mercredi 29 août 2012

S'exposer en haut vol à Boston

 Après la Norvège ( début juillet), l'Irlande, le Portugal, The Red Bull Cliff Diving a fait halte dans le Massachussets en cette fin de mois d' août 2012.  Près de 50 000 spectateurs  étaient rassemblés à Boston, pour assister à l'événement. En effet,  c'est depuis le toit de l'Institut d'Art Contemporain que les champions de plongeons de haut vol se sont élancés,  dans de virtuoses  démonstrations de ce sport aussi athlétique, acrobatique,  que visuel.
Tous les grands champions de cette  exigeante discipline  étaient en compétition. Orlando Duque, Gary Hunt, Artem Silchenko, Steven Lobue, David Colturi, Michal Navratil ... ont rivalisé d'audace et de maîtrise.
Voir quelques videos  très spectaculaires  et des infos supplémentaires sur le site de :
Red Bull Cliff Diving
http://www.redbull.com/cs/Satellite/fr_FR/Video/cliff-diving-2012-duque-silchenko-oumedjkane-021243244750355
Anna Bader
Comme tous les sports de haut niveau, la pratique du  Plongeon, requiert, l'on s'en doute,  une grande concentration  mentale, autant que l'entretien de la  forme physique. Le moindre relâchement, la plus petite distraction  peuvent coûter un titre et une place sur le podium. Anna  Bader, seule femme titrée dans cette catégorie sportive  plutôt virile, rappelle quelques conseils  de base, très utiles,  aux amateurs qui voudraient "se lancer". ( voir site internet évoqué ci-dessus). Elle y rappelle  notamment  qu'il ne faut pas plonger à moins de 5 m de fond.,  pour une bonne réception, en sécurité,  dans l'élément liquide. 
Cyrille Oumedjkane
La notation, en concours et compétition, est basée sur la technique,  la position adoptée, et les figures exécutées, par le plongeur, au cours de son saut .. Le choix se fait autour de 6 catégories de plongeon : - avant, arrière, en équilibre, en tire-bouchon, renversé, retourné.
 et de  4 positions : -groupée, carpée (ouverte ou fermée), droite, libre.
La course (ou marche) sur le tremplin, l'élan, l'appel, l'envol, le saut avec rotations, le saut dit "périlleux", l'entrée dans l'eau,...chacune de ses phases a son importance dans la possibilité de réussite d'ensemble.
Les lieux choisis pour ces compétitions particulières ne sont pas toujours ceux que l'on a l'habitude de voir : de grandes falaises avec un a-pic vertigineux,  et une eau  couleur de lagon ou d'un bleu profond... Les plongeurs sautent depuis le toit de grands bâtiments, dans l'eau de ports célèbres et la foule se presse en masse,  sur les quais, devenus un  lieu de spectacle,  pour apprécier les performances.  A Boston, l' I.C.A.  a donc accueilli la manifestation sportive (sur son toit) en même temps que l'exposition de OS GEMEOS (dans ses murs) .Les artistes: les célèbres  jumeaux brésiliens, Otavio y Gustavo Pandolfo,  âgés de 38 ans, ont un style pictural issu de la culture hip-hop/ graffitis. Pour leur 1° expo dans cette ville,  ils ont pris possession du site,  en  le  mettant en lumières, et en couleurs,  par leurs créations,  avec leur habituel souci du détail qui s'accommode, à l'occasion,  de formats géants.
Pour s'immerger dans le monde de l'art,  après celui du sport...
Exposition (intérieur et extérieur du bâtiment)  à l'Institut of Contemporary Art,  depuis le 1° août jusqu'au 25 novembre 2012.

