mardi 29 octobre 2013

Comme un soleil de nuit au festival d'automne ...

  Evénement:
Au théâtre de la Ville - place du châtelet à Paris
du 6 au 23 novembre 2013
M. Baryshnikov
W. Dafoe
Mikhail Baryshnikov et Willem Dafoe, dans  des costumes de J. Reynaud,  jouent  le spectacle : "The Old Woman", (d’après Daniil Kharms ,Дании́л Ива́нович Хармс) , adapté par  Darryl Pinckney et mis en scène par Robert Wilson,  qui signe aussi:
-  le décor (en collaboration avec A. Lavalle-Benny, 
et  - la conception des lumières.( avec A.J. Weissbard), tandis que le responsable musique estHal Willner. 
Ce spectacle a été créé le 4 juillet de cette année  2013,  au Manchester International Festival. C'est la 1èrre fois qu'il est proposé en France, à Paris.

Robert Wilson, le maître de Watermill (Long Island - USA), avec sa pépinière de jeunes talents,    a travaillé avec les plus grands noms du spectacle (dont le regretté Lou Reed , qui vient de "quitter la scène"), il donne, là,  pleine mesure de son énergie créatrice en se jouant du burlesque, de l'absurde, à travers les situations et les répliques d'un  tandem  clownesque, composé de ses 2 héros.

Mikhail Baryshnikov, inoubliable interprète vedette du film sorti en 1985 "Soleil de nuit": White nights, (dont le thème "Say you say me"  chanté par Lionel Ritchie (Oscar de la meilleure chanson et de la musique originale),  résonne encore dans nos têtes) est une étoile de la danse, chorégraphe, acteur. Tels:  V.Nijinski,  ou R. Noureev , il figure parmi les meilleurs danseurs de son temps.Il est,  dans ce spectacle en création parisienne, acteur de théâtre ..
http://www.youtube.com/watch?v=oxTRaGaBoh4
Willem Dafoe :acteur, scénariste, coproducteur, homme aux talents aussi multiples que ces facettes. Ayant un visage d'une grande mobilité, il sait se muer en personnage trouble, méchant , sachant aussi bien  inquiéter que faire rire. Il a tourné avec de très nombreux  metteurs en scène, et fut, en 1988,  le héros du film très controversé :" La dernière tentation du Christ ".
Primé, oscarisé,  ayant obtenu maintes récompenses pour ses interprétations dans divers films, W.Dafoe a une carrière déjà bien remplie. Débutant  en 1980, il était alors âgé de 25 ans.

R. Wilson
Daniil Kharms
Deux interprètes magistraux  et géniaux, un metteur en scène de renom, un auteur qui fut un poète  célèbre ... donnent un cocktail  atypique pour un spectacle aussi étonnant.que détonnant. Une parenté avec   Becket et Ionesco,  se fait sentir dans ce texte écrit au début du siècle dernier (en 1930).
"What time is it ?... 
... the old woman looks at the face of the clock and said to me :it's a quarter to three ..." 


Il est donc  temps, il est l'heure de se rendre au théâtre de la ville pour voir et découvrir   le spectacle " The old woman" .

Free lance Writer
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dimanche 20 octobre 2013

Crop Circles, de la terre au ciel.

