vendredi 23 novembre 2012

Pause sur prises de vues

Flash sur la photo à Paris en ce mois de novembre 2012... La capitale française  a proposé son cadre de référence internationale pour deux manifestations exceptionnelles consacrées à la photographie .
David Lynch
Du 15 au 18 novembre, s'est tenue la 17e édition de Paris Photo. sous le regard éclairé  de David Lynch.  Rendez-vous annuel de la création photographique historique et contemporaine,   que les professionnels et les amateurs du genre (contributeurs, grandes institutions internationales...)  ne  ratent pas depuis sa création en 1996.
C'est le Grand Palais qui accueillait  une partie des   exposants, dont le nombre va grandissant d'année en année. Certains Musées  de la ville (d'Orsay, le petit Palais,...), plusieurs galeries participent à l'accrochage en mettant à disposition leurs murs. En cet automne 2012, ils étaient donc près de 150 répartis sur 80 lieux d'exposition, publics et privés à travers  les lieux Parisiens  . Si la version française a reçu 50 000 visiteurs  en novembre 2012, elle s'exporte aux U.S.A., et c'est   Los Angeles qui prendra le relais en fin de mois d'avril 2013, dans les studios de Paramount Pictures 
Ce salon, consacré à l'art de la photographie, a conquis,  par sa qualité et sa notoriété, la Ie place  au niveau mondial. On y peut suivre, à travers les œuvres exposées, l'évolution des divers courants, leurs ramifications, leurs applications dans le monde de l'image fixe. Capturer un instant de vie grâce à un objectif, cadrer un portrait ou un paysage, savoir mettre en valeur un événement, témoigner, et faire passer une information, sont autant de techniques qui nécessitent un savoir  apparenté à l'art. Derrière l'objectif il y a le regard humain. Et l'on peut être fidèle à  soi-même, en appuyant sur le déclencheur, à condition de respecter plusieurs conditions. L'esthétique, certes, mais aussi l'éthique, l'expression, la créativité, l'originalité, sans omettre le respect du sujet choisi. Les technologies nouvelles permettent un travail plus abouti, en utilisant  de savants montages. Les clichés d'hier ont leur charme désuet, et témoignent de capacités adaptées au matériel du moment. Ceux d'aujourd'hui attestent d'un gain en rapidité, en lisibilité, en haute définition, en efficacité, en multiplicité...  La qualité alliée à une meilleure conservation font de ces photos des objets de valeur. Les collectionneurs s'y intéressent., ainsi qu'un public toujours plus exigeant, car de mieux en mieux formé,  et informé. Aussi certains déplorent que ce salon,  au risque de perdre  son objectif majeur, soit devenu marché de l'art, intéressant progressivement les galeries et les acquéreurs professionnels.
La version papier, livre d'art photographique n'est pas exclu de la fête. L'Offprint (salon du livre), occasion de rencontres, de dialogues, avec les photographes, le monde de l'édition,  est ouvert à l'école des Beaux-Arts.
Mobile Photo Paris du 21 au 24 novembre 2012  au Bastille Design Center. Le smartphone  prend-il   le contrepied ou prolonge-il la session en ouvrant un champ  nouveau ? Il sait en tout cas faire  également  la une,  et créer l'événement: le 1er du genre, avec une reconnaissance méritée pour un domaine,  jusque-là, dénigré...
Du  cliché pris sur le vif à la création, le mobile s'impose. Les 18  photographes  participants ( parmi lesquels : S.Vixac, S.Dupont, N.Bénichou, N.Edwards...) viennent  de l'hexagone,  ou sont d'expression française pour présenter une centaine de clichés, en un parcours mis en scène et en lumière.  Ils  jouent la carte de la réalité  quotidienne (urbaine ou rurale),  avec le matériel  usuel contemporain, tout en profitant des capacités de l'appareil. La restitution se veut non exclusive car l'exposition est complétée par des débats, des conférences, des ateliers,  proposés au public.
Phénomène dit "de société", la photo est devenue un réel objet d'échange, de communication, (parfois de provocation ou d'interpellation sur un sujet particulier), qui transite par les réseaux informatiques aussi bien que les courriels. Or, l'on doit très (trop) souvent rappeler le bon sens, et le droit à l'image. En effet,  certains individus ne mesurent pas la portée de leur diffusion, car ils n'en maîtrisent pas le  contexte.
Image  fixe, composition travaillée, élaboration picturale et technique sophistiquée, en grand ou petit format, la prise de vue est sortie des chambres noires pour s'exposer au grand jour.  Utile, artistique, posée, instantanée,  publicitaire, souvenir, elle a sa propre charge émotionnelle. Celui qui en est l'auteur,  qui la délivre, et la livre au regard d'autrui, ne doit pas perdre cela de vue.

