dans d'autres contrées,  l'on importe des légumes, des fruits, pour les faire pousser sur le territoire, et les inclure dans la cuisine. Au grand siècle, l'on perfectionne des recettes anciennes en innovant. Il en est ainsi pour les siècles suivants, jusqu'à l'élaboration de " la nouvelle cuisine" contemporaine. 
Outre le plaisir du sens gustatif, l'on trouve, à la table des décideurs, lors des dîners d'affaires, une sorte de pouvoir et des éléments d'argumentation non négligeables. En effet, l'on peut penser que l'appétit satisfait, ainsi que la gourmandise, l'esprit soit mieux disposé pour des tractations économiques ou politiques. 
Si l'on se penche vers l'Histoire, et si l'on s'attache à regarder de plus près aux us et coutumes royales, l'on peut être étonné (e, s) de voir les divers goûts des monarques. 
Les rois à table ou la royale gastronomie/ (liste non exhaustive de quelques exemples)
- Charlemagne (743-814): aimait  les viandes rôties
- François Ier: (1494- 1547) le Cotignac (confiserie à base de coing) 
- Catherine de Médicis (1519-1589) les artichauts 
- Henri IV (1553-1610) la poule au pot, le vin de Givry
- Louis XIII (1601-1643) les confiseries, les sucreries
- Louis XIV (1638 -1715) l'eau de Châteldon, le coq au vin d'Auvergne, le lièvre à la royale 
- Louis XV (1710 -1774) les poissons d'eau douce, l'œuf à la coque, le chocolat chaud
- Louis XVI (1754-1793) les biscuits de Reims
-Napoléon Ier (1769-1821) le poulet Marengo , ou au Champagne, la réglisse anisée, le vin Chambertin 


Que ce soit par inclination, et goût personnel, par nécessité ( physique, médicale), par mode (il existe une mode culinaire comme il existe une mode vestimentaire), l'humain présente une certaine attitude devant son alimentation. On en déplore de plus en plus les excès (trop ou trop peu), or ceux-ci peuvent renseigner sur la personnalité d'un individu , qu'il soit roi ou simple sujet, et le comportement peut
alors  relever  de l'intervention médicale .
Il faut rappeler que l'origine de la plupart des confiseries et bonbons (et aussi de certaines boissons) ,  était curative, et faisait partie de la pharmacopée. 
Au cours des siècles les  cuisiniers, et maîtres-queues, étaient encouragés à se montrer inventifs. L'Histoire retient quelques grands noms : Lucullus, Vatel, Dunan, Carême, Escoffier... 
 Les XX et XXIe siècles n'ont point démérité avec leurs successeurs. 

Sites à consulter: pour en savoir plus...
-Terre de bonbons
- Châteldon (eau)
- Cotignac (confiserie) 
- Biscuits de Reims ( Fossier) 
etc...

Rappels: A consommer avec modération ( alcools et vins), éviter de manger trop salé, trop sucré, trop gras. 

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