A voir trop près les choses, on peut mal les percevoir. Prendre du recul, de la hauteur, et parfois de la distance dans le temps ou l'espace, permet, parfois, une  meilleure estimation, ou autorise un regard différent.
Au milieu du XXe siècle, une nouvelle forme artistique a vu le jour en milieu rural. Apparentée à du Land Art, on a pu également la rapprocher de l'art champêtre, ou agraire. Sous le nom anglais de Crop Circles, on a désigné cette nouvelle technique d'expression, basée sur le savant pliage d'épis céréaliers pour aboutir à des formes, plus ou moins enchevêtrées, mais   toujours géométriques.
Ces cercles de cultures, dits agroglyphes, sont tracés, de préférence,   dans les champs de blés. Ils sont visibles in situ , mais produisent tout leur effet lors de découvertes aériennes, vus du ciel. Ces motifs décoratifs éphémères; de formats divers,  sont généralement produits en été:  époque où les épis sont assez hauts pour être maniés.Les régions céréalières sont évidemment les lieux de prédilection pour le genre.  les débuts de cette activité particulière, ne furent point exempts d'interrogations, de doutes et de supercheries. D'aucuns y virent là des manifestations extra terrestres, ou même diaboliques, en se référant à un vieil article,  paru dans une gazette (en 1678), sous le titre provocateur de : " The mowing-devil" (le diable faucheur). Mais les plaisantins en furent pour leurs frais et leurs effets, car après études et enquêtes, il apparut que les phénomènes ufologiques (ou ovniologiques) n'étaient point en cause. L’œuvre était faite par la main de l'homme, et le projet était issu de sa volonté.  Les années passées, cette forme d'art ne put échapper à  l'évolution matérielle . Et ce furent, depuis lors, des logos et messages publicitaires,  qui se servirent de ce support,  certes bucolique, prenant  un caractère économique.
Des ouvrages sont parus sur  les Crop Circles:  "Circular evidence" de Colin Andrews (1989) ,  et ceux de Umberto Molinaro. Maintes manifestations et informations ont pris le relais : communications, conférences, articles de presse, associations ( dont le" Circlemakers Art Collective" créé par John Lundberg, en 1990). Le genre " science-fiction " a, également,  largement utilisé  le thème :dans  les versions cinématographiques et littéraires.
Mais l'histoire a déjà marqué les esprits par des réalisations de ce style. Si l'on fait référence à la civilisation Nazca ( Amérique du Sud),  on ne peut que songer aux géoglyphes sur site du temple de Kawatchi (classement par l'Unesco,  au patrimoine mondial, en 1994). Bien des questions ont fait suite à la diffusion des photos prises par avion, avant de déduire que les cérémonies et rites religieux ont fait,  d'un art rupestre, un art agreste. Les figurations obtenues, en jouant sur les tons des pierres et de la terre, ont suscité, pendant des décennies,  des raisonnements autant fantaisistes que peu cartésiens.
Autre sujet d'étonnement et de recherche: l'archéologie aérienne. Utilisant l'aviation traditionnelle, ou l'ULM, les scientifiques repèrent depuis le ciel, les traces laissées en terre par les civilisations et générations précédentes. Ainsi, les tracés de villas romaines, les villages médiévaux abandonnés, apparaissent plus clairement que lors d'une habituelle prospection au sol. Cette vision élargie du terrain permet une meilleure compréhension du site, ainsi que du temps gagné dans le repérage des surfaces à étudier, et les délimitations des zones à fouiller.
Outre les applications artistiques esthétiques (ouvrages de photos, de vidéos, de diaporamas..) de ces prises de vues en hauteur, on apprécie l'efficacité d'un apport technique récent, utile, éclairant effectivement,   de façon crédible, certains aspects de l'histoire de l'humanité.


 Freelance Writer
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"...percevoir, depuis les nues, 
ce qui, vu d'ici,
semble inconnu ..."
oct.2009-oct.2013: 
(4 years without Alexander)