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lundi 19 novembre 2012

JAZZ in the voice .. ..the frenchies

Cascade d'onomatopées, groove, swing dans la voix ,  le jazz vocal n'est pas un art à la portée du chanteur débutant. Né outre atlantique, il y a acquis ses galons et ses fans avant de débarquer (c'est bien le verbe) en Europe. Monde un peu clos, qui a mis du temps avant de trouver ses marques, et pour de nombreuses raisons ( pas toujours bonnes), le jazz a été d'abord "affaire d'hommes". Les chanteuses qui se sont risquées à la discipline ont eu du mal à se faire accepter.. Mais comme c'étaient de "Grandes Dames"(Billy, Ella, Sarah,...) à l'incontestable talent, une place de choix leur a été faite, et leur réputation a pris un caractère universel qui perdure, après leur disparition.
Video à voir sur youtube :  Tribute to Duke Ellington (1973) avec Peggy Lee, Sarah Vaughan, Aretha Franklin, et Roberta Flack.
Sachant s' inspirer du jazz américain, en respectant sa propre personnalité, et en développant une créativité spécifique,  la France possède aussi, dans son giron artistique,  quelques stars, qui brillent dans cette discipline exigeante. Reconnues du public, ou  de carrière plus discrète, elles poursuivent ,plus ou moins fidèlement, une vocation qui ne s'abandonne  pas à la facilité.
Peut-on affirmer que le jazz soit populaire ?  Issu d'un contexte d'expression musicale populaire, au début du siècle dernier, il a été d'abord joué (et l'est encore) dans des clubs, des cabarets, des salles  assez intimistes. Il a été, par la suite, popularisé, par des compositeurs et des interprètes déjà célèbres, qui ont fait de certains morceaux  de réels succès planétaires.  Mais à l'époque contemporaine, où la variété règne dans maints spectacles, et dans les lieux de commerce, en fond sonore (plus ou moins adapté), il semble que le jazz ait du mal à trouver une place, sa place. Alors, bien qu'ayant commencé un parcours professionnel par ce genre musical, certains artistes, chanteurs ou instrumentistes,  ont modifié leur trajet en délaissant progressivement le jazz pour une forme musicale plus" tendance".
Liane Foly
Des performances vocales à l'intensité de l'interprétation , "les frenchies" assurent ... 
Anne Carleton
Liane Foly: jazz, variété, imitations...: elle  joue de sa voix sur tous les registres, y compris celui de la fantaisie et du music-hall.  Liane,  c'est un phrasé reconnaissable, une intensité dans les graves et la puissance dans les aigus. Son timbre vocal se distingue parfaitement au milieu de chorales,  ou groupes vocaux,  lors de spectacles à prestations collectives.
Anne Carleton  . Plusieurs  prestations, à son actif, avec diverses formations de musiciens, dont un quartet féminin ou le Prez Book Quartet... , ont permis de remarquer son talent .
Marie Martin
Marie Martin: primée au Montreux Competition Jazz , et souvent en tournée aux USA , elle n'hésite pas à jouer d'un instrument ( piano, violon, ) et non de se contenter du micro.
Happy Voices Gospel
 Happy voices gospel . : Un trio  féminin jazzy et tonique qui revisite les standards du gospel avec bonheur et simplicité. Le public participe et adhère à cette expression authentique, sans fard, jeune et pleine d'avenir.



