jeudi 19 mars 2015

Afin que la culture puisse survivre ...

 On aurait tendance à penser "de profundis cultura " en regard des événements qui endeuillent le monde de la culture depuis quelques années. S'en prendre au passé, à son legs, au patrimoine international, à l'art, c'est aussi déstabilisant qu 'incompréhensible et irrationnel. Car ces domaines précis ont fait avancer,  au même titre que la science, la technologie, la recherche, les diverses civilisations de l'humanité. Se réclamer de ces héritages c'est reconnaître l'indispensable et inévitable  marche du temps, avec une réflexion lucide sur l'avenir. L'homme est fait pour construire et progresser, non pour stagner,  détruire,  et régresser. Simple individu, il ne détient rien. Il n'a aucun droit sur  les acquis des aïeux (parfois chèrement payés),  il n'est qu' un simple  passeur de savoir, de biens et de  mémoire. Il est également responsable de ses actes vis-à-vis des générations futures. On pose souvent la question, de manière globale, mais avec juste raison :  "Que laisserons-nous à nos enfants" ? Cette interrogation ne concerne pas seulement l'écologie et l'état de la planète. Elle implique la Culture, les cultures, dans leurs identités intrinsèques respectives.
On parle aussi de carences ou de lacunes de l'instruction et de l'éducation.. Il faudrait également évoquer l'implication personnelle individuelle. Comment engranger des savoirs, des méthodes d'apprentissages, et espérer avoir des résultats scolaires sans un minimum de discipline, de respect mutuel (entre enseignants, parents, et élèves)? Combien d'adultes disent regretter leur manque d'assiduité et leur navrante attitude lors de leurs parcours d'études et être obligés, pour la suite de leur carrière, l'âge venant, de se remettre à niveau pour tenter de combler des retards qui ne sont souvent dus qu'à leurs erreurs de jeunesse? On est alors tenté (c'est tendance et aisé) de mettre cela  sur le compte de la société, des structures, des parents , pour se dédouaner soi-même d'une responsabilité évidente mais difficile à assumer.
L'individu est donc toujours  face à lui-même, pour réfléchir, et savoir quel comportement adulte, citoyen, digne,  adopter. Tel que le dit Orson Welles  : "On naît seul, on vit seul,  on meurt seul...." . La culture peut-elle nous aider à vivre ? s'interroge J-Baptiste Echivard dans son ouvrage, selon son propre point de vue. Mais à chacun  d'entre nous, où que l'on vive sur cette terre, de mener sa réflexion personnelle sur le sujet.
Mosaïque du Musée du Bardo (Tunis) - Le poète latin Virgile (Publius Vergilius Maro) entre la muse de l'Histoire Clio (Κλειώ ).et Melpomène (Μελπομένη) muse du Chant. 

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