jeudi 17 octobre 2013

Architecture et spiritualité

L'homme n'est pas un Dieu,  mais il y aspire..Faute de n'être qu'un humain,  il  désire élever son  cœur,  et son âme, vers l'éther et les hautes sphères célestes.. Depuis  très longtemps,  il a donc cherché les moyens,  et les lieux,  afin  de pratiquer un culte à la "divinité ".  Après l'époque des
Lug, dieu Celte
cérémonies en milieu sylvestre, au cours des millénaires et siècles qui suivirent,  de nombreux bâtiments ont émergé :  des temples grecs, romains, égyptiens,  des synagogues, des cathédrales, des mosquées,   et des  chapelles. Sublimes ou modestes, ces constructions, souvent issues d'un grand élan mystique populaire,  se voulaient et se veulent l'affirmation d'une croyance.
L'architecture a donc eu, tout au long de l'histoire,  la part belle avec la réalisation de ces édifices. Très représentatifs d'un style , d'une mode, ils sont aussi porteurs de symboles. La ligne, l'orientation du bâtiment, les ouvertures, l'emplacement, sont autant de défis à relever pour conférer à l'ensemble sa destination utilitaire, certes, mais esthétique. Dans la continuité, l'époque contemporaine est toujours le témoin de ces exploits de créations architecturales.
Manuel HERZ :Cet architecte,  qui  fut l'élève de  Daniel Libeskind , est le créateur  du  projet nommé "meor hagola :  מאור הגולה" (lumière de la diaspora),  concrétisé en septembre 2010 par l'inauguration de la Synagogue de Mainz (Deutschland):Kadousha.
Résolument moderne, le bâtiment affiche des lignes en perspectives tronquées, inattendues. Le matériau choisi: la céramique, en des tons dégradés de gris, bruns, verts. La lumière naturelle, passant à travers un oculus géant,  éclaire le lieu de célébration. Les textes religieux,  en caractères hébraïques anciens( Xe et XIe s. ) ornent les parois intérieures. La cohérence entre la géométrie des lignes obliques, le plan de base, la silhouette globale, et les espaces internes est évidente parce que respectée. .
 Peter ZUMTHOR : Chapelle de Nicolas de Flüe (Niklaus von Flüe- 1417-1487).. Non consacré et pas dédié aux offices, cet édifice, isolé en pleine campagne, est avant tout un lieu de méditation , de recueillement.Il est fréquenté par les promeneurs et gens de passage. Ses particularités architecturales en font un bâtiment original, et étonnant. Le toit comporte un puits de lumière à ciel ouvert. Telles de modestes vitraux, des billes de verre ont été placées sur les  parois (constituées de 112 troncs de pins, de 12 m de haut chacun),  et captent la clarté.
Récemment, d'autres projets ou réalisations contemporaines ont vu le jour : les mosquées de Dubaï ( par Fari Hatam), celle de Singapour  (Assyafa par l'architecte Tan Kok Hiang) .
Dès le XXe siècle, l'impulsion était donnée par un courant architectural résolument moderne. (voir articles sur le sujet, dans ce même blog: "Antennes muséales", "Un arc romain" ...) . Mario Botta notamment s'est illustré avec de belles
réalisations, dont la fameuse cathédrale de la résurrection à Evry ( 1995).

 Pour l'architecte, maître d’œuvre, l'exécution du projet passe par plusieurs étapes incontournables:
- Avoir toujours en ligne de mire les mêmes objectifs : jouer avec la lumière, la distance, dans l'alliance du sacré et du profane, du spirituel et du concret.
- Puis repenser, afin de mieux les valoriser en les intégrant au bâtiment, les critères , références culturelles et observances religieuses, respectifs.
- Être en accord avec le commanditaire, entre souhait, réalisation, financement et coût. 
- Se soucier du choix du lieu d'implantation ( quartier d'habitation, centre citadin, milieu rural) en fonction d'un environnement qui peut être appelé à évoluer..donc penser au devenir du bâtiment
- Assumer une certaine audace dans la juxtaposition des volumes et des formes, en mettant en application les exigences des normes de la modernité (confort, sécurité,  économie d'énergie, espaces  polyvalents de réunions, d'expositions, de concerts..)
Et si l'on n'est ni convaincu, ni ému par les formes contemporaines de l'expression artistique,
Abbatiale de St Gilles (Gard)
peut-être faut-il commencer par se laisser bousculer par l'art contemporain, et laisser aux œuvres le temps d'acquérir l'expérience, les années, que l'Histoire, les idées,  et les événements ne manqueront pas d'imprimer en elles.

Freelance Writer
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samedi 12 octobre 2013

Objectif : photo .