Nicole Croisille

Nicole Croisille: Carrière exemplaire pour cette chanteuse, au regard azuréen et candide,  qui affiche un grand professionnalisme. Voir et entendre N.Croisille en concert, c'est assister à la démonstration irréfutable de ce qu'une artiste peut faire lorsque l'excellence est au rendez-vous. La voix exceptionnelle, l'expression maîtrisée, le geste impeccable, l'interprétation irréprochable, la qualité de la  présence dès l'entrée en scène... Danseuse, chanteuse, comédienne, de Tuesday Jackson à Nicolle Croisille, les années n'ont pas amoindri la performance,.Et l'on se complaît toujours autant à écouter les enregistrements anciens qu'à la découverte  des nouveaux albums.
Du "Temple du jazz "(le  parisien "Caveau de la Huchette" créé en 1948) au New Mornig, en passant par le Méridien (jazz Club étoile) .. Jazz in France c'est Paris, certes,  .. mais c'est aussi:  Juan les Pins/Antibes ( 52° édition du festival du 12 au 21 juillet 2013), Marciac (dans le cadre de de l'Astrada 2012/2013)....
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mardi 13 novembre 2012

serrer ou desserrer ...la vis comica

Si le rire est le propre de l'être humain, on doit le pratiquer à bon escient. Autant il est facile de s'y abandonner lorsque tout va bien et que l'on est détendu, autant il est rétif  au déclenchement,  en période dite "de crise".  Se décontracter les zygomatiques est comparé, pour certains, à un sport très prisé. Qui leur en voudrait ? La question (très contemporaine) : "peut-on rire de tout ?" aurait tendance à devenir "tendance" . Et les surdoués de la Vis Comica se font rappeler à l'ordre si l'oubli vient masquer l'intention initiale. Les expressions des échanges verbaux de la vie  quotidienne font référence au rire:  Rire sans arrière pensée, rire à gorge déployée, s'empresser d'en rire ..., mourir de rire, rira bien qui rira le dernier...pour ponctuer une idée, une affirmation, une mise en garde. 
Outre le rire spontané, réactif à un bon mot, ou une situation cocasse, derrière ce rideau de façade, cette pirouette qui, souvent, masque un embarras, qu' y a -t-il vraiment ?
Un sursaut de savoir-vivre, une contenance, une échappatoire à une conversation gênante et ennuyeuse ?  Maintes facettes pour un éclat....
L'artiste comique, doué et efficace, est avant tout un grand observateur de ses semblables, et possédant une bonne connaissance de soi (schéma corporel, ressorts psychologiques, capacités vocales ..). Il traque le défaut, la maladresse, pour en forcer le trait et accentuer le ridicule. Par un jeu de mimiques, sur lequel il s'appuie d'abord, il va cibler, cerner un personnage dans une situation précise. La force comique accentuée par la personnalité du comédien, va donner vie à un individu qui, bien que factice et "inexistant", se révèle être très proche du spectateur par ses faiblesses, ses tribulations,  et ses travers...
"Rire de soi avant de rire d'autrui, permet de rester lucide et humble" l'artiste honnête  s'implique et pratique d'abord  l'auto-dérision.
L’œil aiguisé, le verbe acerbe, le ton et l'acuité de la pertinence, le geste calqué ou exubérant, avec parfois l'acidité du propos, mais toujours l'originalité dans la performance, la rapidité de rythme,  tout cela forme un ensemble de techniques indispensables pour qu'un artiste réussisse à faire carrière. dans cette voie prisée,  mais difficile à tenir sur la durée.
Les années passant, les mentalités changent  et la mode suit.. Ce qui faisait hurler de  rire hier , ne fait même plus sourire aujourd'hui.. Ce qui déclenche l'hilarité en Asie, ne fera pas recette en Europe.. Il existe certes quelques incontournables intemporels et internationaux (chutes sans blessures et tartes à la crème !!! ), mais la plupart sont des spécificités. De même qu'il existe un  humour national, on rencontre aussi un humour régional. On y mêle le parler local, les traditions, pour les malmener et les brocarder avec bonhomie.
Parmi la pléiade des amuseurs  du moment, dans l'hexagone, on remarque
quelques étonnants "hommes à sketches ":
Wally ( excellent guitariste) et ses chansons courtes. Chacune est un  flash musical bref mais percutant. Originaire du Sud-Ouest , il donne immédiatement le ton. Ses textes sonnent souvent comme de mini-rébus,  dont il se gausse à  en faire deviner le sens, au tempo irrésistible de sa 6 cordes.
Ary Abittan
Didier bénureau
Ary Abittan ( comédien, acteur) le séducteur  aux accents comico-exotiques, qui se joue de son avantageux physique, et de son visage très expressif, pour camper de multiples personnages du quotidien ( dont le journaliste sportif, le présentateur de météo...)
Didier Benureau ( acteur, comédien) outrancier et provocateur dans sa méchanceté drolatique, est implacable dans les portraits qu'il propose à son public : la belle-mère indigne, le soldat, le prédicateur 
Gilles Détroit