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lundi 20 août 2012

Destination Opéras été 2012

Un été de mélomane, pourquoi pas ? Lorsque les sites  antiques prêtent leur décor millénaire aux chefs-d'œuvre  de l'art lyrique, les stars du Bel Canto, et les fans  passionnés accourent,  occupant les gradins de pierre qui les accueillent,  comme ils l'ont fait pour  leurs lointains prédécesseurs. Les chaudes nuits  d'été vibrent alors aux voix exceptionnelles qui habitent les lieux pour quelques heures, quelques moments privilégiés, ponctués des applaudissements d'un public admiratif (mais exigeant, car connaisseur).
Odeon Herode Atticus
Au rendez-vous de l'opéra,  la saison juin- septembre 2012 a permis de retrouver, (extraits des programmations individuelles):
- Il  Trovatore  (G.Verdi) à Athènes à l' Odeon Herode Atticus (Epidaurus Festival du 10 au 14 juin)
- die Zauberflöte (W.A.Mozart) à Salzburg . le 29 juillet
(Salzburger Festspiele 2012 :du 20 juillet au 2 sept.)
- Turandot ( G.Puccinià Orange, dans le cadre des Chorégies, avec le ténor Roberto Alagna (c.f. article sur ce même blog- " Nessun dorma, Roberto canta") .
- Carmen  (G.Bizet) à Vérone , pour   le 90° Festival (Arena di Verona), du 22 juin au 2 septembre.
Carmen (à Massada)
                                 à Massada du 7 au 10 juin, avec l'Orchestre Symphonique d'Israël placé sous la direction de  Daniel Oren. En chiffres, c'est une entreprise impressionnante qui a nécessité 2500 employés pour la mise en place, 800 artistes et techniciens présents à chaque représentation. Mais, aux rives de la mer Morte, le résultat fut grandiose, comme pour les spectacles  des années précédentes.
Parsifal
- Parsifal  ( R. Wagner) à Bayreuth - le 11 août  -    
Certains de ces spectacles furent retransmis en direct (en France) par les chaînes de TV : Fr3 ou Arte, permettant ainsi à plusieurs millions de téléspectateurs de suivre  : Parsifal, Turandot, et die Zauberflöte..  lors de ces soirées exceptionnelles,  où la Culture, la qualité, étaient au rendez-vous et à  portée de télécommande.
Dans un  autre style musical, le Festival de Jazz de Montreux (Suisse) offrait, en cette saison 2012,(du 29 juin au 14 juillet)  pour la 46° édition,  sa vision  épurée (voir affiche sur le net) d'un programme toujours aussi représentatif, attrayant,  et éclectique: de Bob Dylan à Buddy Guy, Alanis Morissette, Mélodie Gardot...
Les festivals sont  certes en vogue,  et  tout particulièrement  pendant les mois d'été. la plupart affichent une belle continuité dans le temps, d'autres, plus récents, doivent s'affirmer sur leurs bases pour rivaliser avec les plus anciens. Les programmations mettent en valeur les interprètes, d'innovantes mises en scène (parfois déroutantes et inattendues), mais toutes créent l'événement de la saison. Et si l'on est obligé,  pour les plus célèbres, les plus courues, de prendre une réservation bien longtemps à l'avance, d'autres sont accessibles, sans nécessiter une anticipation risquée. L'ensemble de ces manifestations atteste d'une belle vigueur du genre. La fréquentation des lieux, malgré le prix des places (élevé pour quelques-unes), est relativement satisfaisante car le public adhère, et se fidélise au fil des années.
Et si le succès d'un grand nombre d'opéras va grandissant, souvent grâce à la télévision, au cinéma, (par des retransmissions, des documentaires, des biographies de compositeurs,  des documents explicatifs d'initiation ou de vulgarisation), il ne faut pas oublier qu'en leur temps ( celui de leur sortie respective) l'engouement et l'enthousiasme ne furent pas obligatoirement spontanés. Les huées, les pamphlets, les cabales, les bouderies du public, un soir de première,  ont désolé plus d'un  interprète, d'un compositeur,  et d'un librettiste. Le temps ayant fait son œuvre, sur les faits, les mentalités,  et les goûts musicaux, des sujets comme celui de Carmen (Bizet -1875), Tannhäuser( Wagner-version française de 1861), Norma ( Bellini- 1831)...sont devenus d'authentiques incontournables du répertoire international de l'art lyrique . La gloire posthume a, alors,  un goût de revanche bien amer.