Intentionnelle ou instantanée , préméditée ou prise sur le vif, et même si parfois elle s'en défend, l'image témoigne. Elle reste une preuve, la trace d'un moment, d'un lieu, d'une attitude. Elle est mémoire d'un visage, d'un événement, d'un paysage à une heure donnée. Mais elle est, avant tout, œuvre d'un être qui, appareil de photo en main, aura capté, dans son regard,  un sujet qu'il va "emprisonner" dans la boîte,  avant de le ranger dans ses dossiers, ou de l'exposer à la vue (et au jugement) du public.
Le photographe est donc un créateur , même s'il ne met pas en scène. Par son seul choix de thème,  il crée. Les grands noms de la photographie exposent actuellement leur production dans la capitale française.
Sebastião SALGADO : A  Paris, à la Maison Européenne de la Photographie,   l'homme et la terre sont  magnifiés par l'artiste et son matériel Canon, dans l'exposition  "Génésis " (du 25 sept. 2013  au 5 janvier 2014 ), en 245 clichés. . Braver la
dureté des conditions climatiques (températures extrêmes, humidité ou
sècheresse, luminosité intense ou peu dense ...), franchir des océans, des montagnes, parcourir des milliers de kilomètres pour aller à la rencontre de gens, dont le destin oscille entre banalité du quotidien et situations risquées : autant d'instants de vie à capter, dans le respect, sans voyeurisme outrancier. La photographie est un art , c'est  aussi une éthique.
Dans le cadre du festival d'automne ( voir sur ce même blog articles précédents),
Hiroshi SUGIMOTO 杉本博司:  du 10 octobre 2013 jusqu'au 26 janvier 2014 exposition de photos et vidéos (prises au Temple Sanjusangendo à Kyoto)  sous le titre :" Accelerated Buddha" , à la
Fondation P.Bergé et Y. Saint Laurent (Pierre Bergé étant l'un des  grands  et fidèles mécènes du festival d'Automne) .
L'actualité parisienne de H. Sugimoto , c'est également  au théâtre de la Ville (du 10 au 19 octobre 2013) "Sungimoto Bunraku Sonezaki Shinjû".  Il signe  la mise en scène de ce classique du théâtre japonais, en le modernisant mais sans le trahir. Ce spectacle étonnant, en tournée mondiale, est donné pour la première fois, à Paris.
Les manifestations prisées consacrées au monde de la photographie, ce sont également Arles, et Perpignan .
On est, là, bien loin des clichés conventionnels et convenus. Car, que demande-t-on à une photographie : de témoigner, de véhiculer, d'attester, d'informer... de la beauté du monde qui nous environne,  et dont nous faisons partie intégrante ? De montrer la réalité, la cruauté d'un événement ?
D'interpeller les consciences, de provoquer l'admiration, la pitié ? De choquer, de faire réagir ? Chaque preneur de vues a sa méthode et sa déontologie, en fonction de sa catégorie, de sa pratique du métier. Un journaliste, un reporter de mode, un scientifique, un poète ne verront pas le même sujet sous le même angle. La technique, certes, peut faire la différence mais c'est surtout la façon d'aborder et de voir qui feront la différence. Autre interrogation : y a-t-il des sujets plus aisés à prendre en photo que d'autres ? Un coucher de soleil sur la mer, des chevaux en liberté, le Carnaval de Venise, Londres sous la pluie, un automnal  matin brumeux  à la montagne ... : qui n'a pas eu envie de "dégainer" l'appareil de photos pour immortaliser ces vues, afin d'en faire profiter l'entourage  ?  La facilité d'obtenir un équipement, et la multiplication des communications inter-sociales, n'ont -elles pas banalisé quelque peu l'art photographique ? Où que l'on soit, "Shooter " n'importe qui, n'importe quoi et n'importe comment, deviennent alors presque un réflexe,  et la quantité peut nuire à la qualité. Si l'on sait qu'il faut faire des centaines de clichés pour obtenir un bon"  arrêt sur image " , cependant, être sélectif n'implique pas l'abstraction de l'instantané. Après tout, la photographie est aussi affaire de sentiment, d'intuition, et de coup de coeur qui, s'il s'accorde avec le coup d'oeil et une bonne technique , peut donner un chef-d'oeuvre.
Depuis un siècle environ, les professionnels aux grands talents photographiques sont peu nombreux  ( une vingtaine environ) . Les plus célèbres , dont les noms et les oeuvres sont mondialement connus et reconnus, ont certes mis la barre bien haut, mais ils suscitent des vocations , de l'intérêt pour chacune de leurs expositions, car si le public aime les mots, il reste attaché, plus que jamais en ce XXIe siècle , à l'image .