Sellig
Gilles Détroit ( comédien) développe une logique particulière dans l'oralité . La liste des achats au supermarché devient , avec lui,  un exercice syntaxico-linguistique qui voisine avec l'explication de texte hilarante, et déconcertante d’ambiguïté comique.
Sellig: (comédien ) traque les incidents  et les contraintes de la vie : bricolage domestique, déménagement, ennuis de santé, entente  et compromis conjugaux.
 La plupart de ces artistes, qui se réclament de leurs aînés: glorieux prédécesseurs,  ont un parcours aux axes multiples :  comédien  de théâtre, acteur de cinéma, auteur de textes. Ils sont aussi chanteurs, mimes..Leur mérite est grand, et appréciable, car ils savent, par la légèreté de leurs  propos, distraire leur public en lui faisant oublier  un quotidien souvent bien lourd.
Fous du roi médiévaux, fabulistes, pamphlétaires, clowns,  chansonniers, chaque siècle a eu (et aura) besoin de ces amuseurs méritants, qui osent, comme les journalistes,  la liberté de ton que le public ne peut parfois se permettre. Des parvis des cathédrales aux tréteaux de fortune, les rires sont parvenus devant les rideaux rouges des cabarets, pour  s'engouffrer jusque dans les contemporaines et  immenses salles de spectacle, les remplir et les faire vibrer  de tonnerres joyeux.
" Qui fait rire l'esprit se rend maître du cœur. "
F-J.de Pierre, cardinal de Bernis (1715-1794)

Freelance Writer
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vendredi 2 novembre 2012

Entre FIAC et MWFAF, une palette colorée

Le 4e trimestre de l'année 2012 permet d'en voir de toutes les couleurs, y compris celles, chatoyantes  d'un automne qui prend précocement ses quartiers d'hiver.
 Les Arts Plastiques sont à la fête et s'exposent de façon planétaire..
Du 18 au 21 octobre  la FIAC a tenu son salon parisien, ouvrant les portes de ses divers lieux à un public toujours plus nombreux. Tandis que décembre verra à Moscou, : (Москва),la 6e édition de Moscow World Fine Art Fair , du 13 au 18, avec 40 galeries participantes. Le monde de l'art contemporain, se déploie avec talent et vivacité. On peut même dire que c'est avec une certaine dynamique que les artistes du XXe et XXIe siècles ont pris leurs marques dans un milieu fortement critiqué, auquel on n'a que difficilement accordé attention et reconnaissance.
En dépit de palettes explosives, des formes déroutantes de leurs œuvres,  les plasticiens  ont su, par leur détermination,   vaincre les réticences et convaincre l'opinion des critiques d'art. Actuellement,  de très grands noms font certes le succès des manifestations renommées.
Mais la vague est porteuse,  et les talents émergent en  s'exprimant avec de plus en plus d'affirmation.
Le non initié pourrait se croire perdu,  face à un tel  choix,  aussi vaste qu' éclectique. Mais de  multiples revues indiquent, présentent les artistes (leurs œuvres, leur style, leur carrière)  en donnant quelques avis et conseils.