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jeudi 16 août 2012

New International song

La 1° décennie du XXI° siècle voit  un regain de création artistique, après un creux de vague observé en fin de siècle dernier. A l'ère de l'interprète mis sur le devant de la scène et ainsi starisé, on assiste lentement à l'émergence de créateurs multitalents qui font leur chemin dans le sinueux parcours du monde de  la variété internationale. Souvent d'expression anglo-saxonne, ces jeunes artistes n'hésitent pas à teinter leurs productions de sonorités évocatrices de leur pays d'origine. Mêlant modernité et tradition, ils s'attachent alors un public élargi qui peut se reconnaître et saluer,  en ces jeunes vedettes, des représentants d'une nation, de coutumes musicales,  aux couleurs de leur mère patrie. Pour la communauté internationale, c'est l'occasion de découvrir des courants  artistiques étrangers,  qui apportent leur palette sonore,  même à travers un  élan de mode interplanétaire incontournable et uniformisé.  Outre les surmédiatisés, qui sont souvent simples exécutants, on remarque une recrudescence des auteurs compositeurs interprètes ( parfois instrumentistes) de moins de 40 ans , qui rencontrent une audience grandissante,  en présentant des œuvres originales à un public enthousiaste. L'écoute est certes souvent ludique, festive, tonique, dansante...Mais l'on revient aussi  au goût des textes qui expriment des sentiments, voire des opinions, sur des mélodies plus nuancées où l'accompagnement instrumental est plus minimaliste, mettant la voix en valeur et donnant du poids aux lyrics.  Un panel (non exhaustif ) de cette nouvelle scène internationale, riche d'expressions multiples : de la plus romantique à la plus énergique...:
Gusttavo Lima
Michel Teló
Brésil :
Gusttavo Lima  avec " Balada boa"
Michel  Teló né en 1981 "Asi se eu te pego "-
"Bara barà bere beré "

Jay Chou
Taïwan : Jay Chou- 周杰倫 -né en 1979, album "Ye  Hui Mei"

Angleterre : Jessie J. née en 1988 qui a chanté lors de la cérémonie de clôture des récents J.O.

Allemagne : le groupe Cascada
 ( Chanteuse : Natalie Horler)  résolument "dance" , mais  capable d'étonner avec la reprise de  "Let it snow "



Christina Perri
U.S.A: Christina Perri née en 1986  "A thousand years " - Year of hearts
            Flo Rida  né en 1979-  Whistle -   et l'album Wild ones

Argentine : Coti ( R.F.E. Sorokin) né en 1973 - " Lo dije por boca de otro"
Italie : Andrea Febo : " Questo e' amore "


Des voix à suivre, des mélodies dans l'air du temps, des expressions diverses à découvrir, à encourager, ... une évolution musicale à ne pas négliger, car elle amène sur la scène internationale  ses questions, ses trouvailles musicales, indispensables à un art mouvant,  porteur d'émotions conjuguées : celles de l'artiste et celles du public.  