Freelance Writer
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jeudi 3 octobre 2013

After Summer ....

La ribambelle des festivals d'été (plus de  500 dans l'hexagone) s'est déroulée, comme prévu,  selon un calendrier bien établi, et des rituels mis en place depuis , pour certains, de nombreuses décennies. Le public, fidèle et demandeur, n'a pas manqué les rendez-vous .. On pourrait donc se laisser aller à une nostalgie de mise , regrettant les concerts en plein air dans  des lieux prestigieux .. Mais la fête se poursuit.. avec d'autres animations, sous d'autres formes et en d'autres cadres .. Comme le parisien Festival d'Automne , dont c'est la 42e édition, en cette année 2013.(depuis le 12 septembre 2013 et jusqu'au 12 janvier 2014) . Comme l'on peut lire dans les missions de cette manifestation (créée en 1972 par Michel Guy qui fut secrétaire d'état à la culture de 1974 à 1976 ), les caractéristiques, qui la qualifient,  sont : "pluridisciplinaire , internationale et nomade"
programme : le Japon,  l'Afrique du Sud,  à travers:  des spectacles de danses , des  expositions, des concerts, du théâtre,  à Paris et dans sa banlieue, 
Programme détaillé , voir le lien ci-dessous: 
http://www.festival-automne.com/programme-2013.html
Encore, et toujours,  dans la capitale française, au Grand Palais, depuis le 18 septembre 2013 et jusqu'au 6 janvier 2014 : Exposition Georges Braque(1882-1963) . organisée par la RMN ( réunion des musées nationaux). Bel hommage rendu à un artiste,  aux talents multiples,  qui s'intéressait
à toutes formes d'expressions ( picturale, littéraire, musicale,
photographique..). Son  empreinte a marqué le XXe siècle,  par des  créations devenues  emblèmes de courants divers : le fauvisme, le cubisme..., se forgeant une  place évidente  dans le  mouvement  pictural contemporain.Vitraux, collages, compositions graphiques, G. Braque a laissé une production importante qui atteste de nombreuses  déclinaisons d'un art inspiré,  et de la marque des influences de  son entourage amical .Braque se jouait de la couleur avec défi, ajoutant la mise en forme des contours tantôt atténués, tantôt  appuyés afin de magnifier le sujet, et de le mettre en relief .
www.grandpalais.fr

Limoges : depuis le 26 sept. et jusqu'au 5 octobre 2013 c'est la 30e édition des Francophonies. Les
Antilles et l'Afrique sont mises à l'honneur,  dans un programme haut en couleurs .Les lieux de spectacles sont divers, la plupart des entrées sont libres.Encore une fois l'art est ici prétexte à maintes manifestations et expressions de factures éclectiques ..danse, théâtre, musique(voix et instruments) et sont à découvrir au détour de créations ou de reprises . En individuel, en duo, ou en troupe, les participants s'investissent et vont vers le public.
Francophonies automnales de Limoges ..en résonance   avec les Francofolies estivales  de La Rochelle ( qui se sont déroulées du 12 au 16 juillet 2013, et sont prévues du 10 au 14 juillet pour l'édition de 2014).  

Alès : au musée PAB depuis le 12 juillet jusqu'au 27 octobre 2013 : une partie des œuvres de
F. PICABIA(1879-1953), "pionnier de l'art moderne,"  sont exposées . Le dadaïsme, l'impressionnisme, le surréalisme, et l'avant-gardisme ont tour à tour imprégné autant la production que l'homme. La poésie, la rédaction,  au même titre que la peinture,  ont permis au talent de l'artiste une expression multiforme. De mondanités en provocations, le succès n'a pas quitté ce personnage atypique, formé dans les  grandes écoles (Louvre, Beaux-Arts ..) .De nombreux et prestigieux partenaires ( le Centre G. Pompidou,la BNF, le musée d'art moderne de Paris...) ont  participé à cette exposition,  pour la commémoration de la  60e année de disparition de l'artiste.
Pour en savoir plus :
http://www.alescevennes.fr/actualite/articles/pac/actualite/culture...patrimoine/_2013/picabia..pionnier.de.l.art.moderne

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