M.Frydman
J.Germain
  Dans la liste, certains ont déjà conquis les    galons d'une gloire méritée et stable,  qui ne se dément pas à travers une production régulière, attendue, estimée et exposée dans les plus prestigieux musées et galeries. Leur participation aux  expositions internationales confirment la tendance,  et laisse présager l'empreinte que ces artistes ont déjà eue et auront sur le XXe  et le XXIe siècles.
Jacques Germain patchwork de formes géométriques colorées, complémentaires qui "tissent "la toile en harmonies contemporaines. 
B.Platéus
Monique Frydman, Touche et sensibilité  féminines  à travers  ses tableaux aux teintes profondes, aux formes adoucies et entremêlées. 
Benoît Platéus (avec son oeuvre phare "spectrum 3" ). L'artiste  belge saisit toutes les techniques pour sublimer son expression : photo, dessin, découpage...
G.Schneider
Gérard Schneider: L'ensemble de sa production,  dominée par "l' abstraction lyrique" , l'inventivité, la recherche permanente, est particulièrement aboutie dans une décennie de la 2nde moitié du XXe s. (1962-1972). Artiste majeur, ayant reçu en 1975, le grand prix national des Arts, G. Schneider,  l'avant- gardiste, a fait l'objet de plusieurs rétrospectives,  devenant un Maître dont s'inspirent les jeunes plasticiens.
Marcel Mouly, qui sait fondre les formes, les teintes,  dans les attitudes et les poses de personnages entrevus plutôt que calqués.
Kijno





M. Mouly
Kijno (le philosophe, le poète engagé , dont les messages transcendent les toiles,  à moins que ce ne soient elles,  qui illuminent le propos  ...)
Gen Paul :( le peintre de Montmartre, de Paris ...) qui a su devenir le chantre de ce quartier emblématiquement incontournable de la capitale.
Gen Paul
 Marta Coulson: Transparences et fluidité sont pastellisées pour transcrire des atmosphères célestes ou sylvestres proches du monde onirique du rêve.
P. Berry
Philippe Berry : Un monde de l'enfant vu avec des yeux d'adulte encore émerveillé par les couleurs chatoyantes de la vie, tel est, sans nul  doute, l'un des caractères de  sa célèbre : sculpture-totem  ballons.
A signaler à Moscou  : Une  autre exposition tactile  à la nouvelle galerie Trétiakov Третьяковская , après "Notes dans la marge" (commissaire : E. Guerrassimova) qui se visite  jusqu'à la fin novembre 2012. Pouvoir toucher les œuvres et faire intervenir un autre sens que la vue, pour appréhender une  dimension esthétique différente, et s'approprier, manuellement, ce que l’œil ne distingue pas toujours avec subtilité : le lissé ou la rugosité d'une matière, un délié de forme, une continuité dans les lignes ..  Les non ou mal-voyants ne sont donc pas laissés à l'écart du monde de l'art. Et si ces expositions leur sont tout particulièrement dédiées, avec des explications en braille ,  ( dans le cadre d'un programme ciblé: "un musée ouvert à tous " ), elles sont ouvertes à tous les publics pour une découverte indispensable  à travers une visite originale,  particulièrement dédiée au sens du toucher.

Free lance Writer
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