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lundi 6 août 2012

Marylin: l'image crève l'écran

L'icône blondissime, aux formes idéales de la femme fantasmée,  a su jaillir de l'écran  blanc des salles obscures. Et sa voix,  aux accents aussi "sexy" que suaves, avait gardé les intonations de l'enfance comme ses regards innocents d'idole perdue dans un monde d'adultes impitoyables.
1962-2012: un demi-siècle s'est écoulé depuis la disparition tragique de Marylin Monroe ( Norma Jean Baker pour l'état civil -1/6/1926--5/8/1962). Dans l'imaginaire masculin, qu'elle hante encore, elle représente avec évidence, la silhouette de l'une des  plus belles femmes du monde. Pour ses congénères féminines c'est un modèle physique, envié, mais  inaccessible, comme toutes les idoles.. car l'on sait que derrière la belle apparence, maints troubles, maintes souffrances, tourmentaient l'actrice-chanteuse.
L'insaisissable bonheur derrière lequel elle a couru toute sa trop courte vie, n'aura été qu'un leurre aux attraits palpitants, sous les lumières des flashes de photographes, et des sunlights de tournages.
Ella  Fitzgerald et Marilyn
D'histoires de coeur, en poses alanguies devant l'objectif, il y avait place cependant pour des rôles multiples: drôles, enjoués, intenses, émouvants... une palette de sentiments et d'attitudes que Marylin puisait dans sa propre existence. La presse, par ses articles, la littérature, par ses biographies diverses, la télévision, par ses documentaires et téléfilms, ont décliné tous les aspects du destin exceptionnel et dramatique de cette femme exposée. Fragile, imprévisible, capricieuse, inquiète, déstabilisée, ... sont des adjectifs souvent employés pour qualifier l'actrice. On ne saurait cependant passer sous silence  sa fidélité en amitié(notamment avec la chanteuse Ella Fitzgerald) sa générosité, sa gaité spontanée, son talent reconnu ( récompensé par un Golden Globe en 1960.) ..
Que retient-on, en ce début de  XXI° s,  de la carrière et de la vie de Marylin Monroe ? Outre  des liaisons sulfureuses, dangereuses (qui alimentèrent les échos en leur temps et qui laissent bien des questions sans réponses),  il reste quelques clichés mythiques (qui franchissent les époques pour marquer encore les esprits), quelques scènes  cinématographiques d'anthologie, et des titres de chansons qui font le tour du monde associés à une image "posterisée"... Mais Marylin c'est bien autre chose, on le sait, au-delà de la star, il y a l'être humain avec son enfance douloureuse, ineffaçable, les doutes d'une fillette devenue adulte trop rapidement, les carences matérielles et les lacunes que l'on doit absolument tenter de combler, de rattraper, de surpasser, même de façon exagérée,  pour trouver la force et le goût de vivre...
Dans le monde du 7° Art, où son  bref parcours  a eu caractère de fulgurance, certes,  mais où son passage a laissé un impact indélébile, son étoile brille toujours sur le Walk on Fame(Hollywood-Los Angeles-), et la forme  de ses mains est imprimée dans le  gris ciment d'un sol starisé.
Alors, Good bye Marylin, pour un au-revoir qui ne sera jamais un adieu.









