dimanche 9 novembre 2014

November days



Photos Montage NLM
 La météo de la saison s'accorde aux sujets d'actualité, non par mimétisme mais pour des raisons d'agenda .. Cette année 2014 est particulière,  par sa teneur en événements. Mais, fêter l'anniversaire, en certaines circonstances,  ne convient pas . On parle alors d'évocation, de célébration, de commémoration.. Ainsi en est-il du centenaire de la " Grande Guerre", largement célébré dans toutes les communes de l'hexagone, et au-delà des mers et des frontières. Sous forme de films, d'expositions, de conférences,mais aussi de publications multiples, le devoir de mémoire auprès des adultes, et d'information auprès des jeunes générations a grandement  occupé le calendrier 2014. Cependant, toutes ces manifestations ne se termineront pas avec l'année civile, elles se poursuivront encore, pour certaines d'entre elles,  jusqu'en 2018. Si l'on a beaucoup insisté sur les faits militaires, les conditions de vie (et de trépas) des malheureux bidasses au combat, on a également rappelé celles  des civils : femmes et enfants , Mais  il fut question également des privations, des traumatismes et dommages post conflit.: les veuves blanches, les morts et les blessés colons,  l'endoctrinement des enfants, la haine de l'ennemi....
Pour en savoir plus :
http://centenaire.org/fr
 et de  l'autre côté du Rhin :
http://www.faz.net/aktuell/politik/der-erste-weltkrieg/historisches-e-paper/
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Nov. 1989- nov. 2014 : Le mur de Berlin (Berliner Mauer): 25 ans après .. Loin du romantisme populaire, parfois récupéré par quelque courant politique,  l'actualité événementielle se réfère néanmoins à la littérature, et au cinéma pour rappeler à la mémoire collective  ce que fut" l'époque du mur". .Des  RDA, et RFA,  vers la BDR, le chemin fut parfois pavé de bonnes intentions, et bordé de roses aux tiges épineuses. Mais il s'est fait. La chute du mur ( "le rideau de fer") s'est muée en un symbole fort, ayant un retentissement international..Si les murailles  de Jéricho tombèrent au son des trompettes, c'est souvent  aux accents de l'emblématique mélodie du groupe musical : "Scorpion", que l'on associa l'événement berlinois. .Les artistes ne sont pas restés indifférents, ils ont témoigné du fait, à leur manière, dans leurs créations respectives.Les plasticiens et les graphistes ont utilisé le mur comme support. Et si le violoncelle de Mstislav Rostropovitch a retenti le 11 novembre 1989,  pour  transcrire un message de liberté et de paix,  au-delà de cette inoubliable image véhiculée par les médias,  c'est un réel courant de changement qui fut évoqué dans la chanson :
"Wind of change" 
https://www.youtube.com/watch?v=pMSrXUXLjgE
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Manitas de Plata  : Una Alma Gitana además al cielo. 
 Derrière l'image galvaudée de roulotte et de feu de camp, le peuple  gitan défend une identité culturelle ancestrale, aux racines aussi profondes que multiples. Manitas (Ricardo Baliardo)  fut l'un des leurs. Même si la gloire l'a porté  haut sur ses ailes, l'homme n'en était point émoussé dans ses convictions,  car il  était resté aimable, souriant,  et abordable .. En étant parfaitement "artiste", nourri de ses souvenirs de célébrité heureuse et fêtée, il savait cependant, au détour d'une conversation, jeter, de ses yeux d'un bleu de  porcelaine,  un regard aigu sur la vie,  sur la destinée. Avant que la maladie
Montage NLM d'après photos CV
ne le condamne au fauteuil, puis à l'immobilité au lit, on pouvait apercevoir  ce guitariste exceptionnel déambuler pendant quelques étés,  sur les quais de la Grande Motte. Sa silhouette digne, cintrée dans un costume clair, était ponctuée par une chevelure blanche ondulante tombant sur ses épaules. L'homme avait fière allure. Il jouait de temps à autre de la guitare à la terrasse d'un café,ou dans un restaurant du littoral, entouré de quelques musiciens, ou de membres de sa famille,  reprenant ces airs qui firent sa renommée. Le style mélodique était immédiatement identifiable. Les doigts effilés,agiles, n'avaient alors  rien perdu de leur dextérité. Et la foule des badauds qui s'approchait pour l'écouter, se laissait gagner par les chaudes tonalités d'un flamenco personnel, enfiévré  et spécifique, comme seul, Manitas était capable d' interpréter, de cette façon, puisqu'il en était le compositeur.
https://www.youtube.com/watch?v=kUsZJP3SPcQ

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La Boétie et Montaigne
G. Brassens : le demi-siècle des copains..1964-2014 ...
La chanson "Les copains d'abord "a été publiée il y a 50 ans .. Sa ligne mélodique est toujours aussi entraînante et le texte , même s'il peut sembler aujourd'hui désuet, reste bien d'actualité.. L'éloge de la fidélité en amitié, et de la solidarité, à l'heure de l'individualité où les sentiments se délitent derrière le paravent technique des mobiles et des tablettes, prend tout son sens. ..
           "Parce que c'était lui, parce que c'était moi "
Le discours pourrait prêter à sourire.. or,  les pacifistes le savent pertinemment : au regard des leçons de l'Histoire, les conflits peuvent revêtir un caractère d'absurdité. Les décennies  passant apportent un recul qui autorise la réflexion en commun,  et qui aide à l'entente. Alors prôner la paix, l'espoir,  n'est pas qu'affaire de philosophes philanthropes idéalistes, mais ce peut être aussi  l'œuvre collective de gens de bonne volonté.
http://www.dailymotion.com/video/x1qwmtp_georges-brassens-les-copains-d-abord-live-officiel-archive-ina_music
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