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samedi 4 août 2012

Restaurant's blues

La gastronomie française est plus qu'un art,  c'est un authentique  patrimoine  inscrit à l'Unesco depuis la fin de l'année 2010
.http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/00437 "Ne pas être dans son assiette " est une position peu enviable pour un gourmet averti. Le temps des vacances, que l'on souhaite relaxant et sans souci, incite le touriste à la gourmandise, et à la découverte culinaire. Sans se laisser aller au banquet quotidien, il peut s'autoriser quelques incartades au "sacrosaint régime ". Mais,  plus que jamais, il faut être vigilant. La fréquentation en hausse par  une clientèle détendue, insouciante, fait souvent effet, de façon inversement proportionnelle, sur la qualité des repas proposés,  dans les restaurants des lieux fortement touristiques. Là où l'on s'attendrait à voir figurer, sur les cartes des menus,  et arriver  sur les tables, des produits locaux cuisinés sur place, on a fréquemment des plats surgelés réchauffés au four micro-ondes. La règlementation a bien tenté d'y remédier, en instaurant le label "Maître restaurateur" (garantie de présence de 60% de produits frais dans l'élaboration des plats), mais la tendance est tenace. L'inévitable  rapport qualité-prix  s'impose. Et l'on argumente la hausse des produits de base, le coût des employés, celui du fonctionnement des  locaux. Certes. On peut y ajouter: les charges financières du respect des conditions d'hygiène, de l'entretien du matériel, de la rénovation de l'établissement...
Certains récents malheureux  faits divers ont rappelé que la législation était  en vigueur pour la protection du consommateur : "le paquet Hygiène" (pour les denrées alimentaires ):CE 178/2002 - CE 852/2004 (règlement européen) - CE 853/2004 et CE 2073/2005-  est applicable depuis le 1/1.2006, et fonctionne toujours comme référence en 2012. Chaîne du froid, hygiène, traçabilité, microbiologie sont suivies de près.  Et que, malgré les contraintes, on ne peut, ni ne doit, passer outre.
Il est vrai que, lorsque l'on se rend dans un restaurant, l'intention essentielle est de passer un moment agréable, confortablement installé, pour déguster un bon repas....en toute confiance. Ce qui, la plupart du temps, est possible, sans obligatoirement faire un tour dans la cuisine, pour s'assurer que les normes sont convenables et conformes à la note DGAL/ SDSSA/ N2006-2008 du 5/1/2006 .
La réussite de cet instant  consacré au  repas est alors un tout: le menu, la décoration du lieu, l'accueil, le service, la belle alliance mets-vins (avec modération dans la consommation). En compagnie, ou seul, le client est sensible au lieu et à son ambiance. L'impression qu'il aura de l'ensemble peut être déterminante sur son envie, ou non, de  commander divers mets, et de prolonger le repas. Un personnel (à la tenue vestimentaire  et au maintien adaptés)   affable, preste, dégourdi et compétent, est toujours appréciable. Mais, en période estivale, sur les lieux à forte fréquentation touristique,   gare aux additions salées, même loin du littoral (comprenant, outre le prix du repas, la facturation de mets ou boissons non consommées!!!) donc en tant que consommateur avisé, savoir être vigilant et vérifier la note avant de la payer.   Un bon établissement, à la renommée méritée, assure sa réputation sur l'éventail sans hiatus des services proposés. La qualité, récompensée parfois par des distinctions, implique une attention constante pour maintenir un niveau satisfaisant et correspondant au label.
Défendre le goût de la table, dans un pays où on l'a élevé à ce point,  c'est également cultiver celui d'un certain art  de vivre,  tout simplement.

jeudi 2 août 2012

Nessun dorma, Roberto canta ...

Que personne ne dorme, Roberto chante...
L'antique théâtre d'Orange n'est pas une arène, ni un tribunal, mais bien un lieu de spectacle où les artistes donnent le meilleur d'eux-mêmes pour un public connaisseur et exigeant. Monsieur Alagna l'a prouvé . Face aux questions :
- Le public est -il aussi exigeant que la critique ? 
- L'artiste est-il un être lambda ou un  surhomme ?
- La tradition supporte-t-elle la concurrence et les modifications au fil des ans..?
plus d'un serait décontenancé. Le célèbre ténor  Roberto Alagna n'a point failli,  ni démérité. Sa détermination à maintenir une prestation difficile, en dépit d'un problème de santé passager, est révélatrice de sa conscience professionnelle et de  son respect pour le  public venu assister à la représentation. La réalité a rejoint la légende: en ce soir du 31 juillet 2012, c'est bien le Prince Calaf qui a vaincu  Turandot !! L'auditoire rassuré , subjugué et conquis  a donc applaudi la performance. Le défi a été relevé, sous un auguste regard. L'émotion fut palpable depuis les gradins jusqu'à la scène. Certains ont du mal à comprendre et à accepter le grand écart de répertoire que le solaire chanteur a effectué, avec succès,  lors de ses enregistrements et spectacles de variétés ( reprise d'une partie du répertoire de Luis Mariano, et série de chansons traditionnelles siciliennes..) . Mais l'intéressé a lui-même déclaré qu'il assumait ses choix et le public a suivi, n'en déplaise à certains critiques,  qui ne voudraient voir en lui que l'interprète infaillible d'une tradition classique rigide, limitée au seul répertoire traditionnel du Bel Canto et de l'opéra. Avec des "Si " on ferait chanceler une carrière, mais avec un "contre-ut " sans emphase, sans théâtralité outrancière,  on peut affirmer: VinceròRoberto Alagna l'a fait.

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